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Valoris Securities vient de dévoiler les résultats de son étude portant sur les performances des sociétés cotées en 2023. Il en ressort que parmi les 67 entreprises ayant publié leurs réalisations (sur 74 valeurs), 47 sociétés cotées sont parvenues à réaliser un chiffre d’affaires en croissance en 2023 par rapport à 2022. Ainsi, le chiffre d’affaires agrégé des entreprises ayant communiqué leurs résultats s’est accru de 4,1% atteignant 300,2 milliards de DH à la clôture de l’année, un montant record. Cependant, cela marque une décélération par rapport à la hausse de 14,5% enregistrée en 2022.
Néanmoins, par rapport aux niveaux pré-crise, les performances commerciales ont augmenté de 24,5% entre 2019-2023, confirmant ainsi la reprise d’activité malgré l’émergence d’autres chocs à l’international (guerre en Ukraine, inflation mondiale, guerre au Moyen-Orient...).
L’étude met en lumière une forte contribution du secteur bancaire, de près de 3,2 points, à la croissance des réalisations commerciales des valeurs cotées en 2023. D’ailleurs, le secteur affiche une hausse de 13% de son PNB à 81,16 milliards de DH. Cette évolution est principalement stimulée par une dynamique commerciale favorable en matière de collecte d’épargne, de financement de l’économie, ainsi que par l’évolution des revenus des activités de marché grâce au maintien du taux directeur et la détente des taux sur le marché secondaire en 2023. Le leader du secteur, Attijariwafa bank, a vu son PNB augmenter de 15,5% à 29,9 milliards de DH.
Outre le secteur bancaire, l’étude souligne une accélération des réalisations commerciales du secteur BTP & Matériaux. «Le secteur du BTP a bénéficié d’une reprise de l’activité économique, enregistrant une croissance notable de 10,9% en 2023 (à 27,53 milliards de DH), principalement tirée par la contribution de TGCC, qui a atteint un produit d’exploitation cumulé de 7,1 milliards de DH vs 5,2 milliards en 2022», est-il indiqué.
D’autres secteurs se sont également distingués. Il s’agit notamment de la Distribution qui, malgré une forte inflation et son impact sur le pouvoir d’achat des ménages, a enregistré un taux de croissance de 10,4%. De son côté, le secteur de la Promotion immobilière affiche une reprise de la production ainsi qu’une accélération des livraisons, ce qui a abouti à un chiffre d’affaires en hausse de 28,7%. Par société, les meilleures améliorations du chiffre d’affaires concernent Akdital (+84,7%), Addoha (+52,4%), TGCC (+36,5%), SMI (+33,6%) et CFG Bank (+31,4%). En revanche, les sociétés qui ont connu le plus une chute de leurs réalisations commerciales sont Stokvis (-32,4%), SNEP (-28,3%), RDS (-22,7%) et Managem (-22,2%).
Par secteur, les Mines (-17%) et Énergie (-10,4%) affichent les plus importantes régressions. L’agroalimentaire a également connu une baisse de 3%. L’instabilité des prix des matières premières et les tensions géopolitiques ont exercé une pression significative sur ces trois secteurs. «En excluant l’incidence de ces trois secteurs sur les réalisations commerciales des entreprises inscrites à la cote de Casablanca, nous ressortons avec un taux de croissance de 9,1% pour 2023, ce qui représente une nette amélioration par rapport au taux de croissance précédent – retraité des 3 secteurs – de la cote casablancaise de 4,1% en 2022, confirmant la bonne tenue de l’économie marocaine», résume l’étude.
Néanmoins, par rapport aux niveaux pré-crise, les performances commerciales ont augmenté de 24,5% entre 2019-2023, confirmant ainsi la reprise d’activité malgré l’émergence d’autres chocs à l’international (guerre en Ukraine, inflation mondiale, guerre au Moyen-Orient...).
L’étude met en lumière une forte contribution du secteur bancaire, de près de 3,2 points, à la croissance des réalisations commerciales des valeurs cotées en 2023. D’ailleurs, le secteur affiche une hausse de 13% de son PNB à 81,16 milliards de DH. Cette évolution est principalement stimulée par une dynamique commerciale favorable en matière de collecte d’épargne, de financement de l’économie, ainsi que par l’évolution des revenus des activités de marché grâce au maintien du taux directeur et la détente des taux sur le marché secondaire en 2023. Le leader du secteur, Attijariwafa bank, a vu son PNB augmenter de 15,5% à 29,9 milliards de DH.
Outre le secteur bancaire, l’étude souligne une accélération des réalisations commerciales du secteur BTP & Matériaux. «Le secteur du BTP a bénéficié d’une reprise de l’activité économique, enregistrant une croissance notable de 10,9% en 2023 (à 27,53 milliards de DH), principalement tirée par la contribution de TGCC, qui a atteint un produit d’exploitation cumulé de 7,1 milliards de DH vs 5,2 milliards en 2022», est-il indiqué.
D’autres secteurs se sont également distingués. Il s’agit notamment de la Distribution qui, malgré une forte inflation et son impact sur le pouvoir d’achat des ménages, a enregistré un taux de croissance de 10,4%. De son côté, le secteur de la Promotion immobilière affiche une reprise de la production ainsi qu’une accélération des livraisons, ce qui a abouti à un chiffre d’affaires en hausse de 28,7%. Par société, les meilleures améliorations du chiffre d’affaires concernent Akdital (+84,7%), Addoha (+52,4%), TGCC (+36,5%), SMI (+33,6%) et CFG Bank (+31,4%). En revanche, les sociétés qui ont connu le plus une chute de leurs réalisations commerciales sont Stokvis (-32,4%), SNEP (-28,3%), RDS (-22,7%) et Managem (-22,2%).
Par secteur, les Mines (-17%) et Énergie (-10,4%) affichent les plus importantes régressions. L’agroalimentaire a également connu une baisse de 3%. L’instabilité des prix des matières premières et les tensions géopolitiques ont exercé une pression significative sur ces trois secteurs. «En excluant l’incidence de ces trois secteurs sur les réalisations commerciales des entreprises inscrites à la cote de Casablanca, nous ressortons avec un taux de croissance de 9,1% pour 2023, ce qui représente une nette amélioration par rapport au taux de croissance précédent – retraité des 3 secteurs – de la cote casablancaise de 4,1% en 2022, confirmant la bonne tenue de l’économie marocaine», résume l’étude.
