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Centrale au gaz naturel de Aïn Beni Mathar : Novec retenue pour les études d’impact sur l’environnement

Le projet de centrale électrique de 450 MW à Aïn Beni Mathar dans l’Oriental franchit une étape clé. L’ONEE vient de confier à Novec la réalisation des études d’impact environnemental et social afin d’évaluer la pertinence du site d’implantation et d’anticiper les effets du projet sur l’environnement, les communautés locales et le patrimoine. Objectif : garantir un développement énergétique durable, conciliant performance et respect des équilibres naturels.

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C’est parti pour les études d’impact environnemtal et social du projet de centrale électrique fonctionnant au gaz naturel à Aïn Beni Mathar dans l’Oriental. L’Office national de l’eau et de l’électricité (ONEE) vient de retenir le cabinet Novec, filiale d’ingénierie du Groupe Caisse de Depôt et de Gestion (CDG), pour la réalisation de ces études. Dans le cadre de ce marché, les équipes de Novec auront à élaborer un Plan de gestion environnementale et sociale (PGES) visant à lutter contre les impacts négatifs du projet aussi bien pendant la phase de construction que d’exploitation.

Concrètement, les études d’impact environnemental et social ont pour objectif d’évaluer la pertinence du site proposé pour la centrale à moteurs à combustion, tout en garantissant la sécurité et l’équilibre de l’environnement et des communautés locales dès le début et tout au long des phases de projet et d’exploitation. Elle vise à présenter le contexte d’implantation et les raisons du projet, en décrivant la situation actuelle du site, les objectifs visés, les problèmes ou besoins à l’origine du projet, ainsi que les contraintes ou exigences liées à sa réalisation.



À travers ces études, l’ONEE cherche, également, à analyser de manière méthodique et préliminaire les éventuelles répercussions, effets directs et indirects, temporaires ou permanents, du projet sur l’environnement (notamment l’homme, la faune, la flore, le sol, l’eau, l’air, le climat, les milieux naturels et les équilibres biologiques) et sur la protection des biens et des monuments historiques, en considérant leur impact sur le voisinage, l’hygiène, la salubrité et la sécurité. Il s’agit, par ailleurs, d’émettre des recommandations de nature à réduire ou compenser les effets négatifs, de valoriser et d’améliorer les impacts socio-économiques et environnementaux positifs, et d’informer la population concernée et les autorités compétentes sur les conséquences environnementales et sociales du projet.

Rappelons que la Centrale de Aïn Beni Mathar, d’une puissance de 450 mégawatts (MW), sera équipée de moteurs à combustion à quatre temps, semi-rapides fonctionnant au gaz naturel, d’une puissance unitaire entre 17 et 22 mégawatts (MW). La plateforme bénéficiera du raccordement existant au Gazoduc Maghreb-Europe (GME). Le point de raccordement sera à l’intérieur du site de la centrale existante. La nouvelle centrale à groupes diesel sera raccordée au réseau électrique national de transport 225 kilovolts (kV) via le poste d’évacuation existant à la centrale en effectuant une extension de la travée existante.
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