Quelle perception ont les entreprises d’Afrique francophone des risques climatiques ? C’est pour répondre à cette question qu’une enquête a été menée, entre avril et juillet 2023, par le Centre du commerce international, en partenariat avec la Conférence permanente des chambres consulaires africaines et francophones (CPCCAF), auprès de 5.625 entreprises dans 13 pays Afrique francophone, dont le Maroc. Il en ressort que plus des deux tiers (68%) des répondants considèrent les événements liés au changement climatique comme une menace pour leur entreprise.
Les résultats de cette enquête, consignés dans un rapport intitulé «Compétitivité des PME en Afrique francophone 2023 : Renforcer la résilience au changement climatique», révèlent également que les entreprises du secteur primaire sont plus préoccupées par l'évolution des températures (41%), tandis que celles du secteur industriel et des services craignent davantage les pénuries d'intrants liées au climat (50% et 30%, respectivement).
Malgré ces craintes, 62% des répondants ont avoué n’avoir aucune stratégie d'adaptation pour réduire leur vulnérabilité aux risques environnementaux. Les entreprises du secteur primaire étaient cependant les plus susceptibles d'investir dans des efforts d'adaptation (59%), devant les industriels (48%) et les entreprises de services (23%).
Selon le rapport, les petites entreprises sont à la traîne en matière d'adaptation aux changements climatiques. Alors que 76% des grandes entreprises de l'échantillon ont déclaré avoir investi dans au moins une mesure pour faire face aux changements environnementaux, seulement 35% des PME ont réalisé un tel investissement au cours des trois dernières années.
Par ailleurs, seulement un peu plus d'un tiers (36%) des répondants déclarent avoir pris des mesures pour réduire leur empreinte environnementale. Les entreprises du secteur primaire sont en tête de l’action environnementale (58%), devant celles du secteur industriel (47%) et des services (21%). Dans leurs démarches pour atténuer leur impact, les entreprises du secteur primaire se sont principalement focalisées sur la réduction de leur utilisation de produits chimiques (40%), tandis que les entreprises de secteur industriel et des services ont privilégié les investissements dans les énergies renouvelables.
Selon le rapport, la grande majorité (90%) des répondants qui ont investi dans l'écologisation de leur entreprise ont déclaré que cela leur avait ouvert des perspectives prometteuses en termes d'accès à de nouveaux marchés, de conservation des marchés existants et d'amélioration de la qualité des produits. Autre remarque importante issue de ce rapport, les entreprises qui investissent dans les énergies renouvelables sont celles qui ont le plus bénéficié d'un accès élevé à de nouveaux marchés, tandis que celles adoptant des technologies plus économes en eau ont amélioré la qualité de leurs produits.
Les résultats de cette enquête, consignés dans un rapport intitulé «Compétitivité des PME en Afrique francophone 2023 : Renforcer la résilience au changement climatique», révèlent également que les entreprises du secteur primaire sont plus préoccupées par l'évolution des températures (41%), tandis que celles du secteur industriel et des services craignent davantage les pénuries d'intrants liées au climat (50% et 30%, respectivement).
Malgré ces craintes, 62% des répondants ont avoué n’avoir aucune stratégie d'adaptation pour réduire leur vulnérabilité aux risques environnementaux. Les entreprises du secteur primaire étaient cependant les plus susceptibles d'investir dans des efforts d'adaptation (59%), devant les industriels (48%) et les entreprises de services (23%).
Selon le rapport, les petites entreprises sont à la traîne en matière d'adaptation aux changements climatiques. Alors que 76% des grandes entreprises de l'échantillon ont déclaré avoir investi dans au moins une mesure pour faire face aux changements environnementaux, seulement 35% des PME ont réalisé un tel investissement au cours des trois dernières années.
Par ailleurs, seulement un peu plus d'un tiers (36%) des répondants déclarent avoir pris des mesures pour réduire leur empreinte environnementale. Les entreprises du secteur primaire sont en tête de l’action environnementale (58%), devant celles du secteur industriel (47%) et des services (21%). Dans leurs démarches pour atténuer leur impact, les entreprises du secteur primaire se sont principalement focalisées sur la réduction de leur utilisation de produits chimiques (40%), tandis que les entreprises de secteur industriel et des services ont privilégié les investissements dans les énergies renouvelables.
Selon le rapport, la grande majorité (90%) des répondants qui ont investi dans l'écologisation de leur entreprise ont déclaré que cela leur avait ouvert des perspectives prometteuses en termes d'accès à de nouveaux marchés, de conservation des marchés existants et d'amélioration de la qualité des produits. Autre remarque importante issue de ce rapport, les entreprises qui investissent dans les énergies renouvelables sont celles qui ont le plus bénéficié d'un accès élevé à de nouveaux marchés, tandis que celles adoptant des technologies plus économes en eau ont amélioré la qualité de leurs produits.