Sur le plan réglementaire, le Maroc obtient un score de 68,92 points, le plaçant parmi les pays affichant un environnement relativement solide pour les affaires. Ce score témoigne d'une législation qui favorise les activités commerciales, un élément crucial pour attirer les investisseurs.
Le pays se positionne dans la deuxième quintile en matière de services publics avec un score de 58,66. Les lacunes dans la fourniture de ces services, qui sont essentiels pour un système fiscal cohérent et complet, pourraient nuire à son attractivité auprès des investisseurs. L'amélioration de ce secteur est donc primordiale pour renforcer la confiance des acteurs économiques.
En ce qui concerne l'efficacité opérationnelle, le Maroc se situe dans le troisième quintile, un classement qui révèle une gestion relativement moins efficace des ressources et des processus d'affaires. Cette position met en lumière la nécessité d'améliorer les pratiques opérationnelles afin d'optimiser la productivité et la compétitivité des entreprises marocaines.
Le rapport souligne aussi l'accès au financement, qui s'avère être un point fort pour les entreprises marocaines. Un système judiciaire efficace, garantissant des recours en cas de non-respect des obligations, est associé à des niveaux d'investissement plus élevés, tant domestiques qu'étrangers.
A noter que ce rapport ne fournit pas un classement numérique précis pour chaque pays, mais il divise les économies en quintiles basés sur leurs performances. Le Maroc se situe dans une position intermédiaire, avec des opportunités d'amélioration, notamment dans le domaine de l'efficacité opérationnelle.
"B-Ready 2024" offre une évaluation approfondie de la préparation des économies à soutenir un environnement d'affaires favorable et compétitif, en analysant 50 pays à travers divers indicateurs. En fournissant des comparaisons internationales, il met en lumière les meilleures pratiques tout en identifiant les domaines nécessitant des améliorations, soulignant que même des économies en développement peuvent exceller dans certains aspects. Enfin, le rapport appelle les gouvernements à mettre en œuvre des réformes ciblées pour améliorer leur climat d'affaires, favorisant ainsi une croissance durable et une meilleure compétitivité sur la scène mondiale.