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Le Matin : Huawei a annoncé, à l’occasion de la tenue du MWC de Barcelone, un partenariat avec l’Unesco pour le renforcement des compétences de 10.000 formateurs en alphabétisation au Maroc. Pouvez-vous nous fournir plus de détails sur ce projet ?
Vicky Zhang-Adnane Benhalima : Huawei a rejoint l’Alliance mondiale pour l’alphabétisation (GAL) de l’Unesco en tant que membre associé l’année dernière. Dans le cadre de notre partenariat avec cette instance, nous avons décidé de prendre part à un projet ambitieux de formation des formateurs en alphabétisation au Maroc en proposant une formation technologique adaptée. Ce projet, déployé précédemment par l’Unesco dans d’autres pays tels que le Bangladesh, le Nigeria et l’Égypte, ambitionne au Maroc d’assurer l’encadrement de 10.000 enseignants, formateurs et gestionnaires de l’alphabétisation des adultes pour qu’ils soient à même de mieux utiliser la technologie dans l’enseignement de l’alphabétisation et dans leur développement professionnel. En capitalisant sur le retour d’expérience positif de ce projet éducatif lancé par l’Unesco dans plusieurs pays et sur le savoir-faire technologique de Huawei, ce programme promet d’apporter une valeur ajoutée significative aux bénéficiaires au Maroc.
Le projet s’étend sur deux ans à partir de cette année. Il se déroulera en deux phases. La première concerne l’UIL, qui travaillera en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation et les partenaires locaux intervenant dans le domaine de l’éducation afin de développer ensemble les cours destinés aux formateurs. L’objectif étant de leur fournir, pendant deux ans, des formations techniques adaptées pour les aider à améliorer leurs compétences numériques dans des disciplines telles que l’intelligence artificielle. Le calendrier de cette formation est donc déjà entamé avec le lancement du processus d’élaboration des cours. La formation des enseignants va démarrer dès le troisième trimestre de cette année et elle permettra d’assurer, in fine, la formation de 10.000 enseignants.
C’est d’ailleurs dans le même esprit que Huawei s’engage fortement en faveur de la formation au Maroc à travers d’autres initiatives, en ligne avec nos engagements RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise). Nous avons lancé, notamment, en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, le programme «Training the Trainers», conçu spécialement pour les professeurs en vue d’enrichir leurs compétences en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) et de leur permettre ainsi de transférer lesdites compétences aux étudiants. Ces formations qualifiantes de haut niveau, portées par nos experts, ont pour objectif de permettre aux professeurs de dispenser des cours répondant à l’actualité et aux besoins du marché dans des domaines tels le Big Data, le Cloud Computing et l’intelligence artificielle. Le programme a permis la formation de plus de 300 enseignants et 600 étudiants grâce à des modules de formation divers et variés.
Quelles sont les orientations stratégiques de Huawei aujourd’hui au Maroc ?
Avant de répondre à cette question, je voudrais vous donner un aperçu global de la vision du groupe et de son activité. Au Maroc, nous mettons en avant la vision et la mission que Huawei s’est fixée, à savoir «permettre l’accès aux technologies numériques de chaque personne, foyer et organisation. Pour un monde entièrement connecté et intelligent». C’est une vision globale que nous souhaitons mettre en œuvre au Maroc, un pays où nous sommes implantés depuis plus de 20 ans. Pour mener à bien cette mission, nous nous engageons à travailler en synergie avec nos diverses parties prenantes pour développer des solutions innovantes, au service d’un écosystème TIC plus performant et plus robuste. La principale activité de Huawei porte sur la fourniture de réseaux de télécommunication. Depuis notre implantation au Maroc en 2002, Huawei a réussi à construire un modèle de coopération solide et stable avec les opérateurs nationaux, en répondant avec succès à leurs attentes et à leurs défis spécifiques. De plus, nous apportons des solutions et services adaptés à l’ensemble de nos partenaires, que ce soit des petites, moyennes ou grandes entreprises ou bien encore des institutions gouvernementales. Par ailleurs, Huawei produit des appareils TIC connectés et s’active en faveur de plusieurs secteurs, dont celui de l’énergie numérique en plus de la technologie du Cloud et de l’industrie automobile.
Au Maroc, nous sommes animés par une vision stratégique claire, celle de soutenir l’ensemble de nos partenaires dans leurs processus de transformation numérique et de stimuler la transformation digitale de toutes les industries. Je peux citer dans ce sens l’industrie minière, l’industrie médicale, l’industrie du transport portuaire ainsi que l’éducation. Ce secteur en particulier connaît un développement fulgurant. Toutefois, Huawei ne peut agir seul. Nous avons besoin d’évoluer au sein d’un écosystème solide et en collaboration avec des partenaires locaux pour travailler et avancer ensemble.
Huawei, fort de son expertise, a développé un savoir-faire probant au Maroc notamment dans le domaine de «l’énergie numérique». Il s’agit de la production, du stockage, de la distribution et de la gestion de l’énergie verte. En effet, notre groupe dispose de solutions innovantes pour produire de l’électricité, pour la stocker à l’aide de batteries dotées d’une technologie très avancée et pour la distribuer. Huawei a mis en place des solutions adaptées pour une gestion intelligente et optimale de l’électricité afin de pallier des défaillances telles que la déperdition énergétique. Le Maroc dispose d’un grand potentiel énergétique, particulièrement en ce qui concerne l’énergie solaire photovoltaïque, les perspectives de coopération dans ce domaine sont très nombreuses et prometteuses.
Il y a aussi la technologie du «Cloud». En plus du fait que cette technologie présente l’avantage d’être relativement simple et rapide à mettre en place, nous combinons chez Huawei la puissance du stockage et celle du calcul. Notre plateforme est efficace et nous l’avons déjà développée au profit de plusieurs opérateurs. Nous sommes aujourd’hui en discussion avec les autorités compétentes pour la mise en place d’un Cloud national souverain qui peut être la pierre angulaire de tous les services numériques. Cela permettrait au pays de stocker et gérer toutes les informations numériques au niveau local.
Somme toute, nous sommes très confiants dans le potentiel de croissance du secteur des TIC au Maroc. Par conséquent, Huawei s’engage inlassablement à servir le marché marocain avec une offre avant-gardiste, adaptée et hautement qualitative. Nous travaillerons plus étroitement que jamais avec nos partenaires pour avoir une compréhension approfondie de leurs défis afin de les aider à les relever avec succès et à atteindre leur plein potentiel.
L’Afrique amorce la quatrième révolution industrielle. Quels sont selon vous les atouts du continent en termes de transformation numérique ? Pour vous, est-ce que la formation est un axe à privilégier au Maroc et en Afrique ?
L’Afrique est un continent au potentiel énorme, avec plus de 420 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans. La population jeune et pléthorique du continent africain constitue son principal atout. Selon les estimations des Nations unies, 30 millions de jeunes arriveront chaque année sur le marché du travail, d’ici 2030. Ce chiffre est considérable, et participe à augmenter les chances pour le continent d’aller au bout d’une révolution digitale, qui est d’ailleurs déjà en marche. En effet, l’Afrique est dotée d’une population jeune, massive, connectée et accoutumée aux initiatives entrepreneuriales. Le continent, pour rattraper son retard en matière d’infrastructures, a dû miser sur le digital parfois même plus rapidement que les autres régions du monde. Le terreau est, au vu de ces éléments, extrêmement favorable pour une transformation numérique d’ampleur. L’enjeu est maintenant de créer des emplois, en commençant par miser sur la formation de la force vive du continent : sa jeunesse.
Nous croyons fortement que la formation numérique des jeunes générations est un levier essentiel du développement local et continental. Ainsi, Huawei a formé plusieurs milliers personnes en Afrique au cours des dernières années, et ce uniquement grâce au programme Huawei ICT Academy. L’objectif : encourager les jeunes talents à profiter des infinies possibilités qu’offre le digital, et par la même occasion soutenir la croissance économique et le développement de leurs pays respectifs. Les programmes «Huawei ICT Competition» et «Seeds for the Future» sont animés par le même enjeu : assurer le transfert des compétences TIC grâce à une meilleure compréhension du numérique afin de préparer les talents locaux à relever les grands enjeux sociétaux de demain. À ce jour, les projets de formation et d’éducation des talents de Huawei ont été mis en œuvre dans plus de 150 pays et ont bénéficié à plus de 2,8 millions de personnes à l’échelle mondiale.
Vicky Zhang-Adnane Benhalima : Huawei a rejoint l’Alliance mondiale pour l’alphabétisation (GAL) de l’Unesco en tant que membre associé l’année dernière. Dans le cadre de notre partenariat avec cette instance, nous avons décidé de prendre part à un projet ambitieux de formation des formateurs en alphabétisation au Maroc en proposant une formation technologique adaptée. Ce projet, déployé précédemment par l’Unesco dans d’autres pays tels que le Bangladesh, le Nigeria et l’Égypte, ambitionne au Maroc d’assurer l’encadrement de 10.000 enseignants, formateurs et gestionnaires de l’alphabétisation des adultes pour qu’ils soient à même de mieux utiliser la technologie dans l’enseignement de l’alphabétisation et dans leur développement professionnel. En capitalisant sur le retour d’expérience positif de ce projet éducatif lancé par l’Unesco dans plusieurs pays et sur le savoir-faire technologique de Huawei, ce programme promet d’apporter une valeur ajoutée significative aux bénéficiaires au Maroc.
Le projet s’étend sur deux ans à partir de cette année. Il se déroulera en deux phases. La première concerne l’UIL, qui travaillera en collaboration avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation et les partenaires locaux intervenant dans le domaine de l’éducation afin de développer ensemble les cours destinés aux formateurs. L’objectif étant de leur fournir, pendant deux ans, des formations techniques adaptées pour les aider à améliorer leurs compétences numériques dans des disciplines telles que l’intelligence artificielle. Le calendrier de cette formation est donc déjà entamé avec le lancement du processus d’élaboration des cours. La formation des enseignants va démarrer dès le troisième trimestre de cette année et elle permettra d’assurer, in fine, la formation de 10.000 enseignants.
C’est d’ailleurs dans le même esprit que Huawei s’engage fortement en faveur de la formation au Maroc à travers d’autres initiatives, en ligne avec nos engagements RSE (responsabilité sociétale de l’entreprise). Nous avons lancé, notamment, en partenariat avec le ministère de l’Enseignement supérieur, de la recherche scientifique et de l’innovation, le programme «Training the Trainers», conçu spécialement pour les professeurs en vue d’enrichir leurs compétences en matière de technologies de l’information et de la communication (TIC) et de leur permettre ainsi de transférer lesdites compétences aux étudiants. Ces formations qualifiantes de haut niveau, portées par nos experts, ont pour objectif de permettre aux professeurs de dispenser des cours répondant à l’actualité et aux besoins du marché dans des domaines tels le Big Data, le Cloud Computing et l’intelligence artificielle. Le programme a permis la formation de plus de 300 enseignants et 600 étudiants grâce à des modules de formation divers et variés.
Quelles sont les orientations stratégiques de Huawei aujourd’hui au Maroc ?
Avant de répondre à cette question, je voudrais vous donner un aperçu global de la vision du groupe et de son activité. Au Maroc, nous mettons en avant la vision et la mission que Huawei s’est fixée, à savoir «permettre l’accès aux technologies numériques de chaque personne, foyer et organisation. Pour un monde entièrement connecté et intelligent». C’est une vision globale que nous souhaitons mettre en œuvre au Maroc, un pays où nous sommes implantés depuis plus de 20 ans. Pour mener à bien cette mission, nous nous engageons à travailler en synergie avec nos diverses parties prenantes pour développer des solutions innovantes, au service d’un écosystème TIC plus performant et plus robuste. La principale activité de Huawei porte sur la fourniture de réseaux de télécommunication. Depuis notre implantation au Maroc en 2002, Huawei a réussi à construire un modèle de coopération solide et stable avec les opérateurs nationaux, en répondant avec succès à leurs attentes et à leurs défis spécifiques. De plus, nous apportons des solutions et services adaptés à l’ensemble de nos partenaires, que ce soit des petites, moyennes ou grandes entreprises ou bien encore des institutions gouvernementales. Par ailleurs, Huawei produit des appareils TIC connectés et s’active en faveur de plusieurs secteurs, dont celui de l’énergie numérique en plus de la technologie du Cloud et de l’industrie automobile.
Au Maroc, nous sommes animés par une vision stratégique claire, celle de soutenir l’ensemble de nos partenaires dans leurs processus de transformation numérique et de stimuler la transformation digitale de toutes les industries. Je peux citer dans ce sens l’industrie minière, l’industrie médicale, l’industrie du transport portuaire ainsi que l’éducation. Ce secteur en particulier connaît un développement fulgurant. Toutefois, Huawei ne peut agir seul. Nous avons besoin d’évoluer au sein d’un écosystème solide et en collaboration avec des partenaires locaux pour travailler et avancer ensemble.
Huawei, fort de son expertise, a développé un savoir-faire probant au Maroc notamment dans le domaine de «l’énergie numérique». Il s’agit de la production, du stockage, de la distribution et de la gestion de l’énergie verte. En effet, notre groupe dispose de solutions innovantes pour produire de l’électricité, pour la stocker à l’aide de batteries dotées d’une technologie très avancée et pour la distribuer. Huawei a mis en place des solutions adaptées pour une gestion intelligente et optimale de l’électricité afin de pallier des défaillances telles que la déperdition énergétique. Le Maroc dispose d’un grand potentiel énergétique, particulièrement en ce qui concerne l’énergie solaire photovoltaïque, les perspectives de coopération dans ce domaine sont très nombreuses et prometteuses.
Il y a aussi la technologie du «Cloud». En plus du fait que cette technologie présente l’avantage d’être relativement simple et rapide à mettre en place, nous combinons chez Huawei la puissance du stockage et celle du calcul. Notre plateforme est efficace et nous l’avons déjà développée au profit de plusieurs opérateurs. Nous sommes aujourd’hui en discussion avec les autorités compétentes pour la mise en place d’un Cloud national souverain qui peut être la pierre angulaire de tous les services numériques. Cela permettrait au pays de stocker et gérer toutes les informations numériques au niveau local.
Somme toute, nous sommes très confiants dans le potentiel de croissance du secteur des TIC au Maroc. Par conséquent, Huawei s’engage inlassablement à servir le marché marocain avec une offre avant-gardiste, adaptée et hautement qualitative. Nous travaillerons plus étroitement que jamais avec nos partenaires pour avoir une compréhension approfondie de leurs défis afin de les aider à les relever avec succès et à atteindre leur plein potentiel.
L’Afrique amorce la quatrième révolution industrielle. Quels sont selon vous les atouts du continent en termes de transformation numérique ? Pour vous, est-ce que la formation est un axe à privilégier au Maroc et en Afrique ?
L’Afrique est un continent au potentiel énorme, avec plus de 420 millions de jeunes âgés de 15 à 35 ans. La population jeune et pléthorique du continent africain constitue son principal atout. Selon les estimations des Nations unies, 30 millions de jeunes arriveront chaque année sur le marché du travail, d’ici 2030. Ce chiffre est considérable, et participe à augmenter les chances pour le continent d’aller au bout d’une révolution digitale, qui est d’ailleurs déjà en marche. En effet, l’Afrique est dotée d’une population jeune, massive, connectée et accoutumée aux initiatives entrepreneuriales. Le continent, pour rattraper son retard en matière d’infrastructures, a dû miser sur le digital parfois même plus rapidement que les autres régions du monde. Le terreau est, au vu de ces éléments, extrêmement favorable pour une transformation numérique d’ampleur. L’enjeu est maintenant de créer des emplois, en commençant par miser sur la formation de la force vive du continent : sa jeunesse.
Nous croyons fortement que la formation numérique des jeunes générations est un levier essentiel du développement local et continental. Ainsi, Huawei a formé plusieurs milliers personnes en Afrique au cours des dernières années, et ce uniquement grâce au programme Huawei ICT Academy. L’objectif : encourager les jeunes talents à profiter des infinies possibilités qu’offre le digital, et par la même occasion soutenir la croissance économique et le développement de leurs pays respectifs. Les programmes «Huawei ICT Competition» et «Seeds for the Future» sont animés par le même enjeu : assurer le transfert des compétences TIC grâce à une meilleure compréhension du numérique afin de préparer les talents locaux à relever les grands enjeux sociétaux de demain. À ce jour, les projets de formation et d’éducation des talents de Huawei ont été mis en œuvre dans plus de 150 pays et ont bénéficié à plus de 2,8 millions de personnes à l’échelle mondiale.
