Le fameux projet de marché secondaire des créances en souffrance entrevoit le bout du tunnel. Selon le gouvernement de Bank Al-Maghrib (BAM), Abdellatif Jouahri, le texte de loi portant cette future plateforme devra être fin prêt d’ici la fin de cette année. Le gouverneur de la Banque centrale qui s’exprimait lors du point de presse à l’issue du conseil de l’institution, tenu le 19 mars, tient à préciser que ce projet est dans les 100 derniers mètres. «Très souvent, les 100 derniers mètres sont les plus difficiles et réservent parfois des complications», relève Jouahri qui affirme avoir tenu récemment une réunion avec toutes les parties prenantes de ce projet, dont le secteur bancaire, les sociétés de financement, les ministères de la Justice, du Commerce et des Finances et la présidence du Ministère public. «Nous avons pris dans ce cadre les remarques des uns et des autres afin de finaliser les conditions de cession des créances en souffrance à des tiers», révèle Jouahri.
Le processus de mise en place de la future structure de défaisance implique également la Direction générale des impôts (DGI) avec laquelle BAM mène également des discussions autour des aspects fiscaux de ce projet. «Bien sûr, la cession des créances sur ce marché sera contractuelle entre la banque qui cède et celui qui achète. Dans ce processus surgit le problème du provisionnement qui doit être fait ou pas. De toute façon, la DGI est autour de la table. J’espère que ce projet aboutit d’ici la fin de l’année. Je dis bien j’espère, car je me méfie toujours des 100 derniers mètres», détaille le wali de l’Institut d’émission qui salue au passage le pilote de ce projet, à savoir le secrétariat général du gouvernement (SGG). Selon les données de BAM, les créances en souffrance sont montées de 5,6% en 2023 et leur ratio à l’encours du crédit bancaire a marqué un recul à 8,6%. Dans le détail, la Banque centrale indique que ces créances se sont accrues de 6,5% pour les entreprises non financières privées et de 4,2% pour les ménages avec des ratios respectifs de 12,6 et 10%.
Pour cerner les différents aspects et enjeux qui entourent cette problématique liée à la circulation du cash, Jouahri affirme avoir chargé son département de recherche de mener une enquête. Celle-ci devra ainsi décrypter les différents facteurs pouvant expliquer la prédominance du cash. De même, la Banque centrale entend redoubler d’efforts dans son travail de sensibilisation du public en diffusant des capsules en darija et en amazigh sur l’importance et les avantages des transactions digitales. De même, souligne-t-il, l’appui de l’État est très important. En effet, l’État pourra contribuer à lutter contre l’utilisation du cash en digitalisant davantage les transferts et les aides octroyés aux citoyens à l’instar de ce que fait l’Inde. Rappelons qu’en 2023, la progression de la circulation fiduciaire a connu un ralentissement passant de 11,9 à 11,4%.
Le processus de mise en place de la future structure de défaisance implique également la Direction générale des impôts (DGI) avec laquelle BAM mène également des discussions autour des aspects fiscaux de ce projet. «Bien sûr, la cession des créances sur ce marché sera contractuelle entre la banque qui cède et celui qui achète. Dans ce processus surgit le problème du provisionnement qui doit être fait ou pas. De toute façon, la DGI est autour de la table. J’espère que ce projet aboutit d’ici la fin de l’année. Je dis bien j’espère, car je me méfie toujours des 100 derniers mètres», détaille le wali de l’Institut d’émission qui salue au passage le pilote de ce projet, à savoir le secrétariat général du gouvernement (SGG). Selon les données de BAM, les créances en souffrance sont montées de 5,6% en 2023 et leur ratio à l’encours du crédit bancaire a marqué un recul à 8,6%. Dans le détail, la Banque centrale indique que ces créances se sont accrues de 6,5% pour les entreprises non financières privées et de 4,2% pour les ménages avec des ratios respectifs de 12,6 et 10%.
La montée de la circulation du cash préoccupe Jouahri
La montée de la circulation du cash figure parmi les préoccupations de BAM. «Nous constatons en effet que le cash est en constante croissance année après année. Il y a quelques années, le rythme de croissance du cash ne dépassait pas les 6 à 7%. Un niveau acceptable d’ailleurs eu égard à la croissance démographique. Mais aujourd’hui, le cash affiche une progression de 11,5%. Un niveau qui est très élevé», s’alarme le wali de la Banque centrale. Face à cette situation, Jouahri affirme que l’ensemble de l’écosystème se mobilise afin de favoriser une digitalisation accrue des transactions commerciales. «Le fait est qu’il y a encore une certaine réticence vis-à-vis des transactions digitales et qui tient à des facteurs culturels», note le patron de BAM.Pour cerner les différents aspects et enjeux qui entourent cette problématique liée à la circulation du cash, Jouahri affirme avoir chargé son département de recherche de mener une enquête. Celle-ci devra ainsi décrypter les différents facteurs pouvant expliquer la prédominance du cash. De même, la Banque centrale entend redoubler d’efforts dans son travail de sensibilisation du public en diffusant des capsules en darija et en amazigh sur l’importance et les avantages des transactions digitales. De même, souligne-t-il, l’appui de l’État est très important. En effet, l’État pourra contribuer à lutter contre l’utilisation du cash en digitalisant davantage les transferts et les aides octroyés aux citoyens à l’instar de ce que fait l’Inde. Rappelons qu’en 2023, la progression de la circulation fiduciaire a connu un ralentissement passant de 11,9 à 11,4%.