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Malgré les conditions climatiques défavorables ayant affecté le développement des palmiers-dattiers, la production a connu une croissance remarquable. Cette augmentation est principalement attribuée à la mise en exploitation de nouvelles plantations.
Ainsi, la production est passée d’environ 90.000 tonnes de dattes en 2008-2009 à 108.000 tonnes en 2013-2014, pour finalement atteindre à 143.000 tonnes en 2019-2020 (avec une légère baisse en 2014-2015, la production ayant atteint seulement 92.000 tonnes). Pour la campagne agricole 2023-24, la production prévue de dattes est estimée à 115.000 tonnes, ce qui représente une augmentation de 6,5% par rapport aux 108.000 tonnes récoltées lors de la campagne 2022-23. Cette production proviendra d’une superficie de 50.900 hectares.
>> Lire aussi : Sidattes 2023, pour la réhabilitation et la promotion de la filière du palmier dattier
À l’évidence, cette réussite n’est pas le fruit du hasard. C’est le résultat des politiques menées par les autorités pour promouvoir le secteur phoenicicole, considéré comme une priorité dans la stratégie du ministère de l’Agriculture, en raison de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux sur les zones oasiennes. C’est pourquoi un contrat-programme pour le développement de cette filière a été signé en 2010 entre le gouvernement et l’interprofession FIMADATTES. Cette vision a été renforcée dans la cadre de la stratégie «Génération Green» par de nouvelles ambitions et de nouveaux objectifs, ayant fait l’objet d’un nouveau contrat-programme signé en mai dernier lors du Salon International de l’agriculture au Maroc (SIAM).
En effet, lors d’un débat organisé en marge de la 12e édition du Salon international des dattes, intitulé «Forum de l’investissement», El Mahdi Arrifi, directeur général de l’Agence pour le développement agricole (ADA), a souligné que la stratégie Génération Green accordait une grande importance à la filière phoenicicole. Il a expliqué qu’un nouveau contrat-programme pour la période 2021-2030 a été conclu entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle Maroc Dattes, avec un budget de 7,47 milliards de DH.
Ce contrat vise à réhabiliter les palmeraies traditionnelles, à étendre les plantations, à améliorer la productivité, la commercialisation, la transformation et les exportations. Plus concrètement, il s’agit de planter 5 millions de plants, d’étendre la superficie à 21.000 hectares, d’augmenter la production à 300.000 tonnes et d’accroître les exportations à 70.000 tonnes d’ici 2030.
>> Lire aussi : Génération Green : 5 millions de palmiers dattiers plantés à l'horizon 2030 (Sadiki)
Pour sa part, Asmae Hamzaoui, chef de service au ministère de l’Agriculture, a précisé qu’il était prévu de planter environ 40 catégories de variétés de dattes, ajoutant que d’autres objectifs ont été fixés. Il s’agit notamment de l’augmentation du taux d’emballage, de frigorification, de transformation et d’exportation. La même responsable a en outre fait part du projet de création de quatre marchés aux dattes dans les quatre régions de production et de labellisation de nouvelles espèces de dattes marocaines. On passera ainsi de 9 à 12 labels d’ici 2030, ce qui constitue une étape clé de la stratégie visant à créer une classe moyenne d’agriculteurs.
Toujours dans le cadre de la Génération Green, il est également envisagé de créer une dizaine d’unités de valorisation des déchets dans le secteur. À cet égard, un protocole d’accord a été signé en marge du Sidattes 2023 pour l’installation et le lancement d’un projet porté par l’investisseur «Marita Group». Ce projet consiste en la mise en place d’un complexe industriel pour la valorisation des déchets du palmier dattier et des dattes de moindre qualité dans la province d’Errachidia. Ce projet, d’un coût de 237 millions de dirhams, devrait créer 350 emplois directs et 1.100 emplois indirects sur une période de 5 ans.
Ainsi, la production est passée d’environ 90.000 tonnes de dattes en 2008-2009 à 108.000 tonnes en 2013-2014, pour finalement atteindre à 143.000 tonnes en 2019-2020 (avec une légère baisse en 2014-2015, la production ayant atteint seulement 92.000 tonnes). Pour la campagne agricole 2023-24, la production prévue de dattes est estimée à 115.000 tonnes, ce qui représente une augmentation de 6,5% par rapport aux 108.000 tonnes récoltées lors de la campagne 2022-23. Cette production proviendra d’une superficie de 50.900 hectares.
>> Lire aussi : Sidattes 2023, pour la réhabilitation et la promotion de la filière du palmier dattier
À l’évidence, cette réussite n’est pas le fruit du hasard. C’est le résultat des politiques menées par les autorités pour promouvoir le secteur phoenicicole, considéré comme une priorité dans la stratégie du ministère de l’Agriculture, en raison de ses impacts économiques, sociaux et environnementaux sur les zones oasiennes. C’est pourquoi un contrat-programme pour le développement de cette filière a été signé en 2010 entre le gouvernement et l’interprofession FIMADATTES. Cette vision a été renforcée dans la cadre de la stratégie «Génération Green» par de nouvelles ambitions et de nouveaux objectifs, ayant fait l’objet d’un nouveau contrat-programme signé en mai dernier lors du Salon International de l’agriculture au Maroc (SIAM).
En effet, lors d’un débat organisé en marge de la 12e édition du Salon international des dattes, intitulé «Forum de l’investissement», El Mahdi Arrifi, directeur général de l’Agence pour le développement agricole (ADA), a souligné que la stratégie Génération Green accordait une grande importance à la filière phoenicicole. Il a expliqué qu’un nouveau contrat-programme pour la période 2021-2030 a été conclu entre le gouvernement et la Fédération interprofessionnelle Maroc Dattes, avec un budget de 7,47 milliards de DH.
Ce contrat vise à réhabiliter les palmeraies traditionnelles, à étendre les plantations, à améliorer la productivité, la commercialisation, la transformation et les exportations. Plus concrètement, il s’agit de planter 5 millions de plants, d’étendre la superficie à 21.000 hectares, d’augmenter la production à 300.000 tonnes et d’accroître les exportations à 70.000 tonnes d’ici 2030.
>> Lire aussi : Génération Green : 5 millions de palmiers dattiers plantés à l'horizon 2030 (Sadiki)
Pour sa part, Asmae Hamzaoui, chef de service au ministère de l’Agriculture, a précisé qu’il était prévu de planter environ 40 catégories de variétés de dattes, ajoutant que d’autres objectifs ont été fixés. Il s’agit notamment de l’augmentation du taux d’emballage, de frigorification, de transformation et d’exportation. La même responsable a en outre fait part du projet de création de quatre marchés aux dattes dans les quatre régions de production et de labellisation de nouvelles espèces de dattes marocaines. On passera ainsi de 9 à 12 labels d’ici 2030, ce qui constitue une étape clé de la stratégie visant à créer une classe moyenne d’agriculteurs.
Toujours dans le cadre de la Génération Green, il est également envisagé de créer une dizaine d’unités de valorisation des déchets dans le secteur. À cet égard, un protocole d’accord a été signé en marge du Sidattes 2023 pour l’installation et le lancement d’un projet porté par l’investisseur «Marita Group». Ce projet consiste en la mise en place d’un complexe industriel pour la valorisation des déchets du palmier dattier et des dattes de moindre qualité dans la province d’Errachidia. Ce projet, d’un coût de 237 millions de dirhams, devrait créer 350 emplois directs et 1.100 emplois indirects sur une période de 5 ans.
