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Le département de l’Agriculture renforce le marché de commercialisation des semences et plants certifiés. Le ministère a ainsi accordé des agréments pour six sociétés spécialisées dans ce domaine. Il s’agit de Florimond Desprez Maghreb qui commercialisera des semences certifiées des céréales à paille, du maïs, des légumineuses alimentaires, fourragères et oléagineuses, de betteraves industrielles et fourragères, des semences standard de légumes et des plants certifiés de pommes de terre. Planasa Pépinière Maroc s’est vue également octroyer l’agrément du ministère pour commercialiser des semences et plants certifiés des rosacées à noyau et des plants certifiés des espèces à fruits rouges. Dans la commercialisation des plants certifiés de vigne, le ministère a donné son agrément à la société Extra Serres. Le marché accueille aussi l’entreprise Noble Agribusiness qui a décroché l’agrément de l’Agriculture pour commercialiser des semences certifiées du maïs, des légumineuses alimentaires, fourragères et oléagineuses, des semences standard de légumes et des plants certifiés de pommes de terre.
La liste des nouveaux acteurs agréés compte également la société Marbar Chimie qui commercialisera des semences certifiées de betteraves industrielles et fourragères et l’entreprise Costa-Gri, spécialisée dans la vente de semences standard de légumes. La durée de validité des agréments accordés est de cinq ans. Ils peuvent être renouvelés pour la même durée à condition que la demande de renouvellement soit formulée 6 mois, au moins, avant l’expiration de sa validité. Le marché des semences au Maroc a de beaux jours devant lui. Selon une analyse du cabinet international Mordor Intelligence, le secteur des semences devrait afficher une croissance en moyenne annuelle de 2,1% sur la période 2024-2029.Selon ce cabinet, le système semencier marocain est très fragmenté comprenant des producteurs de semences nationaux et étrangers, des associations de producteurs, des importateurs et exportateurs de semences et de matériel végétal, en plus des instituts de recherche. Pour rappel, l’importation et la commercialisation des semences sont régies par les dispositions de l’arrêté n°966-93 du 20 avril 1993. Cet arrêté prévoit notamment que l’établissement doit être agréé et que la variété de semence doit être inscrite au catalogue officiel ou sur les listes provisoires.
De même, les semences doivent être certifiées selon le schéma OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et répondre aux normes CEE (Communauté économique européenne) ou être de catégorie standard pour les espèces potagères. L’arrêté prévoit également pour les nouvelles variétés, l’introduction de quantités limitées en vue de leur expérimentation. Le Royaume produit également des semences à l’échelle locale. Selon les données de l’Agriculture, la superficie emblavée en semences certifiées, toutes espèces confondues, occupe 1,5 million d’ha, soit 25% de la superficie agricole utile nationale (SAU). La filière contribue pour 4% du chiffre d’affaires agricole, soit 4,2 millions de dirhams, et pour 0,4% de l’emploi dans le secteur agricole, soit 2 millions journées de travail par an. Entre 2008 et 2019, la superficie de multiplication des semences céréalières a augmenté de 34% avec des disponibilités qui ont été multipliées par 2,3 au cours de la même période. En dix ans, les ventes ont également été tirées vers le haut avec une croissance de 80%.
Ces réalisations positives ont été marquées par une utilisation accrue des semences céréalières certifiées dont l’usage a connu une hausse de 91%. Par ailleurs, la valeur ajoutée des semences céréalières est passée de 334 millions de DH en 2007 à 499 millions en 2019. Une performance qui touche également la création d’emplois. Ces derniers étaient de 927.000 journées de travail par an en 2008, contre 1,56 million en 2019.
La liste des nouveaux acteurs agréés compte également la société Marbar Chimie qui commercialisera des semences certifiées de betteraves industrielles et fourragères et l’entreprise Costa-Gri, spécialisée dans la vente de semences standard de légumes. La durée de validité des agréments accordés est de cinq ans. Ils peuvent être renouvelés pour la même durée à condition que la demande de renouvellement soit formulée 6 mois, au moins, avant l’expiration de sa validité. Le marché des semences au Maroc a de beaux jours devant lui. Selon une analyse du cabinet international Mordor Intelligence, le secteur des semences devrait afficher une croissance en moyenne annuelle de 2,1% sur la période 2024-2029.Selon ce cabinet, le système semencier marocain est très fragmenté comprenant des producteurs de semences nationaux et étrangers, des associations de producteurs, des importateurs et exportateurs de semences et de matériel végétal, en plus des instituts de recherche. Pour rappel, l’importation et la commercialisation des semences sont régies par les dispositions de l’arrêté n°966-93 du 20 avril 1993. Cet arrêté prévoit notamment que l’établissement doit être agréé et que la variété de semence doit être inscrite au catalogue officiel ou sur les listes provisoires.
De même, les semences doivent être certifiées selon le schéma OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques) et répondre aux normes CEE (Communauté économique européenne) ou être de catégorie standard pour les espèces potagères. L’arrêté prévoit également pour les nouvelles variétés, l’introduction de quantités limitées en vue de leur expérimentation. Le Royaume produit également des semences à l’échelle locale. Selon les données de l’Agriculture, la superficie emblavée en semences certifiées, toutes espèces confondues, occupe 1,5 million d’ha, soit 25% de la superficie agricole utile nationale (SAU). La filière contribue pour 4% du chiffre d’affaires agricole, soit 4,2 millions de dirhams, et pour 0,4% de l’emploi dans le secteur agricole, soit 2 millions journées de travail par an. Entre 2008 et 2019, la superficie de multiplication des semences céréalières a augmenté de 34% avec des disponibilités qui ont été multipliées par 2,3 au cours de la même période. En dix ans, les ventes ont également été tirées vers le haut avec une croissance de 80%.
Ces réalisations positives ont été marquées par une utilisation accrue des semences céréalières certifiées dont l’usage a connu une hausse de 91%. Par ailleurs, la valeur ajoutée des semences céréalières est passée de 334 millions de DH en 2007 à 499 millions en 2019. Une performance qui touche également la création d’emplois. Ces derniers étaient de 927.000 journées de travail par an en 2008, contre 1,56 million en 2019.
