Opération stratégique chez le groupe OCP. Le géant phosphatier a signé, le 20 février à Rabat, trois accords de prêt d’un montant total de 188 millions de dollars. Ces prêts serviront au financement de l’ambitieux Programme d’investissement vert porté par le groupe. Le premier prêt, d’un montant de 150 millions de dollars provenant des ressources de la Banque africaine de développement (BAD), et le deuxième portant sur 18 millions de dollars provenant des ressources du Fonds climatique Canada-BAD, serviront au financement de la construction de trois usines modulaires de dessalement d’eau de mer.
Ces usines du groupe OCP, disposeront d’une capacité annuelle totale de 110 millions de m3. Outre une autonomie des sites industriels et miniers du groupe en eau non conventionnelle, le projet permettra de fournir jusqu’à 75 millions de m3 d’eau potable aux villes de Safi, El Jadida et les zones voisinant les usines de Safi et Jorf du groupe OCP. Plus de 1,5 million de personnes bénéficieront de cette eau potable. Le troisième prêt, d’un montant de 20 millions de dollars provenant des ressources du Fonds pour les technologies propres, servira au financement de systèmes de stockage d’énergie générée par des sources renouvelables. Ces systèmes alimenteront en énergie des usines de dessalement et d’autres unités productives du Groupe OCP.
« Ce financement est un exemple du soutien que la BAD, le Fonds climatique Canada-BAD (CACF) et le Fonds pour les technologies propres (CTF) entendent apporter à la lutte contre le changement climatique, tant en termes d'adaptation que d'atténuation de ses effets », explique la banque panafricaine. Il vise également à soutenir les populations les plus vulnérables, entre autres, par l’approvisionnement en eau potable et par la création d'emplois, y compris pour les jeunes et les femmes, ainsi qu'en milieu rural. Rappelons que ces projets constituent des composantes essentielles du Programme d’investissement vert du géant phosphatier et font partie du Plan d’urgence pour l’approvisionnement en eau potable initié par le Royaume.
Les accords de financement ont été signés par Ousmane Fall, directeur du département de l’Industrialisation et du développement du commerce de la BAD et Karim Lotfi Senhadji, directeur financier du groupe OCP. Des représentants du gouvernement du Canada ont également assisté à la signature du contrat, actant la contribution du CACF et renforçant les engagements communs contre le changement climatique et pour l’autonomisation des femmes. En outre, la clôture de cette opération de financement représente le premier financement non souverain signé dans le cadre du CACF. Ils renforcent le partenariat de long terme entre la BAD et le Royaume du Maroc dans ses efforts pour faire face aux défis du changement climatique. « Nous sommes fiers d’être associés à cet ambitieux projet qui apporte une réponse stratégique au stress hydrique qui s’amplifie au Maroc.
Le projet permettra également d’optimiser la gestion de la ressource hydrique dans les activités industrielles de l’OCP en utilisant de l’eau de mer dessalée », souligne le responsable du bureau-pays de la BAD au Maroc, Achraf Tarsim. Karim Lotfi Senhadji, directeur financier du groupe OCP affirme, pour sa part, que ces prêts représentent des contributions significatives au programme d'investissement de 13 milliards de dollars de 2023 à 2027 porté par l’opérateur phosphatier. « Nos objectifs de durabilité visent à atteindre 100 % d’eau non conventionnelle d’ici 2024, 100 % d'énergie renouvelable d’ici 2027, l’autosuffisance en ammoniac vert d'ici 2032 et la neutralité carbone totale d’ici 2040 », détaille le responsable. Rappelons que depuis 1978, plus de 180 opérations dans différents secteurs ont été déployées par la BAD au Maroc, pour un total de 12 milliards d’euros.
Ces usines du groupe OCP, disposeront d’une capacité annuelle totale de 110 millions de m3. Outre une autonomie des sites industriels et miniers du groupe en eau non conventionnelle, le projet permettra de fournir jusqu’à 75 millions de m3 d’eau potable aux villes de Safi, El Jadida et les zones voisinant les usines de Safi et Jorf du groupe OCP. Plus de 1,5 million de personnes bénéficieront de cette eau potable. Le troisième prêt, d’un montant de 20 millions de dollars provenant des ressources du Fonds pour les technologies propres, servira au financement de systèmes de stockage d’énergie générée par des sources renouvelables. Ces systèmes alimenteront en énergie des usines de dessalement et d’autres unités productives du Groupe OCP.
« Ce financement est un exemple du soutien que la BAD, le Fonds climatique Canada-BAD (CACF) et le Fonds pour les technologies propres (CTF) entendent apporter à la lutte contre le changement climatique, tant en termes d'adaptation que d'atténuation de ses effets », explique la banque panafricaine. Il vise également à soutenir les populations les plus vulnérables, entre autres, par l’approvisionnement en eau potable et par la création d'emplois, y compris pour les jeunes et les femmes, ainsi qu'en milieu rural. Rappelons que ces projets constituent des composantes essentielles du Programme d’investissement vert du géant phosphatier et font partie du Plan d’urgence pour l’approvisionnement en eau potable initié par le Royaume.
Les accords de financement ont été signés par Ousmane Fall, directeur du département de l’Industrialisation et du développement du commerce de la BAD et Karim Lotfi Senhadji, directeur financier du groupe OCP. Des représentants du gouvernement du Canada ont également assisté à la signature du contrat, actant la contribution du CACF et renforçant les engagements communs contre le changement climatique et pour l’autonomisation des femmes. En outre, la clôture de cette opération de financement représente le premier financement non souverain signé dans le cadre du CACF. Ils renforcent le partenariat de long terme entre la BAD et le Royaume du Maroc dans ses efforts pour faire face aux défis du changement climatique. « Nous sommes fiers d’être associés à cet ambitieux projet qui apporte une réponse stratégique au stress hydrique qui s’amplifie au Maroc.
Le projet permettra également d’optimiser la gestion de la ressource hydrique dans les activités industrielles de l’OCP en utilisant de l’eau de mer dessalée », souligne le responsable du bureau-pays de la BAD au Maroc, Achraf Tarsim. Karim Lotfi Senhadji, directeur financier du groupe OCP affirme, pour sa part, que ces prêts représentent des contributions significatives au programme d'investissement de 13 milliards de dollars de 2023 à 2027 porté par l’opérateur phosphatier. « Nos objectifs de durabilité visent à atteindre 100 % d’eau non conventionnelle d’ici 2024, 100 % d'énergie renouvelable d’ici 2027, l’autosuffisance en ammoniac vert d'ici 2032 et la neutralité carbone totale d’ici 2040 », détaille le responsable. Rappelons que depuis 1978, plus de 180 opérations dans différents secteurs ont été déployées par la BAD au Maroc, pour un total de 12 milliards d’euros.