L’Agence nationale des ports (ANP) s’apprête à franchir une nouvelle étape dans le projet de transfert du port de pêche de Jorf Lasfar vers un site avoisinant. L’Institution planche ainsi sur la réalisation des études d’impact environnemental et social (EIES) relatives à cette opération stratégique, appelée à redessiner l’organisation portuaire et halieutique de cette zone industrielle majeure. Les études à mener visent à évaluer de manière approfondie les impacts potentiels du projet, aussi bien sur l’environnement naturel que sur les populations et activités socioéconomiques concernées, notamment les professionnels de la pêche artisanale et côtière. Le fait est que le port de Jorf Lasfar, qui abrite l’un des plus importants complexes industriels et énergétiques du Royaume, connaît une cohabitation de plus en plus délicate entre les activités industrielles lourdes et les usages halieutiques. Le transfert du port de pêche vers un site proche s’inscrit ainsi dans une logique de meilleure organisation spatiale, de sécurisation des opérations portuaires et de modernisation des infrastructures dédiées à la pêche.
L’ANP entend, à travers ce projet, améliorer les conditions d’exploitation du port de pêche, renforcer la sécurité maritime et réduire les conflits d’usage, tout en accompagnant la dynamique de développement industriel de Jorf Lasfar. Le marché des études d’impact social et environnemental prévu par l’ANP couvre un périmètre large. Sur le plan environnemental, l’étude devra analyser les impacts potentiels sur les milieux marin et côtier, la qualité des eaux, les écosystèmes, la biodiversité, ainsi que les nuisances liées aux travaux et à l’exploitation future du nouveau site. Le volet social n’est pas en reste. Il s’agira notamment d’identifier et d’évaluer les répercussions du projet sur les pêcheurs, mareyeurs, commerçants et autres acteurs locaux, en termes de revenus, d’emploi, de conditions de travail et d’accès aux infrastructures. Des mesures d’atténuation, de compensation et d’accompagnement social devront être proposées afin d’assurer l’adhésion des parties prenantes et la soutenabilité du projet. Le lancement de ces études constitue un préalable indispensable avant toute décision finale sur le site d’accueil du nouveau port de pêche et sur les modalités concrètes de son transfert. Il traduit la volonté de l’ANP d’anticiper les risques, de sécuriser le projet sur les plans réglementaire et social, et d’inscrire cette opération dans une approche de développement durable.
À terme, le transfert du port de pêche de Jorf Lasfar pourrait ainsi ouvrir la voie à des infrastructures halieutiques plus modernes et mieux intégrées, tout en accompagnant la montée en puissance de l’un des pôles industriels les plus stratégiques du pays.
L’ANP entend, à travers ce projet, améliorer les conditions d’exploitation du port de pêche, renforcer la sécurité maritime et réduire les conflits d’usage, tout en accompagnant la dynamique de développement industriel de Jorf Lasfar. Le marché des études d’impact social et environnemental prévu par l’ANP couvre un périmètre large. Sur le plan environnemental, l’étude devra analyser les impacts potentiels sur les milieux marin et côtier, la qualité des eaux, les écosystèmes, la biodiversité, ainsi que les nuisances liées aux travaux et à l’exploitation future du nouveau site. Le volet social n’est pas en reste. Il s’agira notamment d’identifier et d’évaluer les répercussions du projet sur les pêcheurs, mareyeurs, commerçants et autres acteurs locaux, en termes de revenus, d’emploi, de conditions de travail et d’accès aux infrastructures. Des mesures d’atténuation, de compensation et d’accompagnement social devront être proposées afin d’assurer l’adhésion des parties prenantes et la soutenabilité du projet. Le lancement de ces études constitue un préalable indispensable avant toute décision finale sur le site d’accueil du nouveau port de pêche et sur les modalités concrètes de son transfert. Il traduit la volonté de l’ANP d’anticiper les risques, de sécuriser le projet sur les plans réglementaire et social, et d’inscrire cette opération dans une approche de développement durable.
À terme, le transfert du port de pêche de Jorf Lasfar pourrait ainsi ouvrir la voie à des infrastructures halieutiques plus modernes et mieux intégrées, tout en accompagnant la montée en puissance de l’un des pôles industriels les plus stratégiques du pays.
