Le gouvernement aspire à ce que les énergies renouvelables deviennent à horizon 2027 la première source de production électrique au Maroc. L’objectif de 52%, du mix électrique, fixé pour 2030 devra donc être atteint d’ici 4 ans. Cette ambition est-elle réalisable sachant que le rendez-vous 2020 a été raté pour le premier objectif de 42% ? Les derniers chiffres fraîchement dévoilés montrent que le programme de développement des énergies renouvelables s’accélère, suite aux Instructions Royales, et compte tenu des nouveaux enjeux liés notamment aux besoins de décarbonation de l’économie et de disponibilité d’énergie à bas coût pour accompagner la dynamique d’investissement.
Ainsi, après avoir franchi la barre des 4.000 mégawatts (MW) en 2021 et atteindre 4.154 MW en 2022, la capacité en énergies renouvelables (EnR) s’est renforcée, selon nos informations, à environ 4.600 MW à fin 2023. Soit une part EnR de près de 40% du mix électrique national, contre environ 37% à fin 2022.
À noter que l’année 2023 a connu la mise en service du parc éolien Boujdour de 300 MW (dans le cadre du programme éolien intégré de 850 MW), ainsi que le projet «Aftissat 2» de 200 MW (dans le cadre de la loi n° 13-09). Sur cette puissance globale en EnR de 4.600 MW, environ 2.000 MW sont issus des projets éoliens. L’éolien a donc dépassé en 2023, et c’est une première au Maroc, la capacité hydroélectrique de 1.770 MW résultant des usines hydrauliques (1.306 MW) et des stations de transfert d’énergie par pompage (STEP : 464 MW).
Globalement, le portefeuille des projets EnR à réaliser par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) et le secteur privé (loi n° 13-09) entre 2023 et 2027 concerne une capacité additionnelle de 4.128 MW : 2.625 MW en projets solaires et 1.503 MW en projets éoliens. Il faut dire que le programme éolien s’accélère. De plus, dans le cadre du Plan éolien Nassim, plus de 1.400 MW de projets seront développés par Masen. À commencer par le projet «Nassim Koudia Al Baida», initié par Masen en partenariat avec Futuren (une filiale d’EDF Renouvelables).
Pour rappel, ce projet vise à doubler la capacité de Koudia Al Baida de 50 à 100 MW grâce au Repowering.
Pour rappel, Koudia Al Baida est le premier parc éolien du Maroc et de tout le continent. Il a été mis en service en 2000 par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) avec une capacité de 50 MW sur la base de 84 éoliennes. Le repowering implique le démantèlement des turbines existantes pour les remplacer par des éoliennes de nouvelle génération au rendement plus élevé. Ainsi, Koudia Al Baida accueillera 20 éoliennes, d’une capacité individuelle de sortie de 5 MW, produisant une puissance totale de 100 MW.
Selon nos informations, la première tranche comprenant 7 éoliennes, devra être mise en exploitation commerciale fin mars 2024. La deuxième tranche sera opérationnelle vers mi-avril 2024 (comprenant 6 éoliennes) alors que la troisième phase est prévue pour mi-mai 2024 (comprenant 7 éoliennes).
La production d’électricité du projet Nassim Koudia Al Baida couvrira les besoins de consommation d’environ 420.000 habitants et évitera l’émission de l’équivalent de 331.347 tonnes de CO2 par an (sur la base d’une production estimée de 445 GWh/an. À souligner que Masen est cours de recrutement d’un conseiller en finance carbone pour le projet «Nassim Koudia Al Baida».
Pour ce qui est du solaire, outre le programme du Groupe OCP et du secteur privé, des projets sont en cours de développement par Masen. Il s’agit notamment du projet Noor-Midelt 1 (environ 795 MW), Noor-Midelt 2 (400 MW) et Noor-Midelt 3 (400 MW).
Par ailleurs, pour l’énergie hydroélectrique, l’année 2024 devra être marquée par la mise en service de la STEP d’Abdelmoumen de 350 MW.
Ainsi, après avoir franchi la barre des 4.000 mégawatts (MW) en 2021 et atteindre 4.154 MW en 2022, la capacité en énergies renouvelables (EnR) s’est renforcée, selon nos informations, à environ 4.600 MW à fin 2023. Soit une part EnR de près de 40% du mix électrique national, contre environ 37% à fin 2022.
À noter que l’année 2023 a connu la mise en service du parc éolien Boujdour de 300 MW (dans le cadre du programme éolien intégré de 850 MW), ainsi que le projet «Aftissat 2» de 200 MW (dans le cadre de la loi n° 13-09). Sur cette puissance globale en EnR de 4.600 MW, environ 2.000 MW sont issus des projets éoliens. L’éolien a donc dépassé en 2023, et c’est une première au Maroc, la capacité hydroélectrique de 1.770 MW résultant des usines hydrauliques (1.306 MW) et des stations de transfert d’énergie par pompage (STEP : 464 MW).
Globalement, le portefeuille des projets EnR à réaliser par l’Agence marocaine pour l’énergie durable (Masen) et le secteur privé (loi n° 13-09) entre 2023 et 2027 concerne une capacité additionnelle de 4.128 MW : 2.625 MW en projets solaires et 1.503 MW en projets éoliens. Il faut dire que le programme éolien s’accélère. De plus, dans le cadre du Plan éolien Nassim, plus de 1.400 MW de projets seront développés par Masen. À commencer par le projet «Nassim Koudia Al Baida», initié par Masen en partenariat avec Futuren (une filiale d’EDF Renouvelables).
Pour rappel, ce projet vise à doubler la capacité de Koudia Al Baida de 50 à 100 MW grâce au Repowering.
Pour rappel, Koudia Al Baida est le premier parc éolien du Maroc et de tout le continent. Il a été mis en service en 2000 par l’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) avec une capacité de 50 MW sur la base de 84 éoliennes. Le repowering implique le démantèlement des turbines existantes pour les remplacer par des éoliennes de nouvelle génération au rendement plus élevé. Ainsi, Koudia Al Baida accueillera 20 éoliennes, d’une capacité individuelle de sortie de 5 MW, produisant une puissance totale de 100 MW.
Selon nos informations, la première tranche comprenant 7 éoliennes, devra être mise en exploitation commerciale fin mars 2024. La deuxième tranche sera opérationnelle vers mi-avril 2024 (comprenant 6 éoliennes) alors que la troisième phase est prévue pour mi-mai 2024 (comprenant 7 éoliennes).
La production d’électricité du projet Nassim Koudia Al Baida couvrira les besoins de consommation d’environ 420.000 habitants et évitera l’émission de l’équivalent de 331.347 tonnes de CO2 par an (sur la base d’une production estimée de 445 GWh/an. À souligner que Masen est cours de recrutement d’un conseiller en finance carbone pour le projet «Nassim Koudia Al Baida».
Pour ce qui est du solaire, outre le programme du Groupe OCP et du secteur privé, des projets sont en cours de développement par Masen. Il s’agit notamment du projet Noor-Midelt 1 (environ 795 MW), Noor-Midelt 2 (400 MW) et Noor-Midelt 3 (400 MW).
Par ailleurs, pour l’énergie hydroélectrique, l’année 2024 devra être marquée par la mise en service de la STEP d’Abdelmoumen de 350 MW.