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À l’ouverture du forum, Aziz Qadiri, président du Conseil stratégique de l’ESCA Ecole de Management, a réaffirmé la mission de l’école : « faire de la formation un catalyseur de transformation », soulignant le rôle central que joue le Casablanca Climate Leadership Forum dans la mise en œuvre concrète de cette ambition. Ce forum, a-t-il précisé, « est devenu un rendez-vous essentiel où les idées se transforment en action », en réunissant chercheurs, industriels, décideurs publics et institutions financières autour de la transition climatique.
Inscrit dans le réseau Business Schools for Climate Leadership Africa (BS4CL), le CCLF 2025 illustre la volonté des écoles de management africaines d’unir leurs efforts pour faire de l’éducation un levier structurant face aux enjeux du changement climatique.
Saïd Mouline, Directeur Général de l’Agence Marocaine de Sûreté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques (AMSSNuR), a souligné l’urgence d’une transition énergétique juste en Afrique. « L’Afrique est l’un des continents les plus touchés par le dérèglement climatique, mais pas celui qui en est responsable », a-t-il déclaré. Il a évoqué les discussions en cours à la COP de Belém et plaidé pour une accélération de la décarbonation grâce à des « solutions africaines pour les pays africains ». L’exemple marocain en matière d’énergies renouvelables et d’industrialisation verte a servi de référence : 70% des composants d’éoliennes sont désormais fabriqués localement. Il a également insisté sur la nécessité de développer l’accès à l’électricité pour les 600 millions d’Africains encore non connectés, d’installer un cadre de gouvernance solide pour les technologies sensibles comme le nucléaire, et de mobiliser des financements verts à long terme. Pour lui, « avec une stratégie claire, une gouvernance solide et les bons financements, nous pouvons transformer notre continent ».
Mais pour être efficace, elle nécessite une gouvernance repensée : intégration des enjeux climatiques dans la stratégie d’entreprise, création de comités spécialisés, renforcement des compétences managériales, et adoption d’une culture de l’éco-performance dans toutes les fonctions (achats, RH, logistique...).
De l’éco-conception à la circularité des produits, les initiatives présentées ont illustré comment la transition climatique se traduit concrètement dans les pratiques industrielles et managériales, au-delà des seuls engagements symboliques.
Inscrit dans le réseau Business Schools for Climate Leadership Africa (BS4CL), le CCLF 2025 illustre la volonté des écoles de management africaines d’unir leurs efforts pour faire de l’éducation un levier structurant face aux enjeux du changement climatique.
Saïd Mouline, Directeur Général de l’Agence Marocaine de Sûreté et de Sécurité Nucléaires et Radiologiques (AMSSNuR), a souligné l’urgence d’une transition énergétique juste en Afrique. « L’Afrique est l’un des continents les plus touchés par le dérèglement climatique, mais pas celui qui en est responsable », a-t-il déclaré. Il a évoqué les discussions en cours à la COP de Belém et plaidé pour une accélération de la décarbonation grâce à des « solutions africaines pour les pays africains ». L’exemple marocain en matière d’énergies renouvelables et d’industrialisation verte a servi de référence : 70% des composants d’éoliennes sont désormais fabriqués localement. Il a également insisté sur la nécessité de développer l’accès à l’électricité pour les 600 millions d’Africains encore non connectés, d’installer un cadre de gouvernance solide pour les technologies sensibles comme le nucléaire, et de mobiliser des financements verts à long terme. Pour lui, « avec une stratégie claire, une gouvernance solide et les bons financements, nous pouvons transformer notre continent ».
Pourquoi et comment les entreprises décarbonisent
L’édition 2025 du CCLF a mis en lumière les raisons de l’engagement croissant des entreprises dans la décarbonation : urgence climatique, pression réglementaire, nouveaux marchés bas-carbone, attentes des consommateurs et impératifs de compétitivité. Cette transformation ouvre des perspectives économiques majeures dans des secteurs comme l’énergie verte, la capture de carbone ou l’innovation durable.Mais pour être efficace, elle nécessite une gouvernance repensée : intégration des enjeux climatiques dans la stratégie d’entreprise, création de comités spécialisés, renforcement des compétences managériales, et adoption d’une culture de l’éco-performance dans toutes les fonctions (achats, RH, logistique...).
De l’éco-conception à la circularité des produits, les initiatives présentées ont illustré comment la transition climatique se traduit concrètement dans les pratiques industrielles et managériales, au-delà des seuls engagements symboliques.
