Ici, on investit ! Le ton est donné par le groupe Attijariwafa bank pour cette septième édition du Forum international Afrique Développement (FIAD 2024), placée sous le Haut Patronage de S.M. le Roi et organisée à travers le Club Afrique Développement du groupe et en partenariat avec le Fonds panafricain Al Mada. Objectif : Offrir un espace d’affaires pour stimuler la dynamique économique intra-africaine et le développement durable du continent africain via la concrétisation de partenariats pérennes.
Fort de six précédentes éditions organisées depuis 2010, le FIAD est devenu la plateforme de référence du secteur privé africain en matière d’échanges, d’investissements et de coopération intra-africaine. Inaugurant cette nouvelle édition, devant une salle comble, le président-directeur général du Groupe Attijariwafa bank, Mohamed El Kettani, a rappelé que cet événement permettait d’unir les forces communes des acteurs africains et de travailler en intelligence collective pour garantir un avenir meilleur pour le continent. «L’Afrique est notre pays à tous, son développement est notre responsabilité. Cette Afrique qui porte bien son identité plurielle est un vaste continent doté d’importantes ressources qui garantissent un avenir meilleur pour ses habitants», souligne M. Kettani.
Ressources minières, agriculture, énergies renouvelables, ressources humaines, diaspora engagée... le continent a tous les atouts pour développer le commerce et les investissements intra-africains pour propulser le continent vers un avenir prospère. «Continent jeune, l’Afrique connaît actuellement d’importantes transitions qui la projettent vers un meilleur avenir. C’est une Afrique en pleines transformations qui se déploient à travers de grands chantiers de développement et des ambitions partagées. Le continent est donc bien positionné pour devenir un moteur de développement. Et pour réaliser son plein potentiel, la transformation durable de ces atouts doit s’appuyer sur des politiques disruptives et inclusives, des investissements stratégiques et une allocation optimisée des ressources», souligne le PDG du Groupe Attijariwafa bank.
Riche de ses ambitions, le continent traîne toutefois quelques difficultés et défis qu’il va falloir relever. L’un de ces principaux défis, comme l’a relevé M. Kettani, est la création d’emplois pour la jeunesse africaine, en transformant le dividende démographique en un moteur de croissance économique, ce qui implique des investissements accrus dans l’éducation et la formation professionnelle, la promotion de l’inclusion et de l’entrepreneuriat, notamment féminin, et la réduction de la fracture numérique en faisant du digital un véritable facteur de développement.
Un autre défi du continent, et non des moindres, est l’investissement dans les infrastructures, notamment l’énergie, le transport, la mobilité, l’eau, la transformation digitale et l’urbanisation, pour soutenir la croissance et améliorer la qualité de vie des citoyens africains.
La transition énergétique et la gestion rationnelle de l’eau sont aussi des défis cruciaux face au changement climatique, à la nécessité d’assurer un accès universel à l’eau et à l’énergie, a-t-il noté, estimant que l’Afrique devrait capitaliser sur ses ressources en énergie renouvelable pour les rendre accessibles à tous et investir davantage dans le commerce intra-africain pour se positionner comme un acteur clé de l’économie mondiale.
Intervenant à l’ouverture de ce Forum, le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, a souligné la nécessité de consolider les investissements en Afrique pour faciliter l’intégration régionale et d’investir avec une conscience claire des enjeux et des opportunités à venir. Il a, parallèlement, fait remarquer que le Maroc, en créant des conditions favorables et en améliorant continuellement l’environnement des affaires, a prouvé qu’il pouvait offrir des services de classe mondiale, rivalisant avec les meilleurs standards internationaux.
Le ministre a, à cet effet, précisé que le Maroc transformait 85% de ses exportations en produits finis et 90% des revenus de la principale ressource minière, les phosphates, proviennent de produits transformés, notant que le Royaume a ainsi démontré une productivité mondiale exceptionnelle dans certains secteurs où il était inexistant il y a 15 ans. Et d’ajouter que le Maroc a également fait des progrès significatifs en matière de logistique, avec le premier port de la Méditerranée et le quatrième port le plus performant au monde.
Pour sa part, le secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), Wamkele Mene, a fait valoir que l’investissement dans les secteurs manufacturiers et industriels était essentiel pour construire des chaînes de valeur régionales conduisant à la production de biens qui répondent aux normes continentales et internationales afin de favoriser le commerce intra-africain.
Pour M. Mene, les investissements dans les infrastructures et la logistique sont nécessaires pour le commerce transfrontalier et l’intégration des marchés, ainsi que pour stimuler la croissance économique et favoriser le développement durable en Afrique. Il a considéré que le rôle du secteur privé était fondamental dans la création des emplois et la promotion de l’innovation, tandis que les gouvernements devraient établir un cadre réglementaire favorable pour permettre aux entreprises privées de prospérer.
De son côté, le DG de l’AMDIE, Ali Seddiki, a indiqué que ce partenariat avec Attijariwafa bank «consacre l’engagement de l’agence à la réalisation des objectifs fixés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le déploiement de la stratégie d’investissement ainsi que la promotion des relations avec les Marocains du monde». «Ce partenariat va nous permettre de bénéficier du réseau du groupe Attijariwafa bank à travers le monde et faire la promotion des opportunités d’investissement dans le Royaume ainsi que des mécanismes de la Charte de l’investissement», a expliqué le DG de l’AMDIE.
• Favoriser et encourager le partenariat régional.
• Contribuer à la croissance et au développement de la dynamique d’affaires intra-africaine.
• Encourager les échanges entre opérateurs économiques et dirigeants du continent africain.
• Œuvrer pour la Coopération Sud-Sud en matière de commerce, d’investissement, de finance et de responsabilité sociétale.
Fort de six précédentes éditions organisées depuis 2010, le FIAD est devenu la plateforme de référence du secteur privé africain en matière d’échanges, d’investissements et de coopération intra-africaine. Inaugurant cette nouvelle édition, devant une salle comble, le président-directeur général du Groupe Attijariwafa bank, Mohamed El Kettani, a rappelé que cet événement permettait d’unir les forces communes des acteurs africains et de travailler en intelligence collective pour garantir un avenir meilleur pour le continent. «L’Afrique est notre pays à tous, son développement est notre responsabilité. Cette Afrique qui porte bien son identité plurielle est un vaste continent doté d’importantes ressources qui garantissent un avenir meilleur pour ses habitants», souligne M. Kettani.
Ressources minières, agriculture, énergies renouvelables, ressources humaines, diaspora engagée... le continent a tous les atouts pour développer le commerce et les investissements intra-africains pour propulser le continent vers un avenir prospère. «Continent jeune, l’Afrique connaît actuellement d’importantes transitions qui la projettent vers un meilleur avenir. C’est une Afrique en pleines transformations qui se déploient à travers de grands chantiers de développement et des ambitions partagées. Le continent est donc bien positionné pour devenir un moteur de développement. Et pour réaliser son plein potentiel, la transformation durable de ces atouts doit s’appuyer sur des politiques disruptives et inclusives, des investissements stratégiques et une allocation optimisée des ressources», souligne le PDG du Groupe Attijariwafa bank.
Riche de ses ambitions, le continent traîne toutefois quelques difficultés et défis qu’il va falloir relever. L’un de ces principaux défis, comme l’a relevé M. Kettani, est la création d’emplois pour la jeunesse africaine, en transformant le dividende démographique en un moteur de croissance économique, ce qui implique des investissements accrus dans l’éducation et la formation professionnelle, la promotion de l’inclusion et de l’entrepreneuriat, notamment féminin, et la réduction de la fracture numérique en faisant du digital un véritable facteur de développement.
Un autre défi du continent, et non des moindres, est l’investissement dans les infrastructures, notamment l’énergie, le transport, la mobilité, l’eau, la transformation digitale et l’urbanisation, pour soutenir la croissance et améliorer la qualité de vie des citoyens africains.
La transition énergétique et la gestion rationnelle de l’eau sont aussi des défis cruciaux face au changement climatique, à la nécessité d’assurer un accès universel à l’eau et à l’énergie, a-t-il noté, estimant que l’Afrique devrait capitaliser sur ses ressources en énergie renouvelable pour les rendre accessibles à tous et investir davantage dans le commerce intra-africain pour se positionner comme un acteur clé de l’économie mondiale.
Intervenant à l’ouverture de ce Forum, le ministre de l’Industrie et du commerce, Ryad Mezzour, a souligné la nécessité de consolider les investissements en Afrique pour faciliter l’intégration régionale et d’investir avec une conscience claire des enjeux et des opportunités à venir. Il a, parallèlement, fait remarquer que le Maroc, en créant des conditions favorables et en améliorant continuellement l’environnement des affaires, a prouvé qu’il pouvait offrir des services de classe mondiale, rivalisant avec les meilleurs standards internationaux.
Le ministre a, à cet effet, précisé que le Maroc transformait 85% de ses exportations en produits finis et 90% des revenus de la principale ressource minière, les phosphates, proviennent de produits transformés, notant que le Royaume a ainsi démontré une productivité mondiale exceptionnelle dans certains secteurs où il était inexistant il y a 15 ans. Et d’ajouter que le Maroc a également fait des progrès significatifs en matière de logistique, avec le premier port de la Méditerranée et le quatrième port le plus performant au monde.
Pour sa part, le secrétaire général de la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), Wamkele Mene, a fait valoir que l’investissement dans les secteurs manufacturiers et industriels était essentiel pour construire des chaînes de valeur régionales conduisant à la production de biens qui répondent aux normes continentales et internationales afin de favoriser le commerce intra-africain.
Pour M. Mene, les investissements dans les infrastructures et la logistique sont nécessaires pour le commerce transfrontalier et l’intégration des marchés, ainsi que pour stimuler la croissance économique et favoriser le développement durable en Afrique. Il a considéré que le rôle du secteur privé était fondamental dans la création des emplois et la promotion de l’innovation, tandis que les gouvernements devraient établir un cadre réglementaire favorable pour permettre aux entreprises privées de prospérer.
Signature d’une convention de partenariat entre AWB et l’AMDIE
Le Groupe Attijariwafa bank (AWB) et l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) ont procédé à la signature d’une convention qui porte sur la promotion de la Charte de l’investissement par le réseau de la banque au Maroc et à l’international. «La Charte de l’investissement apporte de réels leviers et incitations pour promouvoir l’investissement. Elle offre ainsi des avantages extrêmement importants pour les investisseurs, notamment des subventions selon la nature ou encore le zoning du projet. Il s’agit, selon moi, d’un appel très positif pour la relance de l’investissement productif dans notre pays», a déclaré M. Kettani à l’issue de la signature de cette convention. Et de préciser que ce partenariat avec l’AMDIE permettra de promouvoir cette charte auprès des acteurs privés et publics marocains, mais aussi d’attirer la diaspora marocaine pour investir au Maroc.De son côté, le DG de l’AMDIE, Ali Seddiki, a indiqué que ce partenariat avec Attijariwafa bank «consacre l’engagement de l’agence à la réalisation des objectifs fixés par Sa Majesté le Roi Mohammed VI dans le déploiement de la stratégie d’investissement ainsi que la promotion des relations avec les Marocains du monde». «Ce partenariat va nous permettre de bénéficier du réseau du groupe Attijariwafa bank à travers le monde et faire la promotion des opportunités d’investissement dans le Royaume ainsi que des mécanismes de la Charte de l’investissement», a expliqué le DG de l’AMDIE.
Plus de 30 pays africains représentés au FIAD
Le FIAD 2024 réunit une communauté de décideurs politiques de premier plan, d’institutions internationales, d’opérateurs économiques et de médias venant de plus de 30 pays du continent. Cet événement de grande envergure propose des dispositifs innovants pour faciliter les mises en relation entre les participants. Au programme de ce forum des B2B, des plénières, des ateliers thématiques et un marché de l’investissement mettant chaque année à l’honneur plusieurs pays africains. Le Forum Afrique Développement réunit près de 2.000 opérateurs économiques et décideurs politiques issus de plus de 30 pays du continent et de pays partenaires, et il a pour vocation de :• Favoriser et encourager le partenariat régional.
• Contribuer à la croissance et au développement de la dynamique d’affaires intra-africaine.
• Encourager les échanges entre opérateurs économiques et dirigeants du continent africain.
• Œuvrer pour la Coopération Sud-Sud en matière de commerce, d’investissement, de finance et de responsabilité sociétale.