Le Maroc est connu pour ses exportations de fruits surgelés. Les expéditions marocaines se sont situées à un peu moins de 70.000 tonnes au cours des 10 premiers mois de 2023, selon des données de la plateforme EastFruit, contre 110.000 tonnes enregistrées sur toute l'année 2022.
Les fraises étaient le principal fruit surgelé vendu à l’international, avec 45.000 tonnes pour janvier-octobre 2023, contre près de 75.000 tonnes sur l’ensemble de l’année 2022. Derrière ce repli, des conditions climatiques pour la culture des fraises au Maroc qui n’étaient pas au rendez-vous au cours du premier semestre 2023 (coups de froids suivis de sécheresse).
Ces volumes n’ont pas permis au Royaume de figurer parmi les principaux producteurs africains de fruits surgelés. Un rapport intitulé «Africa - Frozen Fruits - Market Analysis, Forecast, Size, Trends and Insights», publié par IndexBox, révèle que la production africaine est dominée par le Nigéria (463.000 tonnes), l'Éthiopie (276.000 tonnes) et l'Égypte (266.000 tonnes). A eux seuls, ces trois pays cumulent 40% du volume total de la production en Afrique. Les possibilités d’amélioration sont énormes pour le Maroc car la demande continentale est constante augmentation, comme celle provenant de l’Europe.
Malgré les volumes exportés par le Maroc, il continue d’importer des fruits surgelés : 700 tonnes en 2024, ce qui représente une part modeste des importations africaines. Les principaux importateurs du continent sont le Nigéria (2.900 tonnes), l’Algérie (2.700 tonnes) et l’Afrique du Sud (2.600 tonnes). Ces trois pays concentrent 57% des importations totales du continent.
En valeur, les plus gros importateurs sont l’Afrique du Sud (4,9 millions de dollars), l’Algérie (4,4 millions) et le Soudan (3,1 millions). Selon les auteurs du rapport, les chiffres relatifs aux importations suggèrent que le marché marocain repose principalement sur la production locale ou sur une consommation limitée de fruits surgelés.
Le Royaume affiche une consommation de 2,5 kg par habitant en 2024. Avec ce volume, il figure dans le top 3 des pays africains, derrière le Kenya (4,2 kg/habitant) et devant l’Éthiopie (2,2 kg/habitant). «Cela traduit une demande relativement dynamique, bien que concentrée sur des segments spécifiques du marché», précisent les auteurs.
Les fraises étaient le principal fruit surgelé vendu à l’international, avec 45.000 tonnes pour janvier-octobre 2023, contre près de 75.000 tonnes sur l’ensemble de l’année 2022. Derrière ce repli, des conditions climatiques pour la culture des fraises au Maroc qui n’étaient pas au rendez-vous au cours du premier semestre 2023 (coups de froids suivis de sécheresse).
Ces volumes n’ont pas permis au Royaume de figurer parmi les principaux producteurs africains de fruits surgelés. Un rapport intitulé «Africa - Frozen Fruits - Market Analysis, Forecast, Size, Trends and Insights», publié par IndexBox, révèle que la production africaine est dominée par le Nigéria (463.000 tonnes), l'Éthiopie (276.000 tonnes) et l'Égypte (266.000 tonnes). A eux seuls, ces trois pays cumulent 40% du volume total de la production en Afrique. Les possibilités d’amélioration sont énormes pour le Maroc car la demande continentale est constante augmentation, comme celle provenant de l’Europe.
Malgré les volumes exportés par le Maroc, il continue d’importer des fruits surgelés : 700 tonnes en 2024, ce qui représente une part modeste des importations africaines. Les principaux importateurs du continent sont le Nigéria (2.900 tonnes), l’Algérie (2.700 tonnes) et l’Afrique du Sud (2.600 tonnes). Ces trois pays concentrent 57% des importations totales du continent.
En valeur, les plus gros importateurs sont l’Afrique du Sud (4,9 millions de dollars), l’Algérie (4,4 millions) et le Soudan (3,1 millions). Selon les auteurs du rapport, les chiffres relatifs aux importations suggèrent que le marché marocain repose principalement sur la production locale ou sur une consommation limitée de fruits surgelés.
Le Royaume affiche une consommation de 2,5 kg par habitant en 2024. Avec ce volume, il figure dans le top 3 des pays africains, derrière le Kenya (4,2 kg/habitant) et devant l’Éthiopie (2,2 kg/habitant). «Cela traduit une demande relativement dynamique, bien que concentrée sur des segments spécifiques du marché», précisent les auteurs.
