C’est une première au Maroc ! Le Conseil national de l’Ordre des notaires du Maroc (CNONM) et la plateforme digitale Yakeey lancent le premier référentiel électronique national des prix de l’immobilier. Ce nouvel outil, élaboré à l’initiative du CNONM, met à disposition des utilisateurs une information fiable, recoupée, vérifiée et consolidée sur l’immobilier au Maroc. Concrètement, il s’agit d’une «base de données qui permet à un investisseur d’obtenir une image instantanée des prix de l’immobilier, ce qui participe à l'amélioration du climat d’affaires. Ce sont des informations précises, issues des données dont disposent les notaires, notamment via la plateforme Tawtik Plus, qui compte plus de 2,5 millions de transactions immobilières», révèle Hicham Sabiry, président du Conseil national de l'Ordre des notaires du Maroc, lors d’une rencontre organisée jeudi à cet effet.
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Le nouveau référentiel assure ainsi une véritable transparence du marché et permet à chaque individu de connaitre avec précision la valeur de marché d’un bien basée sur l’historique des prix réels des transactions qu’il s’agisse d’achat ou de vente. Car «jusqu’à aujourd’hui, il était strictement impossible, pour un citoyen, d’accéder à un outil d’estimation en ligne gratuit, à une carte des prix alors que c’est le cas dans la majorité des marchés développés, depuis des années», explique Karim Beqqali, fondateur et CEO de Yakeey, startup spécialisée dans l’immobilier (une PropTech).
Pourquoi ce partenariat avec le CNONM ? «Une vision commune : créer la confiance à travers la transparence», explique Beqqali. D’ailleurs, poursuit-il, «l’objectif des plateformes similaires à travers le monde est de faciliter, accélérer et sécuriser les transactions immobilières. Ce qui permet de prendre une décision de vente ou d’achat fondée sur des informations vérifiées».
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Ainsi, par exemple, «un Marocain résidant à l’étranger, propriétaire d’un bien immobilier au Maroc, peut connaître, en temps réel et depuis son pays de résidence, la valeur réelle de son bien. «Un rapport officiel sur son bien immobilier et sa valeur peut également lui être fourni», révèle Sabiry. Ce nouveau référentiel lui éviterait donc de se déplacer jusqu’au Maroc pour ensuite se voir annoncer, par des intermédiaires immobiliers par exemple, une valeur inférieure à la valeur réelle de son bien. Dans le cas où il déciderait de vendre son bien, il le ferait à sa juste valeur tout en évitant des problèmes éventuels avec le fisc.
L’information sur la valeur d’un bien immobilier est par ailleurs fournie sur la base d’une comparaison entre les biens ayant les mêmes caractéristiques (situation géographique, superficie...). Elle est actualisée 3 fois par mois et est, par ailleurs, accompagnée par un indice de confiance qui va de 1 à 5, renseignant sur la fiabilité de la valeur estimative d’un bien immobilier.
«Pour l’instant, le référentiel couvre l’axe Casablanca-Rabat. Dans trois mois au maximum, Tanger, Marrakech et Agadir le seront aussi. Dans six mois au plus tard, ce référentiel couvrira l’ensemble du territoire national, pour une opérationnalisation à 100% en fin d’année, au plus tard», promet Sabiry.
Enfin, rassure Sabiry, le développement de ce référentiel a été réalisé en gardant à l’esprit la nécessité de protéger les données à caractère personnel et confidentielles des transactions immobilières sur lesquelles il se base. «Toutes les données devaient être hébergées au Maroc, pas à l’étranger : c'est le principe de la souveraineté des données. Concernant la sécurité des données, 3 principes essentiels de la lutte contre la cybercriminalité devaient être respectés avant de concrétiser ce partenariat : confidentialité, intégrité des données et leur disponibilité», a-t-il précisé.
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Le nouveau référentiel assure ainsi une véritable transparence du marché et permet à chaque individu de connaitre avec précision la valeur de marché d’un bien basée sur l’historique des prix réels des transactions qu’il s’agisse d’achat ou de vente. Car «jusqu’à aujourd’hui, il était strictement impossible, pour un citoyen, d’accéder à un outil d’estimation en ligne gratuit, à une carte des prix alors que c’est le cas dans la majorité des marchés développés, depuis des années», explique Karim Beqqali, fondateur et CEO de Yakeey, startup spécialisée dans l’immobilier (une PropTech).
Pourquoi ce partenariat avec le CNONM ? «Une vision commune : créer la confiance à travers la transparence», explique Beqqali. D’ailleurs, poursuit-il, «l’objectif des plateformes similaires à travers le monde est de faciliter, accélérer et sécuriser les transactions immobilières. Ce qui permet de prendre une décision de vente ou d’achat fondée sur des informations vérifiées».
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Ainsi, par exemple, «un Marocain résidant à l’étranger, propriétaire d’un bien immobilier au Maroc, peut connaître, en temps réel et depuis son pays de résidence, la valeur réelle de son bien. «Un rapport officiel sur son bien immobilier et sa valeur peut également lui être fourni», révèle Sabiry. Ce nouveau référentiel lui éviterait donc de se déplacer jusqu’au Maroc pour ensuite se voir annoncer, par des intermédiaires immobiliers par exemple, une valeur inférieure à la valeur réelle de son bien. Dans le cas où il déciderait de vendre son bien, il le ferait à sa juste valeur tout en évitant des problèmes éventuels avec le fisc.
L’information sur la valeur d’un bien immobilier est par ailleurs fournie sur la base d’une comparaison entre les biens ayant les mêmes caractéristiques (situation géographique, superficie...). Elle est actualisée 3 fois par mois et est, par ailleurs, accompagnée par un indice de confiance qui va de 1 à 5, renseignant sur la fiabilité de la valeur estimative d’un bien immobilier.
«Pour l’instant, le référentiel couvre l’axe Casablanca-Rabat. Dans trois mois au maximum, Tanger, Marrakech et Agadir le seront aussi. Dans six mois au plus tard, ce référentiel couvrira l’ensemble du territoire national, pour une opérationnalisation à 100% en fin d’année, au plus tard», promet Sabiry.
Enfin, rassure Sabiry, le développement de ce référentiel a été réalisé en gardant à l’esprit la nécessité de protéger les données à caractère personnel et confidentielles des transactions immobilières sur lesquelles il se base. «Toutes les données devaient être hébergées au Maroc, pas à l’étranger : c'est le principe de la souveraineté des données. Concernant la sécurité des données, 3 principes essentiels de la lutte contre la cybercriminalité devaient être respectés avant de concrétiser ce partenariat : confidentialité, intégrité des données et leur disponibilité», a-t-il précisé.