Menu
Search
Mercredi 02 Octobre 2024
S'abonner
close
Mercredi 02 Octobre 2024
Menu
Search

Les industriels s’attendent à une montée de la production au 2e trimestre

Après un premier trimestre marqué par la stabilité, les industriels s’attendent à une montée de la production au deuxième trimestre. Cette croissance de l’activité serait principalement tirée par les performances de l’industrie automobile, de la métallurgie et de la fabrication d’autres produits minéraux non métalliques. Mais cette hausse attendue de l’activité ne serait pas synonyme d’un renforcement des effectifs employés qui devraient demeurer globalement stables. Dans le secteur de la construction, l’un des principaux réservoirs de l’emploi de l’économie nationale, les opérateurs pronostiquent également une hausse de la production.

Moroccan employees work at a textile factory of a Moroccan Nerminia group on November 10, 2010 in Tangiers. Nerminia manufactures mainly for Spanish clients such as Inditex (Zara), Mango and El Corte Ingles. AFP PHOTO / ABDELHAK SENNA (Photo by ABDELHAK SENNA / AFP)
Moroccan employees work at a textile factory of a Moroccan Nerminia group on November 10, 2010 in Tangiers. Nerminia manufactures mainly for Spanish clients such as Inditex (Zara), Mango and El Corte Ingles. AFP PHOTO / ABDELHAK SENNA (Photo by ABDELHAK SENNA / AFP)
Les patrons des entreprises de l’industrie manufacturière pronostiquent une montée de la production au terme du deuxième trimestre de l’année. C’est ce qui ressort de l’enquête de conjoncture du Haut-Commissariat au Plan (HCP) sur le secteur secondaire. Ces prévisions seraient attribuables, d’une part, à une hausse de l’activité de l’industrie automobile, de la métallurgie et de la fabrication d'autres produits minéraux non métalliques. En revanche, les chefs d’entreprises s’attendent à une diminution de l’activité de l’industrie de papier et carton et de l’industrie du cuir et de la chaussure. S’agissant de l’emploi, les industriels prévoient globalement une stabilité des effectifs employés.
Dans l’industrie extractive, les entreprises de ce secteur prévoient également une hausse de leur production pour le deuxième trimestre 2024. Cette évolution serait imputable principalement à une augmentation de la production des phosphates.

Au niveau des effectifs employés, les opérateurs de ce secteur évoquent une stabilité. Par ailleurs, la production énergétique attendue pour le deuxième trimestre devrait connaître une augmentation attribuable à la hausse de la production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné. Pour ce qui est de l’emploi, il connaîtrait une diminution des effectifs.

Pour le même trimestre, les entreprises de l’industrie environnementale anticipent une stabilité de la production notamment dans les activités du captage, traitement et distribution d’eau et une stabilité des effectifs employés. Dans le secteur de la construction, les chefs d’entreprises tablent sur une croissance de l’activité. Cette performance résulterait de la hausse d’activité attendue dans les branches de la construction de bâtiments, des travaux de construction spécialisés et du génie civil. Cette évolution dans le secteur de la construction serait accompagnée par une hausse prévue des effectifs employés.

Un 1er trimestre 2024 marqué par des difficultés d'approvisionnement en matières premières

Au terme du premier trimestre de l’année, la production de l’industrie manufacturière aurait connu une stabilité, résultat d’une hausse de la production dans les branches de l’industrie alimentaire, de l’industrie automobile et de la fabrication d'autres matériels de transport. En revanche, les patrons font état d’une baisse de production dans les branches de l’industrie chimique, de l’industrie du cuir et de la chaussure et de la fabrication d'équipements électriques. Les carnets de commandes du secteur sont jugés d’un niveau normal par les chefs d’entreprises. S’agissant de l’emploi, il aurait connu une stabilité. Globalement, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans l’industrie manufacturière se serait établi à 75%. Dans leurs déclarations, les industriels révèlent que 34% des entreprises manufacturières auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières, principalement celles d’origine étrangère. Les stocks de matières premières durant ce trimestre se seraient situés à un niveau normal et la trésorerie aurait été jugée «difficile» selon 23% des patrons. Par branche, cette proportion atteint près de 37% dans l’industrie alimentaire.
Dans l’industrie extractive, les patrons du secteur font état d’une baisse, résultat d'une diminution de la production des phosphates. Les prix de vente des produits de ce secteur auraient connu une augmentation et l’emploi aurait connu une stabilité. La même tendance est également relevée pour la production de l’industrie énergétique qui aurait affiché une baisse due principalement à la diminution de la production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné. S’agissant des prix de vente des produits d’énergie, ils auraient connu une baisse. L’emploi, quant à lui, aurait subi une diminution. Pour ce qui est de la production de l’industrie environnementale, elle aurait connu une stabilité, imputable à une stagnation de l'activité du captage, traitement et distribution d’eau. En ce qui concerne les carnets de commandes de ce secteur, ils se seraient établis à un niveau normal et l’emploi aurait connu une stabilité. Au 1er trimestre de l’année, l’activité dans le secteur de la construction aurait connu une augmentation.
Cette évolution aurait été due, d’une part, à la hausse d’activité dans les branches de la construction de bâtiments et du génie civil et, d’autre part, à la stabilité d’activité dans la branche des travaux de construction spécialisés. Dans ce tableau, les carnets de commandes dans la construction se seraient situés à un niveau normal et l’emploi aurait connu une légère hausse. Dans ces conditions, le taux d’utilisation des capacités de production (TUC) dans le secteur de la construction se serait établi 65%. Quelque 10% des entreprises du secteur auraient rencontré des difficultés d’approvisionnement en matières premières et la trésorerie aurait été jugée «difficile» par 46% des chefs d'entreprise.
Lisez nos e-Papers
Nous utilisons des cookies pour nous assurer que vous bénéficiez de la meilleure expérience sur notre site. En continuant, vous acceptez notre utilisation des cookies.