Près de 77% des entreprises marocaines affirment aujourd’hui mener des actions innovantes. Pourtant, à peine trois sur dix considèrent l’innovation comme un axe central de leur stratégie. Ce paradoxe, révélé par la première Enquête Nationale sur l’Innovation, présentée à Casablanca le lundi 29 septembre par la Fondation Gen J, en partenariat avec l’Observatoire Marocain des Pratiques de Management (OMPM) et le cabinet W-Adviser, met en lumière à la fois l’élan et les fragilités d’un Maroc qui cherche à se transformer en véritable économie de l’innovation.
L’étude, menée auprès de plus de 370 acteurs économiques, académiques et financiers, montre que l’innovation n’est plus un mot abstrait. Elle existe dans les pratiques des entreprises, mais souvent de manière limitée ou périphérique. L’effort se concentre surtout sur le produit, avec 82% des entreprises qui privilégient la personnalisation et l’amélioration continue. Cette orientation traduit une volonté d’adaptation aux attentes des clients, mais ne suffit pas à ancrer l’innovation comme moteur de compétitivité durable.
L’ouverture vers l’extérieur progresse également. Près de la moitié des entreprises interrogées affirment collaborer avec des partenaires externes, signe que l’open innovation trouve peu à peu sa place dans l’écosystème marocain. De même, l’innovation managériale et organisationnelle commence à émerger. Portée par le développement des talents et de nouvelles pratiques collaboratives, elle témoigne d’une transformation plus lente mais profonde de la culture de travail.
Conscients de ces limites, les auteurs de l’étude ont choisi de clore leur présentation par une série de recommandations pratiques, estimant qu’il ne suffit plus de constater l’élan actuel, mais qu’il faut agir pour éviter la dispersion des initiatives.
Les pistes avancées mettent en avant :
En révélant ce diagnostic, la Fondation Gen J a joué son rôle de catalyseur en mettant en avant les forces et les faiblesses de l’écosystème national. Elle a contribué à stimuler une culture de l’innovation et à fédérer les énergies autour d’une ambition commune. L’enjeu est de transformer cette volonté en actions concrètes afin que l’innovation ne reste pas un simple slogan de circonstance mais qu’elle s’impose comme une base solide de compétitivité et de développement durable pour le Maroc.
L’étude, menée auprès de plus de 370 acteurs économiques, académiques et financiers, montre que l’innovation n’est plus un mot abstrait. Elle existe dans les pratiques des entreprises, mais souvent de manière limitée ou périphérique. L’effort se concentre surtout sur le produit, avec 82% des entreprises qui privilégient la personnalisation et l’amélioration continue. Cette orientation traduit une volonté d’adaptation aux attentes des clients, mais ne suffit pas à ancrer l’innovation comme moteur de compétitivité durable.
L’ouverture vers l’extérieur progresse également. Près de la moitié des entreprises interrogées affirment collaborer avec des partenaires externes, signe que l’open innovation trouve peu à peu sa place dans l’écosystème marocain. De même, l’innovation managériale et organisationnelle commence à émerger. Portée par le développement des talents et de nouvelles pratiques collaboratives, elle témoigne d’une transformation plus lente mais profonde de la culture de travail.
Lien faible entre monde académique et entreprises
Cependant, les freins sont encore puissants. Une entreprise sur deux désigne l’accès au financement comme son principal obstacle, ce qui freine le passage à l’échelle de nombreux projets. Le lien avec le monde académique demeure fragile, seules 33% des organisations collaborant avec des laboratoires universitaires. Ce déficit de passerelles prive l’innovation de la recherche fondamentale et de l’expertise scientifique, alors même que celles-ci pourraient jouer un rôle décisif dans l’émergence de solutions compétitives à l’international.Conscients de ces limites, les auteurs de l’étude ont choisi de clore leur présentation par une série de recommandations pratiques, estimant qu’il ne suffit plus de constater l’élan actuel, mais qu’il faut agir pour éviter la dispersion des initiatives.
Les pistes avancées mettent en avant :
- Investir davantage dans l’éducation et la recherche, afin de former les compétences nécessaires à l’économie de demain ;
- Adapter les instruments de financement pour soutenir les entreprises innovantes, en particulier les jeunes pousses ;
- Inscrire l’innovation au cœur des politiques industrielles, pour en faire un levier central de compétitivité ;
- Mettre en place une gouvernance nationale dédiée, capable de coordonner l’action de l’ensemble des acteurs ;
- Structurer un véritable Système National de l’Innovation, en renforçant les passerelles entre le monde académique et les entreprises ;
- Fédérer les énergies autour de projets collectifs et structurants, afin de transformer la dynamique actuelle en résultats durables.
En révélant ce diagnostic, la Fondation Gen J a joué son rôle de catalyseur en mettant en avant les forces et les faiblesses de l’écosystème national. Elle a contribué à stimuler une culture de l’innovation et à fédérer les énergies autour d’une ambition commune. L’enjeu est de transformer cette volonté en actions concrètes afin que l’innovation ne reste pas un simple slogan de circonstance mais qu’elle s’impose comme une base solide de compétitivité et de développement durable pour le Maroc.
