Après Marrakech, la Caravane de la Fibre Optique d’inwi a fait escale à Casablanca, mardi 22 octobre, pour sa deuxième édition. L’événement a réuni les acteurs du bâtiment, des télécommunications et de l’ingénierie, mobilisés pour évaluer l’état d’avancement du déploiement de la fibre optique et identifier les leviers permettant d’en renforcer la couverture sur l’ensemble du territoire.
« La fibre n’est plus un luxe mais une infrastructure vitale pour la compétitivité nationale », a rappelé d’emblée Azeddine El Mountassir Billah, président directeur général d’inwi. L’opérateur entend accélérer le déploiement du très haut débit avec un programme de trois millions de nouvelles prises sur les cinq prochaines années. Ce chantier s’ajoute aux 4,2 milliards de dirhams déjà investis dans les infrastructures passives. À l’échelle du secteur, près de huit milliards de dirhams sont mobilisés chaque année pour moderniser le réseau national et réduire la dépendance au mobile, qui concentre encore plus de 92 % des connexions à Internet.
Sur le marché immobilier, la connectivité devient un critère décisif. « Les jeunes actifs privilégient désormais les logements déjà raccordés à la fibre, surtout à Casablanca », observe Mustapha Allali, vice-président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers. Les petites et moyennes surfaces concentrent l’essentiel des ventes, tandis que les quartiers bien desservis gagnent en valeur. Pour lui, il est essentiel d’intégrer la fibre à tous les niveaux, y compris dans le logement social, afin d’éviter que la fracture numérique ne se transforme en fracture sociale.
Mais cette ambition se heurte encore à des lenteurs administratives. Selon Jihade El Amrani, directeur du pôle Aménagement et Environnement chez Novec, la loi 121.12 encadre déjà les réseaux de télécommunications et garantit aux promoteurs la liberté de choisir leur opérateur. « Sur le terrain, les démarches restent toutefois longues et varient d’une commune à l’autre, ce qui retarde la réception des chantiers », souligne-t-il, appelant à des procédures plus harmonisées et à une standardisation technique pour faciliter le déploiement de la fibre sur tout le territoire.
La parole est ensuite revenue aux architectes. Karim Sbai, président du Conseil régional de l’Ordre des architectes du Centre, a constaté que l’intégration de la fibre dans les projets immobiliers reste encore partielle sur le terrain, souvent faute de coordination entre les acteurs du chantier. Il a souligné l’importance d’un accompagnement accru des opérateurs pour que la connectivité soit prévue dès la conception des bâtiments et non ajoutée en fin de travaux. À cet effet, il salue la convention signée entre inwi et le Conseil de l’Ordre, centrée sur la formation des architectes et la montée en compétence des jeunes praticiens.
Au-delà des enjeux immédiats, tous les intervenants ont convergé vers une perspective commune : la Coupe du Monde 2030, perçue comme une véritable opportunité stratégique pour les opérateurs et l’ensemble de l’écosystème de la fibre optique, en vue de sa généralisation à l’échelle nationale. L’ampleur des chantiers liés aux stades, aux infrastructures routières et aux pôles urbains impose en effet une connectivité très haut débit sur l’ensemble du territoire. Le Maroc compte d’ores et déjà près de six millions de ménages éligibles à une connexion fixe, un chiffre appelé à croître rapidement grâce à des procédés de déploiement plus efficaces. L’accélération de ce mouvement est soutenue par des innovations technologiques, telles que les micro-tubes et les chambres allégées, qui permettent de réduire les coûts d’installation de près de 40 % par rapport aux anciens réseaux en cuivre, désormais obsolètes face à la stabilité et aux performances de la fibre optique, affirment les experts.
En clôture de la rencontre, inwi a signé deux nouveaux partenariats avec le Conseil régional de l’Ordre des architectes du Centre et Capset Group. Ces accords prévoient la mise en place de formations techniques et de cadres de collaboration pour renforcer la synergie entre opérateurs, architectes et promoteurs.
« La fibre n’est plus un luxe mais une infrastructure vitale pour la compétitivité nationale », a rappelé d’emblée Azeddine El Mountassir Billah, président directeur général d’inwi. L’opérateur entend accélérer le déploiement du très haut débit avec un programme de trois millions de nouvelles prises sur les cinq prochaines années. Ce chantier s’ajoute aux 4,2 milliards de dirhams déjà investis dans les infrastructures passives. À l’échelle du secteur, près de huit milliards de dirhams sont mobilisés chaque année pour moderniser le réseau national et réduire la dépendance au mobile, qui concentre encore plus de 92 % des connexions à Internet.
Sur le marché immobilier, la connectivité devient un critère décisif. « Les jeunes actifs privilégient désormais les logements déjà raccordés à la fibre, surtout à Casablanca », observe Mustapha Allali, vice-président de la Fédération nationale des promoteurs immobiliers. Les petites et moyennes surfaces concentrent l’essentiel des ventes, tandis que les quartiers bien desservis gagnent en valeur. Pour lui, il est essentiel d’intégrer la fibre à tous les niveaux, y compris dans le logement social, afin d’éviter que la fracture numérique ne se transforme en fracture sociale.
Mais cette ambition se heurte encore à des lenteurs administratives. Selon Jihade El Amrani, directeur du pôle Aménagement et Environnement chez Novec, la loi 121.12 encadre déjà les réseaux de télécommunications et garantit aux promoteurs la liberté de choisir leur opérateur. « Sur le terrain, les démarches restent toutefois longues et varient d’une commune à l’autre, ce qui retarde la réception des chantiers », souligne-t-il, appelant à des procédures plus harmonisées et à une standardisation technique pour faciliter le déploiement de la fibre sur tout le territoire.
La parole est ensuite revenue aux architectes. Karim Sbai, président du Conseil régional de l’Ordre des architectes du Centre, a constaté que l’intégration de la fibre dans les projets immobiliers reste encore partielle sur le terrain, souvent faute de coordination entre les acteurs du chantier. Il a souligné l’importance d’un accompagnement accru des opérateurs pour que la connectivité soit prévue dès la conception des bâtiments et non ajoutée en fin de travaux. À cet effet, il salue la convention signée entre inwi et le Conseil de l’Ordre, centrée sur la formation des architectes et la montée en compétence des jeunes praticiens.
Au-delà des enjeux immédiats, tous les intervenants ont convergé vers une perspective commune : la Coupe du Monde 2030, perçue comme une véritable opportunité stratégique pour les opérateurs et l’ensemble de l’écosystème de la fibre optique, en vue de sa généralisation à l’échelle nationale. L’ampleur des chantiers liés aux stades, aux infrastructures routières et aux pôles urbains impose en effet une connectivité très haut débit sur l’ensemble du territoire. Le Maroc compte d’ores et déjà près de six millions de ménages éligibles à une connexion fixe, un chiffre appelé à croître rapidement grâce à des procédés de déploiement plus efficaces. L’accélération de ce mouvement est soutenue par des innovations technologiques, telles que les micro-tubes et les chambres allégées, qui permettent de réduire les coûts d’installation de près de 40 % par rapport aux anciens réseaux en cuivre, désormais obsolètes face à la stabilité et aux performances de la fibre optique, affirment les experts.
En clôture de la rencontre, inwi a signé deux nouveaux partenariats avec le Conseil régional de l’Ordre des architectes du Centre et Capset Group. Ces accords prévoient la mise en place de formations techniques et de cadres de collaboration pour renforcer la synergie entre opérateurs, architectes et promoteurs.
