C’est acté. Comme nous l’avions annoncé en août dernier dans «Le Matin», la Banque asiatique d’investissement dans les infrastructures (BAII) a officiellement approuvé un prêt de 200 millions de dollars destiné à appuyer la mise en œuvre de la Contribution déterminée au niveau national (CDN) du Maroc. Cette opération marque une avancée majeure dans la stratégie climatique du Royaume, qui vise à la fois l’atténuation des émissions et le renforcement de la résilience des territoires les plus vulnérables.
Ce financement constitue un cofinancement structurant avec le programme «Prêt-programme pour les résultats» (PforR) de la Banque mondiale, doté de 350 millions de dollars, et complète ainsi un dispositif global de 900 millions de dollars mobilisés pour déployer la CDN révisée du Maroc.
Concrètement, sur le premier domaine de résultats, la BAII vient, avec ce financement, consolider les infrastructures marocaines dédiées à la data climatique. Le prêt permettra notamment l’acquisition et la mise en service de nouveaux radars météorologiques permanents, améliorant la prévision en temps réel, l’anticipation des catastrophes, la surveillance de la qualité de l’air et la planification climatique basée sur des données fiables. Le programme couvre, également, le renforcement des capacités institutionnelles dans la gestion des finances publiques vertes, la finance durable et la consolidation de plateformes nationales dédiées à la gouvernance climatique. Ces efforts s’inscrivent directement dans les priorités du PforR de la Banque mondiale, que l’intervention de la BAII vient amplifier.
Un autre axe clé concerne l’optimisation et la sécurisation de l’exploitation des énergies renouvelables, en particulier l’hydroélectricité et l’éolien. L’objectif est de renforcer la stabilité du système électrique face aux aléas climatiques et d’améliorer l’intégration des renouvelables dans le mix énergétique national.
Sur le deuxième domaine de résultats, la BAII consacrera une partie du prêt au soutien direct des coopératives agricoles et para-agricoles opérant dans les zones oasiennes. L’enveloppe financera notamment la création, la modernisation ou l’équipement de coopératives, ainsi que la construction de nouvelles unités de valorisation du palmier dattier, pilier économique des régions oasiennes.
D’autres activités complètent la portée du programme : la plantation d’espèces végétales résilientes (arganier, caroubier, palmier dattier, olivier, amandier, cactus, câprier...), des programmes de recherche ciblés sur l’arganier et le palmier dattier, et la réhabilitation d’infrastructures hydrologiques traditionnelles, essentielles pour préserver les ressources en eau dans les oasis. Ces actions, fondées sur la nature, visent une double performance climatique : séquestration du carbone et accroissement de la résilience des écosystèmes, tout en améliorant les chaînes de valeur rurales et les revenus des populations locales, en particulier des femmes et des jeunes.
Avec ce prêt, la BAII appuie directement les engagements du Maroc dans le cadre de l’Accord de Paris. La CDN révisée en 2021 fixe un objectif d’atténuation des émissions de 45,5% d’ici 2030, dont 18,3% inconditionnels. La mise en œuvre complète de ce programme nécessite 900 millions de dollars, dont 200 millions apportés par la BAII, 350 millions par la Banque mondiale et 350 millions par l’État.
Créée en 2016, la BAII s’est imposée comme un acteur clé du financement climatique mondial. La Banque investit massivement dans l’énergie durable, l’eau, le transport, la résilience urbaine et les technologies numériques. Sa stratégie met l’accent sur l’accompagnement des pays émergents dans leur transition vers des économies sobres en carbone, résilientes et inclusives. Avec cette nouvelle opération, la BAII consolide son positionnement au Maroc en soutenant un programme essentiel à l’adaptation climatique du pays et à la protection de ses écosystèmes les plus fragiles.
Ce financement constitue un cofinancement structurant avec le programme «Prêt-programme pour les résultats» (PforR) de la Banque mondiale, doté de 350 millions de dollars, et complète ainsi un dispositif global de 900 millions de dollars mobilisés pour déployer la CDN révisée du Maroc.
Concrètement, sur le premier domaine de résultats, la BAII vient, avec ce financement, consolider les infrastructures marocaines dédiées à la data climatique. Le prêt permettra notamment l’acquisition et la mise en service de nouveaux radars météorologiques permanents, améliorant la prévision en temps réel, l’anticipation des catastrophes, la surveillance de la qualité de l’air et la planification climatique basée sur des données fiables. Le programme couvre, également, le renforcement des capacités institutionnelles dans la gestion des finances publiques vertes, la finance durable et la consolidation de plateformes nationales dédiées à la gouvernance climatique. Ces efforts s’inscrivent directement dans les priorités du PforR de la Banque mondiale, que l’intervention de la BAII vient amplifier.
Un autre axe clé concerne l’optimisation et la sécurisation de l’exploitation des énergies renouvelables, en particulier l’hydroélectricité et l’éolien. L’objectif est de renforcer la stabilité du système électrique face aux aléas climatiques et d’améliorer l’intégration des renouvelables dans le mix énergétique national.
Sur le deuxième domaine de résultats, la BAII consacrera une partie du prêt au soutien direct des coopératives agricoles et para-agricoles opérant dans les zones oasiennes. L’enveloppe financera notamment la création, la modernisation ou l’équipement de coopératives, ainsi que la construction de nouvelles unités de valorisation du palmier dattier, pilier économique des régions oasiennes.
D’autres activités complètent la portée du programme : la plantation d’espèces végétales résilientes (arganier, caroubier, palmier dattier, olivier, amandier, cactus, câprier...), des programmes de recherche ciblés sur l’arganier et le palmier dattier, et la réhabilitation d’infrastructures hydrologiques traditionnelles, essentielles pour préserver les ressources en eau dans les oasis. Ces actions, fondées sur la nature, visent une double performance climatique : séquestration du carbone et accroissement de la résilience des écosystèmes, tout en améliorant les chaînes de valeur rurales et les revenus des populations locales, en particulier des femmes et des jeunes.
Avec ce prêt, la BAII appuie directement les engagements du Maroc dans le cadre de l’Accord de Paris. La CDN révisée en 2021 fixe un objectif d’atténuation des émissions de 45,5% d’ici 2030, dont 18,3% inconditionnels. La mise en œuvre complète de ce programme nécessite 900 millions de dollars, dont 200 millions apportés par la BAII, 350 millions par la Banque mondiale et 350 millions par l’État.
Créée en 2016, la BAII s’est imposée comme un acteur clé du financement climatique mondial. La Banque investit massivement dans l’énergie durable, l’eau, le transport, la résilience urbaine et les technologies numériques. Sa stratégie met l’accent sur l’accompagnement des pays émergents dans leur transition vers des économies sobres en carbone, résilientes et inclusives. Avec cette nouvelle opération, la BAII consolide son positionnement au Maroc en soutenant un programme essentiel à l’adaptation climatique du pays et à la protection de ses écosystèmes les plus fragiles.
