Le secteur agroalimentaire, qui représente 16% du produit intérieur brut et 19% des exportations marocaines en 2023, joue un rôle clé dans l’économie nationale. Il est également une source majeure d’emploi, occupant 67% de la main-d'œuvre rurale et 36% des emplois totaux, répartis entre l’agriculture primaire (30%) et l’agro-industrie (6%). Toutefois, des défis persistants, notamment liés aux épisodes répétés de sécheresse, ont mis en lumière la vulnérabilité du secteur, en particulier dans la production céréalière pluviale, qui dépend fortement des conditions climatiques.
Le programme prévoit également une réforme des systèmes d’assurance agricole, couvrant une superficie accrue, afin de protéger davantage d’exploitants contre les aléas climatiques. Ces mesures permettront de créer des emplois de meilleure qualité et d’assurer des revenus plus stables pour les travailleurs du secteur.
Le programme met également l’accent sur la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires, ainsi que sur l’amélioration de l’accès des agriculteurs aux marchés. Cette approche vise à accroître leurs revenus tout en garantissant une offre alimentaire de qualité supérieure pour les consommateurs.
Une réponse aux défis climatiques et économiques
Face à ces enjeux, le programme financé par la Banque mondiale se concentre sur l’adoption de pratiques climato-intelligentes pour une agriculture plus résiliente. Parmi les initiatives phares figurent l’agriculture de conservation, incluant des techniques comme l’agriculture sans labour, et l’amélioration de la gestion de l’eau et des sols. Ces approches visent à stabiliser les rendements agricoles, à réduire les risques climatiques et à améliorer les moyens de subsistance des agriculteurs.Le programme prévoit également une réforme des systèmes d’assurance agricole, couvrant une superficie accrue, afin de protéger davantage d’exploitants contre les aléas climatiques. Ces mesures permettront de créer des emplois de meilleure qualité et d’assurer des revenus plus stables pour les travailleurs du secteur.
Promouvoir une agriculture durable et une sécurité alimentaire renforcée
Une autre priorité du programme est l’amélioration de la sécurité alimentaire et nutritionnelle. Cela passe par le soutien à l’agriculture biologique sur 25.000 hectares et par l’intensification des contrôles de qualité, notamment pour des produits phares comme l’huile d’olive. En parallèle, des efforts seront déployés pour réduire les risques sanitaires liés aux aliments, grâce à la mise en place de normes améliorées dans environ 1.200 points de vente alimentaires.Le programme met également l’accent sur la réduction des pertes et du gaspillage alimentaires, ainsi que sur l’amélioration de l’accès des agriculteurs aux marchés. Cette approche vise à accroître leurs revenus tout en garantissant une offre alimentaire de qualité supérieure pour les consommateurs.