Le Conseil national de l’entreprise (CNE) de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM), qui s’est tenu lundi à Marrakech, a consacré l’essentiel de ses travaux au développement des secteurs du tourisme, de l’artisanat et de l’économie sociale et solidaire. Ce premier CNE du mandat 2023-2026 a été marqué par la présence de Fatim-Zahra Ammor, la ministre dont relèvent ses secteurs et qui a présenté leurs visions, réalisations et perspectives de développement.
À l’ouverture de cette rencontre, le président de la CGEM, Chakib Alj, a tenu à réitérer «l’engagement du secteur privé national pour la reconstruction de la région d’Al Haouz et de ses environs, touchés par le séisme du 8 septembre comme il l’a fortement été au lendemain du tremblement de terre. La délocalisation de ce CNE à Marrakech illustre cette mobilisation de tous membres de la Confédération».
Il a ensuite rappelé que le tourisme pèse 7% du PIB du pays et emploie plus de 5% de la population active et a évoqué les grandes opportunités offertes avec l’organisation par le Maroc, d’événements sportifs majeurs, notamment la Coupe du monde 2030, tout en soulignant l’importance du partenariat public-privé pour accompagner la dynamique accélérée de développement socio-économique que connait notre pays, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Le président de la CGEM a appelé à cette occasion au renforcement de la connectivité du Maroc, à l’amélioration de la compétitivité des entreprises du secteur confrontées à la concurrence internationale, au contexte inflationniste et à un cadre fiscal «assez pesant». Il a également insisté sur la priorisation de la formation pour répondre à l’importante demande prévisionnelle tout en œuvrant pour une législation du travail favorable, ainsi qu’au développement de nouvelles infrastructures d’accueil des touristes et d’événements de plus de 2.000 personnes.
S’agissant du secteur de l’artisanat, M. Alj a insisté sur la nécessité d’accorder une plus grande attention à cette industrie intimement liée à l’identité de notre pays. «Il s’agit d’un savoir-faire ancestral que nous nous devons de préserver en le rendant plus professionnalisé et plus attractif aux nouvelles générations», a-t-il ajouté avant d’appeler les entreprises du secteur à se réinventer et à faire preuve d’ingéniosité pour proposer un produit artisanal marocain de qualité, compétitif, innovant et bien marketé.
En ce qui concerne l’économie sociale et solidaire, le président de la CGEM a réitéré l’importance de l’évolution du cadre légal et réglementaire et la mise à l’échelle du tissu d’acteurs existants, via le renforcement de leur accès à des sources de financement diversifiées et la facilitation de leur accès aux marchés.
«Le secteur privé sera aux côtés des pouvoirs publics pour encourager les entreprises “classiques” à renforcer leur politique RSE et à un partage plus juste de la valeur avec leur écosystème», a-t-il affirmé.
De son côté, la ministre est revenue, dans sa présentation, sur les belles performances du tourisme marocain, indiquant qu’en 2023, le taux de récupération des arrivées par rapport à 2019 est de 115%, soit 31 points au-dessus de la moyenne mondiale. «Aujourd’hui, nous accélérons les actions de promotion et de développement de l’aérien et avançons à grands pas sur les autres leviers de la feuille de route pour atteindre notre vision de 26 millions de touristes en 2030», note-t-elle. «Dans le secteur de l’artisanat, ajoute-t-elle, nous travaillons sur la modernisation du secteur, la compétitivité des acteurs et la promotion à l’international afin d’augmenter nos exportations». Enfin, poursuit-t-elle, «concernant le secteur de l’Économie sociale et solidaire (ESS), nous effectuons un travail structurant pour doter notre pays d’une loi-cadre qui permettra le développement durable et inclusif de tout le secteur. Notre objectif est que l’ESS contribue à hauteur de 8% du PIB à horizon 2035».
Fatim-Zahra Ammor a également présenté le programme gouvernemental relatif à la reconstruction des zones touchées par le séisme d’Al Haouz. Ce programme vise d’une part à réparer les dommages subis par les établissements touristiques, les ateliers de l’artisanat et les coopératives. D’autre part, il prévoit le lancement de plusieurs projets, générateurs d’opportunités d’emplois afin d’accélérer le développement socio-économique des régions touchées.
À l’ouverture de cette rencontre, le président de la CGEM, Chakib Alj, a tenu à réitérer «l’engagement du secteur privé national pour la reconstruction de la région d’Al Haouz et de ses environs, touchés par le séisme du 8 septembre comme il l’a fortement été au lendemain du tremblement de terre. La délocalisation de ce CNE à Marrakech illustre cette mobilisation de tous membres de la Confédération».
Il a ensuite rappelé que le tourisme pèse 7% du PIB du pays et emploie plus de 5% de la population active et a évoqué les grandes opportunités offertes avec l’organisation par le Maroc, d’événements sportifs majeurs, notamment la Coupe du monde 2030, tout en soulignant l’importance du partenariat public-privé pour accompagner la dynamique accélérée de développement socio-économique que connait notre pays, sous le leadership de Sa Majesté le Roi Mohammed VI. Le président de la CGEM a appelé à cette occasion au renforcement de la connectivité du Maroc, à l’amélioration de la compétitivité des entreprises du secteur confrontées à la concurrence internationale, au contexte inflationniste et à un cadre fiscal «assez pesant». Il a également insisté sur la priorisation de la formation pour répondre à l’importante demande prévisionnelle tout en œuvrant pour une législation du travail favorable, ainsi qu’au développement de nouvelles infrastructures d’accueil des touristes et d’événements de plus de 2.000 personnes.
S’agissant du secteur de l’artisanat, M. Alj a insisté sur la nécessité d’accorder une plus grande attention à cette industrie intimement liée à l’identité de notre pays. «Il s’agit d’un savoir-faire ancestral que nous nous devons de préserver en le rendant plus professionnalisé et plus attractif aux nouvelles générations», a-t-il ajouté avant d’appeler les entreprises du secteur à se réinventer et à faire preuve d’ingéniosité pour proposer un produit artisanal marocain de qualité, compétitif, innovant et bien marketé.
En ce qui concerne l’économie sociale et solidaire, le président de la CGEM a réitéré l’importance de l’évolution du cadre légal et réglementaire et la mise à l’échelle du tissu d’acteurs existants, via le renforcement de leur accès à des sources de financement diversifiées et la facilitation de leur accès aux marchés.
«Le secteur privé sera aux côtés des pouvoirs publics pour encourager les entreprises “classiques” à renforcer leur politique RSE et à un partage plus juste de la valeur avec leur écosystème», a-t-il affirmé.
De son côté, la ministre est revenue, dans sa présentation, sur les belles performances du tourisme marocain, indiquant qu’en 2023, le taux de récupération des arrivées par rapport à 2019 est de 115%, soit 31 points au-dessus de la moyenne mondiale. «Aujourd’hui, nous accélérons les actions de promotion et de développement de l’aérien et avançons à grands pas sur les autres leviers de la feuille de route pour atteindre notre vision de 26 millions de touristes en 2030», note-t-elle. «Dans le secteur de l’artisanat, ajoute-t-elle, nous travaillons sur la modernisation du secteur, la compétitivité des acteurs et la promotion à l’international afin d’augmenter nos exportations». Enfin, poursuit-t-elle, «concernant le secteur de l’Économie sociale et solidaire (ESS), nous effectuons un travail structurant pour doter notre pays d’une loi-cadre qui permettra le développement durable et inclusif de tout le secteur. Notre objectif est que l’ESS contribue à hauteur de 8% du PIB à horizon 2035».
Fatim-Zahra Ammor a également présenté le programme gouvernemental relatif à la reconstruction des zones touchées par le séisme d’Al Haouz. Ce programme vise d’une part à réparer les dommages subis par les établissements touristiques, les ateliers de l’artisanat et les coopératives. D’autre part, il prévoit le lancement de plusieurs projets, générateurs d’opportunités d’emplois afin d’accélérer le développement socio-économique des régions touchées.