Depuis 2020, la production laitière nationale a chuté de 25%, passant de 2,55 milliards de litres à moins de 2 milliards, explique Mohamed Raita, directeur général de la Fédération interprofessionnelle de la filière laitière "Maroc Lait", dans un entretien à la MAP. Cette baisse est particulièrement prononcée dans certaines régions, comme celle de Casablanca-Settat.
Un autre défi auquel le secteur est confronté, selon le responsable, est la baisse de la consommation des produits laitiers, observée depuis 2024. Malgré cette tendance, a-t-il assuré, les usines Maroc Lait, qui représentent 86% de la production nationale, continuent de collecter l'intégralité du lait de leurs fournisseurs et de le transformer en poudre pour anticiper la demande future.
Pour juguler cette situation, le gouvernement accorde des subventions qui, adossées à l'augmentation de 30% des prix du lait payé aux éleveurs et l'importation de génisses, ont apporté un grand soutien, a-t-il précisé, relevant que des défis restent néanmoins à relever pour recapitaliser le cheptel. Il a fait remarquer, également, ''qu'une réforme législative de la loi sur l'élevage est en cours d’élaboration pour améliorer la gestion du secteur, incluant la santé animale et la traçabilité".
Pour assurer la pérennité du secteur, Mohamed Raita a souligné l'importance de réformes comme l'exonération de la TVA sur l'importation des fourrages et aliments simples dans le cadre du PLF 2025, ainsi que la subvention des jeunes velles importées et produites localement.
M. Raita affirme que Maroc Lait s’engage à garantir l’approvisionnement en lait et à créer des unités régionales d'encadrement laitier pour améliorer la productivité des éleveurs, avec un accent mis sur l’insémination artificielle et le contrôle laitier. La fédération prévoit d’œuvrer à la digitalisation de la filière et de développer des études sur les coûts de production et les fourrages en hydroponie, en collaboration avec des acteurs nationaux et internationaux.
Pour sa part, Hssaïn Rahaoui, directeur régional de l’Agriculture de Casablanca-Settat, a affirmé que malgré les défis actuels, des initiatives en cours apportent des perspectives de relance progressive pour ce secteur crucial à l’économie nationale.
Pour soutenir cette filière, a rappelé M. Rahaoui, "l’État a mis en place plusieurs mesures, notamment l’augmentation des prix de vente du lait pour compenser les coûts de production, ainsi que des subventions pour l’importation et la production locale de génisses améliorées, avec des primes de 4.000 dirhams pour les génisses locales et de 6.000 dirhams pour celles importées".
Abondant dans le même sens, il a évoqué "le renforcement des contrôles visant à limiter l’abattage des génisses". Et d'ajouter que "L’État encourage aussi la création de petites unités de transformation laitière pour permettre aux éleveurs de diversifier leurs sources de revenus".
Par ailleurs, plus d’un million de quintaux d’aliments composés subventionnés ont été distribués aux éleveurs pour garantir la normalité dans l’alimentation du bétail, a assuré M. Rahaoui.
Abordant la baisse de la production laitière au niveau de la région de Casablanca-Settat, M. Rahaoui a expliqué que ce secteur est en difficulté en raison de six années de sécheresse, des répercussions de la pandémie de Covid-19, et de la hausse des coûts des intrants agricoles, tels que les engrais et le carburant, ce qui a réduit la rentabilité des exploitations.
Il a fait savoir que le secteur laitier de la région rassemble environ 46.000 éleveurs soutenus par 716 coopératives et 830 centres de collecte. Ainsi, malgré les défis auxquels est confronté le secteur laitier, les efforts conjugués de l’ensemble des intervenants offrent des perspectives prometteuses de redressement. Grâce aux subventions, aux initiatives visant à moderniser la filière et à l’engagement continu en faveur des éleveurs et coopératives, un socle solide se met en place pour garantir la pérennité de ce secteur essentiel à l’économie nationale.
Un autre défi auquel le secteur est confronté, selon le responsable, est la baisse de la consommation des produits laitiers, observée depuis 2024. Malgré cette tendance, a-t-il assuré, les usines Maroc Lait, qui représentent 86% de la production nationale, continuent de collecter l'intégralité du lait de leurs fournisseurs et de le transformer en poudre pour anticiper la demande future.
Pour juguler cette situation, le gouvernement accorde des subventions qui, adossées à l'augmentation de 30% des prix du lait payé aux éleveurs et l'importation de génisses, ont apporté un grand soutien, a-t-il précisé, relevant que des défis restent néanmoins à relever pour recapitaliser le cheptel. Il a fait remarquer, également, ''qu'une réforme législative de la loi sur l'élevage est en cours d’élaboration pour améliorer la gestion du secteur, incluant la santé animale et la traçabilité".
Pour assurer la pérennité du secteur, Mohamed Raita a souligné l'importance de réformes comme l'exonération de la TVA sur l'importation des fourrages et aliments simples dans le cadre du PLF 2025, ainsi que la subvention des jeunes velles importées et produites localement.
M. Raita affirme que Maroc Lait s’engage à garantir l’approvisionnement en lait et à créer des unités régionales d'encadrement laitier pour améliorer la productivité des éleveurs, avec un accent mis sur l’insémination artificielle et le contrôle laitier. La fédération prévoit d’œuvrer à la digitalisation de la filière et de développer des études sur les coûts de production et les fourrages en hydroponie, en collaboration avec des acteurs nationaux et internationaux.
Pour sa part, Hssaïn Rahaoui, directeur régional de l’Agriculture de Casablanca-Settat, a affirmé que malgré les défis actuels, des initiatives en cours apportent des perspectives de relance progressive pour ce secteur crucial à l’économie nationale.
Pour soutenir cette filière, a rappelé M. Rahaoui, "l’État a mis en place plusieurs mesures, notamment l’augmentation des prix de vente du lait pour compenser les coûts de production, ainsi que des subventions pour l’importation et la production locale de génisses améliorées, avec des primes de 4.000 dirhams pour les génisses locales et de 6.000 dirhams pour celles importées".
Abondant dans le même sens, il a évoqué "le renforcement des contrôles visant à limiter l’abattage des génisses". Et d'ajouter que "L’État encourage aussi la création de petites unités de transformation laitière pour permettre aux éleveurs de diversifier leurs sources de revenus".
Par ailleurs, plus d’un million de quintaux d’aliments composés subventionnés ont été distribués aux éleveurs pour garantir la normalité dans l’alimentation du bétail, a assuré M. Rahaoui.
Abordant la baisse de la production laitière au niveau de la région de Casablanca-Settat, M. Rahaoui a expliqué que ce secteur est en difficulté en raison de six années de sécheresse, des répercussions de la pandémie de Covid-19, et de la hausse des coûts des intrants agricoles, tels que les engrais et le carburant, ce qui a réduit la rentabilité des exploitations.
Il a fait savoir que le secteur laitier de la région rassemble environ 46.000 éleveurs soutenus par 716 coopératives et 830 centres de collecte. Ainsi, malgré les défis auxquels est confronté le secteur laitier, les efforts conjugués de l’ensemble des intervenants offrent des perspectives prometteuses de redressement. Grâce aux subventions, aux initiatives visant à moderniser la filière et à l’engagement continu en faveur des éleveurs et coopératives, un socle solide se met en place pour garantir la pérennité de ce secteur essentiel à l’économie nationale.