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Royal Air Maroc (RAM) veut accéder à un nouveau palier de développement, en se dotant d’une stratégie aux multiples axes : expansion significative de sa flotte et de son réseau mondial, développement des liaisons point à point, une transformation du réseau domestique... Objectif, devenir un
«connecteur global» couvrant les cinq continents d’ici 2037.
Cette nouvelle orientation s’accompagne d’une campagne internationale et d’une nouvelle signature institutionnelle : #DreamAfrica#MeetMorocco. Cette campagne sera déployée, dès le 23 octobre, au Maroc et à l’international dans 28 pays correspondant aux principaux marchés stratégiques de la compagnie sur les cinq continents. Un plan de communication a été mis en place à travers des supports internationaux à fort impact, privilégiant les médias audiovisuels TV et digitaux, mais aussi les supports urbains.
C’est ainsi que dans la soirée du 23 octobre, Hamid Addou, président-directeur général de RAM, a présenté la nouvelle vision stratégique de la compagnie nationale devant un parterre de partenaires institutionnels, de professionnels du tourisme et de leaders d’opinion. Tel un documentaire retraçant la vie de la compagnie depuis sa création, les images et les vidéos ont défilé tout au long de l’événement, créant ainsi une connexion entre le passé et l’avenir. «Nous avons commencé par connecter les réseaux européens, puis les vols long-courriers, notamment vers New York en 1975. C’était un nouveau monde pour nous. Aujourd’hui, Royal Air Maroc est la compagnie africaine qui relie le plus de villes africaines à l’Europe et aux États-Unis. Malgré notre taille moyenne (50 avions), le développement de nos vols long-courriers a été un défi important», a rappelé le PDG de RAM, lors de cet événement qui s’est tenu au sein du hangar Latécoère, un édifice historique de l’ancien aéroport Casa Anfa, mitoyen du siège de la compagnie, témoignant de la pérennité de l’histoire aéronautique pionnière du Maroc. Cette soirée a marqué le début d’une nouvelle ère pour la compagnie, célébrant son passé et promettant un avenir brillant où Royal Air Maroc s’impose comme un acteur important du transport aérien mondial.
contrat-programme avec l’État, un plan ambitieux s’étendant sur 13 années. Ce plan se déroulera en deux phases distinctes», explique le PDG de la compagnie.
Ainsi, la première phase, de 2023 à 2027, sera marquée par une croissance maîtrisée et une expansion substantielle de la flotte, bien que des chiffres précis ne puissent pas être fournis à ce stade, en raison de la rareté des avions. Les efforts se concentrent sur l’augmentation de la capacité aérienne et l’ouverture de nouvelles liaisons long-courriers, tout en restaurant des connexions touristiques en mode «point à point» avec une approche plus dynamique.
La deuxième phase, de 2028 à 2037, connaîtra une transformation «majeure», avec une flotte qui sera multipliée par quatre et de nouvelles liaisons à travers l’Afrique, l’Europe, l’Amérique du Nord et du Sud. «Cependant, la compagnie reste mesurée en ce qui concerne l’Asie, reconnaissant la solide présence d’acteurs tels que Qatar Airways et Emirates dans cette région. En revanche, Royal Air Maroc envisage d’ouvrir de nouvelles destinations en
Amérique, en Afrique, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, mettant l’accent sur les Amériques où elle peut apporter une réelle valeur ajoutée», développe Hamid Addou.
Royal Air Maroc vise à transformer radicalement le marché du tourisme au Maroc. Avant la pandémie de la Covid-19, en 2019, la compagnie accueillait environ 5 millions de touristes par an en provenance de 46 pays sur les quatre continents. Avec les projets actuels, ce chiffre devrait augmenter considérablement, atteignant 21 millions de touristes par an en provenance de 69 pays.
ère d’expansion et d’innovation, avec la ferme intention de devenir un acteur majeur du secteur aérien international, tout en servant au mieux ses passagers et en contribuant au développement continu du Maroc
«connecteur global» couvrant les cinq continents d’ici 2037.
Cette nouvelle orientation s’accompagne d’une campagne internationale et d’une nouvelle signature institutionnelle : #DreamAfrica#MeetMorocco. Cette campagne sera déployée, dès le 23 octobre, au Maroc et à l’international dans 28 pays correspondant aux principaux marchés stratégiques de la compagnie sur les cinq continents. Un plan de communication a été mis en place à travers des supports internationaux à fort impact, privilégiant les médias audiovisuels TV et digitaux, mais aussi les supports urbains.
C’est ainsi que dans la soirée du 23 octobre, Hamid Addou, président-directeur général de RAM, a présenté la nouvelle vision stratégique de la compagnie nationale devant un parterre de partenaires institutionnels, de professionnels du tourisme et de leaders d’opinion. Tel un documentaire retraçant la vie de la compagnie depuis sa création, les images et les vidéos ont défilé tout au long de l’événement, créant ainsi une connexion entre le passé et l’avenir. «Nous avons commencé par connecter les réseaux européens, puis les vols long-courriers, notamment vers New York en 1975. C’était un nouveau monde pour nous. Aujourd’hui, Royal Air Maroc est la compagnie africaine qui relie le plus de villes africaines à l’Europe et aux États-Unis. Malgré notre taille moyenne (50 avions), le développement de nos vols long-courriers a été un défi important», a rappelé le PDG de RAM, lors de cet événement qui s’est tenu au sein du hangar Latécoère, un édifice historique de l’ancien aéroport Casa Anfa, mitoyen du siège de la compagnie, témoignant de la pérennité de l’histoire aéronautique pionnière du Maroc. Cette soirée a marqué le début d’une nouvelle ère pour la compagnie, célébrant son passé et promettant un avenir brillant où Royal Air Maroc s’impose comme un acteur important du transport aérien mondial.
Une nouvelle stratégie pour une croissance mondiale
L’histoire de Royal Air Maroc est jalonnée d’initiatives audacieuses, portées par des talents qui ont tracé sa voie vers l’avenir. Pourtant, cette histoire n’est pas exempte de défis et de crises. La compagnie a fait face à des épreuves majeures, du séisme d’Agadir aux bouleversements pétroliers, de la guerre du Golfe aux tragiques attentats du 11 Septembre, du premier contrat-programme aux attaques terroristes, des crises économiques à la pandémie de la Covid-19. Cette dernière crise a été particulièrement dure, touchant de plein fouet presque tous les secteurs, comme l’illustre parfaitement le cas de l’industrie hôtelière qui a été même complètement paralysée du jour au lendemain, note Hamid Addou. «Dans un premier temps, l’instinct a été de se replier, mais il est rapidement apparu que la situation exigeait de transformer la crise en opportunité», souligne-t-il. Aujourd’hui, Royal Air Maroc se tourne vers une nouvelle ère, prête à écrire un nouveau chapitre de son histoire. En 2023, la compagnie a l’opportunité de réaffirmer son rôle dans le secteur aérien, avec des performances en nette amélioration par rapport au passé. «Les fondations sont solides, notamment grâce à la signature d’un nouveaucontrat-programme avec l’État, un plan ambitieux s’étendant sur 13 années. Ce plan se déroulera en deux phases distinctes», explique le PDG de la compagnie.
Ainsi, la première phase, de 2023 à 2027, sera marquée par une croissance maîtrisée et une expansion substantielle de la flotte, bien que des chiffres précis ne puissent pas être fournis à ce stade, en raison de la rareté des avions. Les efforts se concentrent sur l’augmentation de la capacité aérienne et l’ouverture de nouvelles liaisons long-courriers, tout en restaurant des connexions touristiques en mode «point à point» avec une approche plus dynamique.
La deuxième phase, de 2028 à 2037, connaîtra une transformation «majeure», avec une flotte qui sera multipliée par quatre et de nouvelles liaisons à travers l’Afrique, l’Europe, l’Amérique du Nord et du Sud. «Cependant, la compagnie reste mesurée en ce qui concerne l’Asie, reconnaissant la solide présence d’acteurs tels que Qatar Airways et Emirates dans cette région. En revanche, Royal Air Maroc envisage d’ouvrir de nouvelles destinations en
Amérique, en Afrique, en Europe, en Asie et au Moyen-Orient, mettant l’accent sur les Amériques où elle peut apporter une réelle valeur ajoutée», développe Hamid Addou.
Un modèle «point à point» pour le futur
La stratégie «point à point» sera également mise en œuvre en deux phases pour mieux répondre aux besoins du tourisme et de la diaspora marocaine. Selon le PDG de RAM, la première phase, s’étendant sur les quatre prochaines années, permettra de proposer des liaisons directes entre plusieurs villes. La deuxième phase, plus ambitieuse, prendra son envol grâce à une capacité aérienne accrue. «Il est essentiel de souligner que Royal Air Maroc ne vise pas à devenir une compagnie aérienne low cost, car cela ne correspond ni à son ADN ni à ses capacités. L’objectif est de fournir un outil dynamique et agile pour répondre aux besoins futurs de manière adaptée», note-t-il. Avec ce programme,Royal Air Maroc vise à transformer radicalement le marché du tourisme au Maroc. Avant la pandémie de la Covid-19, en 2019, la compagnie accueillait environ 5 millions de touristes par an en provenance de 46 pays sur les quatre continents. Avec les projets actuels, ce chiffre devrait augmenter considérablement, atteignant 21 millions de touristes par an en provenance de 69 pays.
Une nouvelle ère d’expansion pour les vols domestiques
La vision de la compagnie pour les vols domestiques est tout aussi révolutionnaire : «Il n’est plus acceptable de faire transiter tous les vols intérieurs par Casablanca, désormais solidement établie comme un hub aérien. Il est temps de relier directement les principales villes des 12 régions du Royaume, pour offrir une expérience de voyage plus rapide et plus efficace aux citoyens marocains». Du coup, Royal Air Maroc se prépare à une nouvelleère d’expansion et d’innovation, avec la ferme intention de devenir un acteur majeur du secteur aérien international, tout en servant au mieux ses passagers et en contribuant au développement continu du Maroc
