Nouveau chantier stratégique pour l’Autorité nationale de régulation de l’électricité. L’institution planche sur une étude relative au stockage d’énergie à grande échelle et la rémunération correspondante. Elle a pour objectif de s’enquérir du potentiel et des éventuels freins au développement du marché du stockage de l’énergie ainsi que des bénéfices qu’il peut apporter au système électrique
national.
Cette étude s’inscrit en phase avec la nouvelle disposition apportée par les lois n°40-19 et n°82-21, qui offre la possibilité de stockage de l’énergie, aussi bien pour l’utilisateur de l’installation d’énergie renouvelable que pour l’auto-producteur. Elle «vise à s’assurer que le cadre réglementaire permet l’intégration et le raccordement des installations de stockage dans le système électrique et à préparer l’entrée de cette filière sur les plans techniques et économiques», souligne l’ANRE dans son rapport annuel 2022, publié le 27 décembre 2023 et présenté le même jour à Rabat, aux membres de la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement de la Chambre des représentants.
Une source autorisée auprès de l’Autorité a confié au journal «Le Matin» que la préparation de cette étude s’accélérait.
«L’utilisation du stockage se présente comme une solution de flexibilité permettant de réduire la nécessité de disposer de capacités de production de pointe et d’offrir des services essentiels aux réseaux. Aussi, il est crucial de mettre en place des systèmes de stockage efficaces, abordables, pratiques et adaptés aux divers besoins des utilisateurs», estime le régulateur.
Jusqu’à présent, la principale technologie de stockage déployée au Maroc est le stockage hydraulique de type STEP (Station de transfert d’énergie par pompage). Le Royaume dispose d’une capacité installée de 460 mégawatts (MW) sous forme de STEP à Afourer. La nouvelle STEP de Abdelmoumen (province de Taroudant) d’une puissance installée de 350 MW sera mise en service en février 2024. D’autres projets, notamment El Menzel (300 MW) et Ifahsa (300 MW) sont en cours de préparation.
Par ailleurs, la technologie de stockage par batteries représente une autre source de flexibilité pour le système électrique. Le Maroc accélère ses investissements dans cette technologie, considérée désormais à l’échelle mondiale comme mature avec un coût en diminution significative. «Néanmoins, le développement du marché de stockage de l’énergie au Maroc nécessite de mettre en place des textes réglementaires fixant les modalités techniques et juridiques de réalisation et d’utilisation des moyens de stockage», indique l’ANRE. C’est dans ce contexte que s’inscrit le lancement de cette étude.
national.
Cette étude s’inscrit en phase avec la nouvelle disposition apportée par les lois n°40-19 et n°82-21, qui offre la possibilité de stockage de l’énergie, aussi bien pour l’utilisateur de l’installation d’énergie renouvelable que pour l’auto-producteur. Elle «vise à s’assurer que le cadre réglementaire permet l’intégration et le raccordement des installations de stockage dans le système électrique et à préparer l’entrée de cette filière sur les plans techniques et économiques», souligne l’ANRE dans son rapport annuel 2022, publié le 27 décembre 2023 et présenté le même jour à Rabat, aux membres de la Commission des infrastructures, de l’énergie, des mines et de l’environnement de la Chambre des représentants.
Une source autorisée auprès de l’Autorité a confié au journal «Le Matin» que la préparation de cette étude s’accélérait.
Flexibilité du réseau électrique
Le rapport de l’ANRE a dévoilé le contexte de ce chantier structurant. En effet, l’essor des énergies renouvelables soulève des problématiques nouvelles concernant la gestion de l’intermittence de la production, la nouvelle répartition géographique de celle-ci ainsi que les nouveaux usages de l’électricité. Par conséquent il est essentiel de recourir aux solutions de flexibilité du réseau électrique pour assurer en permanence l’équilibre entre l’offre et la demande.«L’utilisation du stockage se présente comme une solution de flexibilité permettant de réduire la nécessité de disposer de capacités de production de pointe et d’offrir des services essentiels aux réseaux. Aussi, il est crucial de mettre en place des systèmes de stockage efficaces, abordables, pratiques et adaptés aux divers besoins des utilisateurs», estime le régulateur.
Jusqu’à présent, la principale technologie de stockage déployée au Maroc est le stockage hydraulique de type STEP (Station de transfert d’énergie par pompage). Le Royaume dispose d’une capacité installée de 460 mégawatts (MW) sous forme de STEP à Afourer. La nouvelle STEP de Abdelmoumen (province de Taroudant) d’une puissance installée de 350 MW sera mise en service en février 2024. D’autres projets, notamment El Menzel (300 MW) et Ifahsa (300 MW) sont en cours de préparation.
Par ailleurs, la technologie de stockage par batteries représente une autre source de flexibilité pour le système électrique. Le Maroc accélère ses investissements dans cette technologie, considérée désormais à l’échelle mondiale comme mature avec un coût en diminution significative. «Néanmoins, le développement du marché de stockage de l’énergie au Maroc nécessite de mettre en place des textes réglementaires fixant les modalités techniques et juridiques de réalisation et d’utilisation des moyens de stockage», indique l’ANRE. C’est dans ce contexte que s’inscrit le lancement de cette étude.