La situation provisoire des charges et ressources du Trésor à fin juillet dernier laisse apparaître une hausse des recettes ordinaires brutes de 11,4% et des dépenses ordinaires émises de 7,5%. Ce qui dégage ainsi un solde ordinaire positif de 7,6 milliards de dirhams. Sur la base des recettes encaissées et des dépenses émises, la situation des charges et ressources du Trésor dégage un déficit budgétaire de 35,2 milliards de dirhams à fin juillet dernier contre 27,7 milliards un an auparavant.
Dans le détail, le bulletin des statistiques des finances publiques, publié par la Trésorerie générale du Royaume (TGR), indique que les recettes ordinaires brutes se sont établies à 202,3 milliards de DH, en hausse de 11,4% sur un an. Cette évolution s’explique par l’augmentation des impôts directs de 13,3%, des droits de douane (10,8%), des impôts indirects (12,4%), des droits d’enregistrement et de timbre (1,5%) et des recettes non fiscales (7,8%). Les recettes fiscales brutes montent à 179,1 milliards de dirhams, en progression de 11,9% sur an. L’évolution des recettes fiscales résulte de la hausse des recettes douanières de 9,7% et de la fiscalité domestique de 13,5%. S’agissant des dépenses émises au titre du budget général, elles ont été de 307,2 milliards de dirhams à fin juillet 2024, en hausse de 4,5% par rapport à leur niveau à fin juillet 2023, en raison de l’augmentation de 6,5% des dépenses de fonctionnement et de 11,3% des dépenses d’investissement, conjuguée à la baisse de 3,8% des charges de la dette budgétisée. Sur les dépenses d’investissement, la TGR précise que celles-ci se sont établies à 59,2 milliards de dirhams, suite à l’accroissement des dépenses des ministères de 9,1% et des dépenses des charges communes de 13,9%.
Notons que les dépenses d’investissement tiennent compte des versements aux comptes spéciaux du Trésor pour un montant de 20,7 milliards de DH contre 17,4 milliards un an auparavant.
À fin juillet dernier, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires a été de 103,9% contre 100,3% un an plus tôt. Ainsi, 46,1% de ces recettes ont été consacrées aux dépenses de personnel, 29% aux dépenses de matériel, 13,1% aux intérêts de la dette, 4% aux émissions de la compensation et 4% aux remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux. n
Dans le détail, le bulletin des statistiques des finances publiques, publié par la Trésorerie générale du Royaume (TGR), indique que les recettes ordinaires brutes se sont établies à 202,3 milliards de DH, en hausse de 11,4% sur un an. Cette évolution s’explique par l’augmentation des impôts directs de 13,3%, des droits de douane (10,8%), des impôts indirects (12,4%), des droits d’enregistrement et de timbre (1,5%) et des recettes non fiscales (7,8%). Les recettes fiscales brutes montent à 179,1 milliards de dirhams, en progression de 11,9% sur an. L’évolution des recettes fiscales résulte de la hausse des recettes douanières de 9,7% et de la fiscalité domestique de 13,5%. S’agissant des dépenses émises au titre du budget général, elles ont été de 307,2 milliards de dirhams à fin juillet 2024, en hausse de 4,5% par rapport à leur niveau à fin juillet 2023, en raison de l’augmentation de 6,5% des dépenses de fonctionnement et de 11,3% des dépenses d’investissement, conjuguée à la baisse de 3,8% des charges de la dette budgétisée. Sur les dépenses d’investissement, la TGR précise que celles-ci se sont établies à 59,2 milliards de dirhams, suite à l’accroissement des dépenses des ministères de 9,1% et des dépenses des charges communes de 13,9%.
Notons que les dépenses d’investissement tiennent compte des versements aux comptes spéciaux du Trésor pour un montant de 20,7 milliards de DH contre 17,4 milliards un an auparavant.
À fin juillet dernier, le taux de couverture des dépenses ordinaires par les recettes ordinaires a été de 103,9% contre 100,3% un an plus tôt. Ainsi, 46,1% de ces recettes ont été consacrées aux dépenses de personnel, 29% aux dépenses de matériel, 13,1% aux intérêts de la dette, 4% aux émissions de la compensation et 4% aux remboursements, dégrèvements et restitutions fiscaux. n