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La Secrétaire d’État a souligné que le secteur halieutique marocain amorcera une croissance soutenue dès 2027. “Maintenant que les fondements sont mis en place, les règles sont là et les procédures sont là, on va aller à la puissance exponentielle, car maintenant on n’a plus de frein”, a affirmé la secrétaire d’Etat lors d’une conférence de presse. Elle a insisté sur le rôle crucial de la recherche scientifique et de l’innovation dans cette transformation, rappelant que le Maroc consacre un budget de 1,55 milliard de dirhams à la recherche scientifique halieutique.
Ce financement permet notamment de suivre l’état des stocks et des captures, de surveiller la qualité environnementale des eaux marines, de mener des études océanographiques et d’investir dans l’aquaculture ainsi que dans la valorisation des produits de la mer. “La recherche et l'innovation sont des leviers incontournables pour assurer un avenir durable à notre secteur halieutique. Nous vivons un moment crucial marqué par une demande croissante des produits halieutiques à travers le monde, dans un contexte où les changements climatiques bouleversent les systèmes de production et affectent gravement nos écosystèmes marins. L'innovation n'est pas simplement une question de technologie, mais une approche novatrice pour comprendre, anticiper et résoudre les défis qui se posent à nous.”, a-t-elle déclaré.
De sa part, Majida Maarouf, Directrice de l’Agence nationale pour le développement de l'aquaculture (ANDA), a mis en avant les perspectives de croissance prometteuses du secteur, portées par une demande mondiale croissante en protéines animales. Avec une population mondiale en constante augmentation et un attrait renforcé pour les produits de la mer depuis la pandémie de Covid-19, le marché ne cesse de s’élargir et de se diversifier. Toutefois, cette dynamique s’accompagne de défis techniques et opérationnels, nécessitant l’intégration des nouvelles technologies pour assurer une aquaculture durable et performante. L’intelligence artificielle, désormais omniprésente, représente ainsi une solution clé pour surmonter les contraintes et optimiser la production. Par ailleurs, le secteur bénéficie d’un écosystème d’investissement varié, avec des projets portés aussi bien par des investisseurs disposant d’importantes capacités financières et techniques que par de petits entrepreneurs passionnés. À ce titre, 119 projets à caractère social ont été spécifiquement accompagnés pour encourager l’essor de très petites entreprises dans le domaine.
L’industrie de transformation des produits de la mer joue un rôle clé dans cette dynamique. Avec 518 unités de valorisation à terre et 311 unités de congélation en mer, le Maroc transforme environ 60% des captures de la pêche côtière en conserves, produits frais, surgelés, salés ou en farines et huiles de poisson. Cette industrie exporte vers 138 marchés internationaux, générant des revenus significatifs. En 2023, les exportations de produits de la mer ont atteint 31 milliards de dirhams, représentant 37% des exportations agroalimentaires du pays.
Sur le plan social, l’impact est également significatif. En 2023, le secteur halieutique a généré plus de 260.000 emplois directs, dont 133.845 en mer, incluant 131.082 marins pêcheurs. L’industrie de transformation des produits de la mer emploie environ 125.583 personnes, tandis que l’aquaculture marine a créé 1.338 emplois. En intégrant les emplois indirects, le secteur halieutique fait vivre entre 3 et 4 millions de personnes. La pêche artisanale, pratiquée par près de 17.000 barques, assure à elle seule 60.000 emplois directs et représente 24% de la valeur de la production nationale.
Dans cette dynamique, la Secrétaire d’État a également annoncé que d’ici fin 2025, tous les marchés de vente des produits de pêche seront digitalisés, un projet visant à moderniser la commercialisation et améliorer la transparence du secteur.
Ce financement permet notamment de suivre l’état des stocks et des captures, de surveiller la qualité environnementale des eaux marines, de mener des études océanographiques et d’investir dans l’aquaculture ainsi que dans la valorisation des produits de la mer. “La recherche et l'innovation sont des leviers incontournables pour assurer un avenir durable à notre secteur halieutique. Nous vivons un moment crucial marqué par une demande croissante des produits halieutiques à travers le monde, dans un contexte où les changements climatiques bouleversent les systèmes de production et affectent gravement nos écosystèmes marins. L'innovation n'est pas simplement une question de technologie, mais une approche novatrice pour comprendre, anticiper et résoudre les défis qui se posent à nous.”, a-t-elle déclaré.
De sa part, Majida Maarouf, Directrice de l’Agence nationale pour le développement de l'aquaculture (ANDA), a mis en avant les perspectives de croissance prometteuses du secteur, portées par une demande mondiale croissante en protéines animales. Avec une population mondiale en constante augmentation et un attrait renforcé pour les produits de la mer depuis la pandémie de Covid-19, le marché ne cesse de s’élargir et de se diversifier. Toutefois, cette dynamique s’accompagne de défis techniques et opérationnels, nécessitant l’intégration des nouvelles technologies pour assurer une aquaculture durable et performante. L’intelligence artificielle, désormais omniprésente, représente ainsi une solution clé pour surmonter les contraintes et optimiser la production. Par ailleurs, le secteur bénéficie d’un écosystème d’investissement varié, avec des projets portés aussi bien par des investisseurs disposant d’importantes capacités financières et techniques que par de petits entrepreneurs passionnés. À ce titre, 119 projets à caractère social ont été spécifiquement accompagnés pour encourager l’essor de très petites entreprises dans le domaine.
Les produits de la mer pèsent 37 % des exportations agroalimentaires marocaines.
Le Maroc affiche déjà des performances notables dans le secteur halieutique. En 2024, la production nationale a atteint 1,42 million de tonnes, générant une valeur de 16,3 milliards de dirhams. Cette production repose sur une gestion rigoureuse des stocks halieutiques, notamment grâce à l’élaboration de 30 plans d’aménagement des pêcheries couvrant les principales zones de pêche. La pêche artisanale représente 8% des captures totales, tandis que la pêche côtière et industrielle complète le reste.L’industrie de transformation des produits de la mer joue un rôle clé dans cette dynamique. Avec 518 unités de valorisation à terre et 311 unités de congélation en mer, le Maroc transforme environ 60% des captures de la pêche côtière en conserves, produits frais, surgelés, salés ou en farines et huiles de poisson. Cette industrie exporte vers 138 marchés internationaux, générant des revenus significatifs. En 2023, les exportations de produits de la mer ont atteint 31 milliards de dirhams, représentant 37% des exportations agroalimentaires du pays.
Plus de 3 millions de personnes qui vivent du secteur halieutique
Le développement du secteur halieutique s’accompagne d’une dynamique d’investissement soutenue. En 2023, les investissements privés dans la valorisation et la transformation des produits de la mer ont atteint 930 millions de dirhams, en hausse de 26% par rapport à 2022. Ces fonds ont permis de moderniser les infrastructures et d’intégrer de nouvelles technologies pour renforcer la compétitivité du secteur.Sur le plan social, l’impact est également significatif. En 2023, le secteur halieutique a généré plus de 260.000 emplois directs, dont 133.845 en mer, incluant 131.082 marins pêcheurs. L’industrie de transformation des produits de la mer emploie environ 125.583 personnes, tandis que l’aquaculture marine a créé 1.338 emplois. En intégrant les emplois indirects, le secteur halieutique fait vivre entre 3 et 4 millions de personnes. La pêche artisanale, pratiquée par près de 17.000 barques, assure à elle seule 60.000 emplois directs et représente 24% de la valeur de la production nationale.
Dans cette dynamique, la Secrétaire d’État a également annoncé que d’ici fin 2025, tous les marchés de vente des produits de pêche seront digitalisés, un projet visant à moderniser la commercialisation et améliorer la transparence du secteur.
