Le chantier de la protection sociale franchira une nouvelle étape. Le département de l’Intérieur, avec l’appui de la Banque mondiale, s’apprête à mobiliser une assistance technique pour mener deux études d’envergure afin d’évaluer et de consolider le fonctionnement du Registre social unifié (RSU), pilier central du ciblage des bénéficiaires. La première consultation revêt ainsi une importance majeure dans le cadre de cette évaluation puisqu’elle viendra quantifier et comprendre les fluctuations de l’indice RSU dans le temps, évaluer l’impact de cette volatilité sur la continuité de la fourniture des programmes sociaux, identifier ses causes profondes et proposer des mesures de stabilisation appropriées.
Quant à la seconde étude, elle portera sur une évaluation systématique de la performance opérationnelle du processus RSU (information, préinscription, évaluation, décision d’éligibilité) sur la base de cadres et d’outils adaptés aux registres sociaux. L’objectif est d’identifier les éventuels goulots d’étranglement et de formuler des recommandations pour améliorer les processus internes et l’interopérabilité du RSU.
Depuis 2020, le Royaume mène une restructuration en profondeur de son système social. Deux outils en forment ainsi l’ossature : le Registre national de la population (RNP), qui attribue un identifiant digital unique à chaque résident, et le RSU, chargé de calculer l’indice socioéconomique des ménages. Plus de la moitié des Marocains y sont déjà inscrits. L’heure est donc au bilan.
L’indice RSU détermine l’accès aux programmes sociaux. Ses fluctuations peuvent, selon l’Institution de Bretton Woods, fragiliser la continuité des aides. L’étude devra ainsi identifier les causes de cette instabilité et proposer des mécanismes de stabilisation.
La Banque mondiale accompagne l’opération. Elle financera une assistance technique dédiée, en étroite collaboration avec l’unité de gestion du projet relevant du ministère de l’Intérieur. L’approche se veut opérationnelle : produire des recommandations concrètes, hiérarchisées et immédiatement exploitables.
Le plan inclut un important volet de renforcement des capacités. Les équipes internes seront formées aux outils d’analyse et d’évaluation. Des ateliers participatifs permettront de s’approprier les résultats et d’ancrer les bonnes pratiques.
Avec ces études, le Maroc veut sécuriser son système de ciblage, mieux maîtriser les données du RSU et garantir la fiabilité de l’accès aux programmes sociaux. Une étape clé pour consolider la réforme historique de la protection sociale.
Quant à la seconde étude, elle portera sur une évaluation systématique de la performance opérationnelle du processus RSU (information, préinscription, évaluation, décision d’éligibilité) sur la base de cadres et d’outils adaptés aux registres sociaux. L’objectif est d’identifier les éventuels goulots d’étranglement et de formuler des recommandations pour améliorer les processus internes et l’interopérabilité du RSU.
Depuis 2020, le Royaume mène une restructuration en profondeur de son système social. Deux outils en forment ainsi l’ossature : le Registre national de la population (RNP), qui attribue un identifiant digital unique à chaque résident, et le RSU, chargé de calculer l’indice socioéconomique des ménages. Plus de la moitié des Marocains y sont déjà inscrits. L’heure est donc au bilan.
L’indice RSU détermine l’accès aux programmes sociaux. Ses fluctuations peuvent, selon l’Institution de Bretton Woods, fragiliser la continuité des aides. L’étude devra ainsi identifier les causes de cette instabilité et proposer des mécanismes de stabilisation.
La Banque mondiale accompagne l’opération. Elle financera une assistance technique dédiée, en étroite collaboration avec l’unité de gestion du projet relevant du ministère de l’Intérieur. L’approche se veut opérationnelle : produire des recommandations concrètes, hiérarchisées et immédiatement exploitables.
Le plan inclut un important volet de renforcement des capacités. Les équipes internes seront formées aux outils d’analyse et d’évaluation. Des ateliers participatifs permettront de s’approprier les résultats et d’ancrer les bonnes pratiques.
Avec ces études, le Maroc veut sécuriser son système de ciblage, mieux maîtriser les données du RSU et garantir la fiabilité de l’accès aux programmes sociaux. Une étape clé pour consolider la réforme historique de la protection sociale.
