En créant 82.000 postes d’emplois en 2024, l’économie marocaine a toutefois fait mieux qu’en 2023, année ayant enregistré une perte de 157.000 postes.
En fait, les créations d’emplois en milieu urbain atteignent 162.000 postes et l’emploi rémunéré a augmenté de 177.000 postes. En face, le milieu rural a perdu 80.000 emplois sachant que les emplois non rémunérés ont diminué de 95.000 postes. Le secteur primaire qui vit des conditions difficiles ces dernières années en raison de la sécheresse chronique, est la principale source des pertes d'emplois.
Cela dit, malgré une situation moins critique en milieu urbain, les 58.000 personnes supplémentaires en situation de chômage au niveau national sont principalement situées en milieu urbain (42.000), avec un taux de chômage qui augmente à 16,9% dans ce milieu contre 6,8% dans le rural. Les jeunes de 15 à 24 ans, les diplômés et les femmes affichent toujours les taux de chômages les plus élevés (respectivement 36,7%, 19,6% et 19,4%).
Cette aggravation du chômage intervient en dépit d’une baisse du taux d’activité de la population en âge de travailler (personnes de 15 ans et plus qui travaillent ou cherchent un travail). Il est passé à 43,5% contre 43,6% un an auparavant. Autrement dit, si la population inactive n’avait pas augmenté, le chômage aurait progressé plus fortement compte tenu du nombre limité de créations d’emplois.
Le taux d’emploi a, lui, reculé à 37,7% après 38% en 2023, ce qui signifie que 62,3% des Marocains en âge de travailler sont inactives ou au chômage.
Notons que les créations d’emplois ont eu lieu principalement dans le secteur des services (160.000 postes), suivi de l’industrie (46.000) et du BTP (13.000), alors que l’agriculture a perdu 137.000 emplois
En fait, les créations d’emplois en milieu urbain atteignent 162.000 postes et l’emploi rémunéré a augmenté de 177.000 postes. En face, le milieu rural a perdu 80.000 emplois sachant que les emplois non rémunérés ont diminué de 95.000 postes. Le secteur primaire qui vit des conditions difficiles ces dernières années en raison de la sécheresse chronique, est la principale source des pertes d'emplois.
Cela dit, malgré une situation moins critique en milieu urbain, les 58.000 personnes supplémentaires en situation de chômage au niveau national sont principalement situées en milieu urbain (42.000), avec un taux de chômage qui augmente à 16,9% dans ce milieu contre 6,8% dans le rural. Les jeunes de 15 à 24 ans, les diplômés et les femmes affichent toujours les taux de chômages les plus élevés (respectivement 36,7%, 19,6% et 19,4%).
Cette aggravation du chômage intervient en dépit d’une baisse du taux d’activité de la population en âge de travailler (personnes de 15 ans et plus qui travaillent ou cherchent un travail). Il est passé à 43,5% contre 43,6% un an auparavant. Autrement dit, si la population inactive n’avait pas augmenté, le chômage aurait progressé plus fortement compte tenu du nombre limité de créations d’emplois.
Le taux d’emploi a, lui, reculé à 37,7% après 38% en 2023, ce qui signifie que 62,3% des Marocains en âge de travailler sont inactives ou au chômage.
Notons que les créations d’emplois ont eu lieu principalement dans le secteur des services (160.000 postes), suivi de l’industrie (46.000) et du BTP (13.000), alors que l’agriculture a perdu 137.000 emplois