L’élévation du niveau de la mer, causée par le réchauffement des océans et la fonte des glaces sous l’effet du changement climatique, constitue un phénomène mondial irréversible aux impacts multiples. Face à cette menace, l’évaluation et la gestion des risques climatiques deviennent essentielles pour anticiper les conséquences sur les territoires et les secteurs économiques. Cependant, la capacité des décideurs à répondre efficacement à ces défis est souvent limitée par une compréhension incomplète des zones à risque et un accès restreint aux financements pour l’adaptation.
En réponse à cette demande, la BERD collaborera avec le ministère de la Transition énergétique et du développement durable pour évaluer les différents scénarios d’élévation du niveau de la mer et leur impact sur les infrastructures et l’économie marocaine. L’objectif principal est de définir et de prioriser des actions d’adaptation efficaces face à cette menace grandissante. L’étude comprendra une évaluation détaillée des risques liés à la montée des eaux, avec des projections jusqu’en 2050 et 2080 afin de mieux comprendre l’ampleur du phénomène. Une analyse approfondie des actifs exposés, des populations concernées, des activités économiques impactées ainsi que des écosystèmes côtiers permettra d’identifier les zones les plus vulnérables. Sur la base d’une analyse coût-bénéfice, des mesures d’adaptation seront définies et priorisées, en mettant l’accent sur des actions d’urgence pour les secteurs les plus à risque. Afin de garantir une meilleure appropriation des résultats par les acteurs locaux, des ateliers de sensibilisation seront organisés pour partager les conclusions de l’étude et renforcer les capacités des parties prenantes. Par ailleurs, des cartes régionales seront élaborées pour visualiser les zones vulnérables et orienter les décisions d’adaptation en fonction des spécificités de chaque région côtière.
En s’appuyant sur cette étude et sur une approche multisectorielle et à plusieurs échelles, le Maroc entend renforcer sa résilience face aux effets du changement climatique et mieux anticiper les défis liés à l’élévation du niveau de la mer.
Le Maroc face à un risque majeur
Dans sa dernière communication nationale à la Convention-Cadre des Nations unies sur les changements climatiques (CCNUCC), le Maroc a identifié l’élévation du niveau de la mer comme un risque physique majeur lié au climat. Ce phénomène pourrait avoir des répercussions significatives sur plusieurs secteurs économiques clés, notamment le tourisme et l’agriculture, qui sont fortement dépendants des zones côtières. Conscient de ces enjeux, le gouvernement a sollicité un appui de la Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) pour mener une étude approfondie sur l’impact de la montée des eaux et les mesures prioritaires à mettre en place pour renforcer la résilience du pays.En réponse à cette demande, la BERD collaborera avec le ministère de la Transition énergétique et du développement durable pour évaluer les différents scénarios d’élévation du niveau de la mer et leur impact sur les infrastructures et l’économie marocaine. L’objectif principal est de définir et de prioriser des actions d’adaptation efficaces face à cette menace grandissante. L’étude comprendra une évaluation détaillée des risques liés à la montée des eaux, avec des projections jusqu’en 2050 et 2080 afin de mieux comprendre l’ampleur du phénomène. Une analyse approfondie des actifs exposés, des populations concernées, des activités économiques impactées ainsi que des écosystèmes côtiers permettra d’identifier les zones les plus vulnérables. Sur la base d’une analyse coût-bénéfice, des mesures d’adaptation seront définies et priorisées, en mettant l’accent sur des actions d’urgence pour les secteurs les plus à risque. Afin de garantir une meilleure appropriation des résultats par les acteurs locaux, des ateliers de sensibilisation seront organisés pour partager les conclusions de l’étude et renforcer les capacités des parties prenantes. Par ailleurs, des cartes régionales seront élaborées pour visualiser les zones vulnérables et orienter les décisions d’adaptation en fonction des spécificités de chaque région côtière.
Vers une approche plus large de l’adaptation climatique
Si cette première phase aboutit à des résultats concrets et suscite un engagement accru des parties prenantes, l’initiative pourrait être élargie à une seconde phase. Celle-ci inclurait une évaluation plus complète des risques climatiques et géophysiques, notamment ceux qui menacent les infrastructures critiques et les secteurs économiques essentiels du pays.En s’appuyant sur cette étude et sur une approche multisectorielle et à plusieurs échelles, le Maroc entend renforcer sa résilience face aux effets du changement climatique et mieux anticiper les défis liés à l’élévation du niveau de la mer.