Le président de la Fédération marocaine des minoteries, Abdelkader Alaoui, a expliqué dans une déclaration à l'agence de presse "Efe", que la quantité de céréales importées, blé dur, blé tendre, maïs et orge, sera « exceptionnelle » cette année à cause de la baisse de la production nationale qui enregistre son plus bas niveau depuis 1981. "En fonction de la production céréalière, le gouvernement pourrait importer une plus grande quantité de céréales qui dépasserait de 12% ce qu'elle était lors de la précédente campagne. Selon le responsable, les sécheresses successives qu'a connu le Maroc ont durement impacté la production céréalière. Ainsi, la quantité de céréales importées est passée de 7,8 millions de tonnes lors de la saison 2021/2022 à 8,8 millions de tonnes en 2022/2023.
Pour rappel, en 2023, le Maroc s'est procuré 4.758.263 tonnes de blé tendre sur le marché international, contre 5.275.917 tonnes en 2022. La France (plus de 2,3 millions de tonnes), l’Allemagne (1.160.619 tonnes) et la Roumanie (357.837 tonnes) étaient respectivement ses trois premiers fournisseurs.
Le wali de Bank Al Maghrib, Abdellatif Jouahri, avait également indiqué que le Maroc enregistre une importante chute de la moisson à cause de la baisse de la pluviométrie et les conditions climatiques globalement défavorables. Ces conditions auraient affecté la superficie emblavée des céréales qui se serait située autour de 2,5 millions d’hectares contre près de 3,7 millions une année auparavant.
Pour rappel, en 2023, le Maroc s'est procuré 4.758.263 tonnes de blé tendre sur le marché international, contre 5.275.917 tonnes en 2022. La France (plus de 2,3 millions de tonnes), l’Allemagne (1.160.619 tonnes) et la Roumanie (357.837 tonnes) étaient respectivement ses trois premiers fournisseurs.
Le wali de Bank Al Maghrib, Abdellatif Jouahri, avait également indiqué que le Maroc enregistre une importante chute de la moisson à cause de la baisse de la pluviométrie et les conditions climatiques globalement défavorables. Ces conditions auraient affecté la superficie emblavée des céréales qui se serait située autour de 2,5 millions d’hectares contre près de 3,7 millions une année auparavant.