En 2024, la charge exceptionnelle liée à ce différend avait amputé les résultats de près de 4,1 MMDH. En 2025, la restitution estimée à 1,34 MMDH a mécaniquement dopé la capacité bénéficiaire de la côte. Retraité de cet effet, le résultat net part du groupe (RNPG) global ressort néanmoins en hausse de 13,4%. Cette croissance est tirée par une amélioration de la bottom line des financières (+18,1%) et des industries (+8,9%).
Fidèles à leur rôle de pilier de la cote, les banques cotées ont enregistré une nouvelle progression à deux chiffres. Le RNPG du secteur s’est apprécié de 18,1% pour atteindre 12,7 MMDH. Cette performance découle de la croissance du produit net bancaire (PNB), d’une efficacité opérationnelle renforcée et surtout d’une baisse du coût du risque (-10,8%), ramené à 1,2% contre 1,4% un an plus tôt. Attijariwafa bank a particulièrement contribué à cette amélioration, grâce à une meilleure qualité de son portefeuille de crédits et à la non-récurrence d’une provision de 246 millions de dirhams liée au risque souverain au Gabon constatée en 2024.
Le secteur Assurances et courtage a connu une hausse plus modeste de 6% de sa capacité bénéficiaire, atteignant 1,1 MMDH. La progression a été freinée par la contre-performance non technique de Wafa Assurance, qui a affiché un déficit de 60,3 millions de dirhams, contre un résultat positif de 15,8 millions un an auparavant, en dépit d’une forte amélioration du résultat technique.
En termes de contribution à la croissance globale des bénéfices, les télécoms arrivent en tête, représentant 65% de la progression, suivis des banques (24%) et du BTP (8%). En revanche, le secteur agroalimentaire a pesé négativement, avec une perte de 118 millions de dirhams, principalement en raison des difficultés de Lesieur Cristal. Le secteur de l’électricité a également reculé, sous l’effet d’un chiffre d’affaires en baisse chez Taqa Morocco (-89 millions de dirhams), impacté par des prix défavorables, un taux de disponibilité moindre et une parité de change défavorable.
Les bénéfices des industriels multipliés par 2
Les industries ont vu leur capacité bénéficiaire multipliée par 2,2, pour s’établir à 11,4 MMDH. Hors effet du litige télécoms, la croissance reste robuste à +8,9%, portée par plusieurs acteurs clés. Le secteur BTP a bénéficié d’une amélioration opérationnelle et d’une plus-value exceptionnelle de 84,3 millions de dirhams réalisée par Ciments du Maroc. Marsa Maroc a affiché un bond de 23,4% de ses bénéfices à 773 millions de dirhams, soutenu par une croissance du chiffre d’affaires de 14,5% et une bonne maîtrise des charges (+9,5%). Quant à Managem, son RNPG a progressé de 47% à 380 millions de dirhams, grâce à la hausse des cours des métaux précieux et à un résultat de change favorable.Fidèles à leur rôle de pilier de la cote, les banques cotées ont enregistré une nouvelle progression à deux chiffres. Le RNPG du secteur s’est apprécié de 18,1% pour atteindre 12,7 MMDH. Cette performance découle de la croissance du produit net bancaire (PNB), d’une efficacité opérationnelle renforcée et surtout d’une baisse du coût du risque (-10,8%), ramené à 1,2% contre 1,4% un an plus tôt. Attijariwafa bank a particulièrement contribué à cette amélioration, grâce à une meilleure qualité de son portefeuille de crédits et à la non-récurrence d’une provision de 246 millions de dirhams liée au risque souverain au Gabon constatée en 2024.
Le secteur Assurances et courtage a connu une hausse plus modeste de 6% de sa capacité bénéficiaire, atteignant 1,1 MMDH. La progression a été freinée par la contre-performance non technique de Wafa Assurance, qui a affiché un déficit de 60,3 millions de dirhams, contre un résultat positif de 15,8 millions un an auparavant, en dépit d’une forte amélioration du résultat technique.
En termes de contribution à la croissance globale des bénéfices, les télécoms arrivent en tête, représentant 65% de la progression, suivis des banques (24%) et du BTP (8%). En revanche, le secteur agroalimentaire a pesé négativement, avec une perte de 118 millions de dirhams, principalement en raison des difficultés de Lesieur Cristal. Le secteur de l’électricité a également reculé, sous l’effet d’un chiffre d’affaires en baisse chez Taqa Morocco (-89 millions de dirhams), impacté par des prix défavorables, un taux de disponibilité moindre et une parité de change défavorable.
