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Le Maroc consolide sa position sur le marché de myrtilles fraîches en Asie du Sud-Est. En 2023, il est même devenu son cinquième fournisseur, multipliant par 3,3 ses volumes d’exportation depuis 2019, selon EastFruit. A souligner que le rythme actuel des exportations marocaines indique une nouvelle expansion de ce marché.
Dans le détail, le Maroc a fourni 1.500 tonnes de myrtilles fraîches à l’Asie du Sud-Est l’année dernière, contre un peu plus de 450 tonnes seulement en 2019. Au cours des seuls quatre premiers mois de cette année, les exportateurs marocains ont expédié près de 1.300 tonnes de myrtilles vers cette région, ce qui laisse entendre la réalisation d’un nouveau record d’exportations d’ici la fin de la saison.
«Hong Kong est le principal marché pour les myrtilles fraîches en Asie du Sud-Est, se classant régulièrement parmi les dix premiers importateurs mondiaux de cette baie. Les autres pays de la région importent nettement moins que Hong Kong, mais augmentent rapidement leurs volumes d'achat. Par exemple, de 2019 à 2023, Singapour et la Malaisie ont augmenté de 50% leurs importations de myrtilles tandis que la Thaïlande a plus que doublé ses achats à l’international», a commenté Yevhen Kuzin, analyste du marché des fruits et légumes chez EastFruit.
Pendant ce temps, Hong Kong, premier importateur d'Asie du Sud-Est, a considérablement réduit ses importations de myrtilles fraîches au cours de la saison 2022-2023, chutant au même niveau de 2019, soit un peu plus de 15.000 tonnes.
«La baisse des importations de myrtilles à Hong Kong est due à plusieurs facteurs, notamment la mauvaise récolte au Pérou, premier exportateur mondial de myrtilles», a expliqué Kuzin.
En 2019, la Chine, premier producteur mondial de myrtilles, n’a exporté que 19 tonnes de myrtilles vers l’Asie du Sud-Est. Cinq ans plus tard, ce chiffre a atteint 680 tonnes et, en janvier-avril de cette année, plus de 800 tonnes de myrtilles fraîches ont été importées de Chine dans la région. La Chine est notamment en concurrence avec les approvisionnements marocains en myrtilles en Asie du Sud-Est. En avril dernier, les exportations chinoises ont légèrement dépassé celles du Royaume (410 tonnes contre 390 tonnes).
«Pour maintenir sa position de leader sur le marché mondial de l'exportation de myrtilles, le Maroc devrait se concentrer sur la recherche d'alternatives viables aux marchés traditionnels tels que l'UE et le Royaume-Uni. L’Asie du Sud-Est, comme le suggèrent les tendances actuelles, peut devenir un excellent ajout à la structure des exportations du Maroc. Bien entendu, la concurrence va s'intensifier, notamment de la part de la Chine, mais se concentrer sur le segment premium peut contribuer à compenser les volumes croissants des exportations chinoises», a conclu Kuzin.
Dans le détail, le Maroc a fourni 1.500 tonnes de myrtilles fraîches à l’Asie du Sud-Est l’année dernière, contre un peu plus de 450 tonnes seulement en 2019. Au cours des seuls quatre premiers mois de cette année, les exportateurs marocains ont expédié près de 1.300 tonnes de myrtilles vers cette région, ce qui laisse entendre la réalisation d’un nouveau record d’exportations d’ici la fin de la saison.
«Hong Kong est le principal marché pour les myrtilles fraîches en Asie du Sud-Est, se classant régulièrement parmi les dix premiers importateurs mondiaux de cette baie. Les autres pays de la région importent nettement moins que Hong Kong, mais augmentent rapidement leurs volumes d'achat. Par exemple, de 2019 à 2023, Singapour et la Malaisie ont augmenté de 50% leurs importations de myrtilles tandis que la Thaïlande a plus que doublé ses achats à l’international», a commenté Yevhen Kuzin, analyste du marché des fruits et légumes chez EastFruit.
Pendant ce temps, Hong Kong, premier importateur d'Asie du Sud-Est, a considérablement réduit ses importations de myrtilles fraîches au cours de la saison 2022-2023, chutant au même niveau de 2019, soit un peu plus de 15.000 tonnes.
«La baisse des importations de myrtilles à Hong Kong est due à plusieurs facteurs, notamment la mauvaise récolte au Pérou, premier exportateur mondial de myrtilles», a expliqué Kuzin.
En 2019, la Chine, premier producteur mondial de myrtilles, n’a exporté que 19 tonnes de myrtilles vers l’Asie du Sud-Est. Cinq ans plus tard, ce chiffre a atteint 680 tonnes et, en janvier-avril de cette année, plus de 800 tonnes de myrtilles fraîches ont été importées de Chine dans la région. La Chine est notamment en concurrence avec les approvisionnements marocains en myrtilles en Asie du Sud-Est. En avril dernier, les exportations chinoises ont légèrement dépassé celles du Royaume (410 tonnes contre 390 tonnes).
«Pour maintenir sa position de leader sur le marché mondial de l'exportation de myrtilles, le Maroc devrait se concentrer sur la recherche d'alternatives viables aux marchés traditionnels tels que l'UE et le Royaume-Uni. L’Asie du Sud-Est, comme le suggèrent les tendances actuelles, peut devenir un excellent ajout à la structure des exportations du Maroc. Bien entendu, la concurrence va s'intensifier, notamment de la part de la Chine, mais se concentrer sur le segment premium peut contribuer à compenser les volumes croissants des exportations chinoises», a conclu Kuzin.
