C’est fait. L’Office national de l’électricité et de l’eau potable (ONEE) a lancé l’appel d’offres portant sur les études topographiques pour la réalisation de la liaison électrique de très haute tension de 3 gigawatts (GW) entre le sud et le centre du Royaume. La consultation portera sur la définition d’un couloir de 100 m de largeur et d’une longueur de 1.400 km (Oued Lakraâ-Médiouna). Cette future infrastructure devrait permettre l'évacuation des énergies renouvelables du Sud vers le Centre et sécuriser davantage l'alimentation en énergie électrique des provinces de la région.
Rappelons que l’ONEE avait opté pour une approche progressive pour la réalisation de cette connexion électrique de très haute tension. En effet, une première phase du projet, d’une capacité de 1.500 mégawatts (MW), devra être opérationnelle en 2026, tandis que la seconde, également de 1.500 MW, entrera en service en 2028.
Notons que dans l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour la réalisation de cette liaison électrique, et qui est toujours accessible sur la plateforme électronique des marchés publics, l’ONEE précise que le consortium retenu à l’issue de l’AMI prendra en charge le développement, la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance du projet. «Le candidat (groupement de sociétés) peut proposer toute solution à base de courant continu (HVDC) ou courant alternatif (HVAC) d'une capacité de 3 GW d'électricité», souligne l’ONEE.
Pour la réalisation du projet, un groupement constitué au moins d'un opérateur Système électrique ayant déjà exploité une installation de technologie similaire à la solution proposée et d'un fabricant de référence dans les domaines de transport d'énergie haute et très haute tension disposant des références et des capacités technique et financière nécessaires sera ainsi choisi dans le cadre d'un processus de sélection qui se déroulera en deux étapes. La première portera sur la sélection d’une liste restreinte de pré-qualifiés (short List) pour le développement de cette infrastructure, alors que la deuxième étape permettra à l’ONEE d’opérer le choix du candidat parmi les pré-qualifiés. Le développeur privé devra constituer une société de droit marocain qui prendra en charge le projet. Rappelons que l'ONEE avait déjà effectué une étude sur cette liaison et qui a fait ressortir la possibilité de réaliser des lignes HVDC et HVAC entre les deux points de la liaison avec un niveau de tension de 400 kilovolts (kV) ou bien 800 kV pour le HVAC et 525 kV pour le HVDC.
Dans la Note de cadrage du projet de Budget 2025, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, souligne l’importance stratégique de ce chantier et annonce l’accélération de sa réalisation. En fait, indique la Note de cadrage, l’opérationnalisation des différentes stations de dessalement de l’eau de mer programmées nécessitera de l’électricité de source renouvelable. Le projet de connexion électrique entre le sud et le centre du pays permettra donc d’alimenter ces futures stations de dessalement à partir des plateformes solaires et éoliennes du sud du Royaume.
Rappelons que l’ONEE avait opté pour une approche progressive pour la réalisation de cette connexion électrique de très haute tension. En effet, une première phase du projet, d’une capacité de 1.500 mégawatts (MW), devra être opérationnelle en 2026, tandis que la seconde, également de 1.500 MW, entrera en service en 2028.
Notons que dans l’appel à manifestation d’intérêt (AMI) pour la réalisation de cette liaison électrique, et qui est toujours accessible sur la plateforme électronique des marchés publics, l’ONEE précise que le consortium retenu à l’issue de l’AMI prendra en charge le développement, la conception, le financement, la construction, l’exploitation et la maintenance du projet. «Le candidat (groupement de sociétés) peut proposer toute solution à base de courant continu (HVDC) ou courant alternatif (HVAC) d'une capacité de 3 GW d'électricité», souligne l’ONEE.
Pour la réalisation du projet, un groupement constitué au moins d'un opérateur Système électrique ayant déjà exploité une installation de technologie similaire à la solution proposée et d'un fabricant de référence dans les domaines de transport d'énergie haute et très haute tension disposant des références et des capacités technique et financière nécessaires sera ainsi choisi dans le cadre d'un processus de sélection qui se déroulera en deux étapes. La première portera sur la sélection d’une liste restreinte de pré-qualifiés (short List) pour le développement de cette infrastructure, alors que la deuxième étape permettra à l’ONEE d’opérer le choix du candidat parmi les pré-qualifiés. Le développeur privé devra constituer une société de droit marocain qui prendra en charge le projet. Rappelons que l'ONEE avait déjà effectué une étude sur cette liaison et qui a fait ressortir la possibilité de réaliser des lignes HVDC et HVAC entre les deux points de la liaison avec un niveau de tension de 400 kilovolts (kV) ou bien 800 kV pour le HVAC et 525 kV pour le HVDC.
Dans la Note de cadrage du projet de Budget 2025, le Chef du gouvernement, Aziz Akhannouch, souligne l’importance stratégique de ce chantier et annonce l’accélération de sa réalisation. En fait, indique la Note de cadrage, l’opérationnalisation des différentes stations de dessalement de l’eau de mer programmées nécessitera de l’électricité de source renouvelable. Le projet de connexion électrique entre le sud et le centre du pays permettra donc d’alimenter ces futures stations de dessalement à partir des plateformes solaires et éoliennes du sud du Royaume.