La Société financière internationale (IFC) soutient à nouveau l’industrie marocaine du textile et de l’habillement dans sa transition vers l’économie circulaire. Elle finance un programme d’assistance technique de 1,7 million de dollars pour développer une chaîne de valeur dédiée au recyclage et à la valorisation des déchets textiles post-industriels. Il s’agit des déchets générés lors du processus de production, tels que les chutes de coupe, les stocks dormants et les produits non conformes, qui pourraient être réutilisés et recyclés. Ce projet pilote se concentre sur le soutien à la durabilité de l’industrie textile grâce à l’adoption d’un modèle économique circulaire innovant, visant à restaurer la valeur des déchets et à réduire leur volume, afin de garantir un accès continu aux marchés respectant les normes de durabilité et de circularité.
Lancée en 2024, cette initiative se poursuivra jusqu’en 2027. Elle ambitionne de démontrer la viabilité d’un modèle de production textile intégré, à faible empreinte carbone et à faible production de déchets. Elle vise à renforcer les capacités des acteurs du secteur pour sécuriser un approvisionnement durable en matières premières circulaires et à positionner le pays comme un leader en termes de circularité textile. Pour l’IFC, le secteur textile joue un rôle clé dans l’économie du Maroc. Réussir la transition de cette industrie vers des modèles de production circulaire est essentiel pour soutenir la Stratégie de décarbonation du Royaume et conquérir de nouveaux marchés, notamment ceux offerts par le Pacte vert de l’Union européenne (UE), principal partenaire du Maroc dans le domaine du textile et de l’habillement.
Rappelons qu’en avril 2023, l’IFC avait signé un accord avec le ministère de l’Industrie et l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH). Il vise à promouvoir le développement durable du secteur en misant sur la décarbonation et la production circulaire. Cet accord permettra aux PME d’accéder aux services techniques et financiers d’IFC pour améliorer leurs sensibilisation et formation aux pratiques de circularité. De même, en février 2024, cette institution du Groupe de la Banque mondiale avait scellé avec l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) un accord de partenariat pour accompagner l’essor des investissements privés dans plusieurs domaines, notamment le textile durable.
À noter que l’IFC, en partenariat avec l’AMITH, avait publié en 2023 un Rapport consacré à la circularité dans l’industrie du textile marocaine. Il préconise notamment de mettre en place la récupération systémique des déchets post-industriels et établir des usines modernes de collecte et de recyclage à plus grande échelle. Il recommande aussi la création d’une filière amont (fil, tissu, impression, teinture) permettant d’assurer une traçabilité pour les marques. Le Rapport incite, par ailleurs, à investir dans l’innovation et la technologie pour accompagner cette transition verte, tout en encourageant les parties prenantes à collaborer étroitement avec les représentants de l’UE au Maroc pour satisfaire aux règles d’origine et de transformation et garantir un accès préférentiel au marché européen.
Selon la Banque mondiale, l’activité textile-habillement représente au Maroc 27% des emplois du secteur industriel, 15% du PIB industriel et 25% des exportations. L’UE en est le premier marché à l’export.
Lancée en 2024, cette initiative se poursuivra jusqu’en 2027. Elle ambitionne de démontrer la viabilité d’un modèle de production textile intégré, à faible empreinte carbone et à faible production de déchets. Elle vise à renforcer les capacités des acteurs du secteur pour sécuriser un approvisionnement durable en matières premières circulaires et à positionner le pays comme un leader en termes de circularité textile. Pour l’IFC, le secteur textile joue un rôle clé dans l’économie du Maroc. Réussir la transition de cette industrie vers des modèles de production circulaire est essentiel pour soutenir la Stratégie de décarbonation du Royaume et conquérir de nouveaux marchés, notamment ceux offerts par le Pacte vert de l’Union européenne (UE), principal partenaire du Maroc dans le domaine du textile et de l’habillement.
Rappelons qu’en avril 2023, l’IFC avait signé un accord avec le ministère de l’Industrie et l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH). Il vise à promouvoir le développement durable du secteur en misant sur la décarbonation et la production circulaire. Cet accord permettra aux PME d’accéder aux services techniques et financiers d’IFC pour améliorer leurs sensibilisation et formation aux pratiques de circularité. De même, en février 2024, cette institution du Groupe de la Banque mondiale avait scellé avec l’Agence marocaine de développement des investissements et des exportations (AMDIE) un accord de partenariat pour accompagner l’essor des investissements privés dans plusieurs domaines, notamment le textile durable.
À noter que l’IFC, en partenariat avec l’AMITH, avait publié en 2023 un Rapport consacré à la circularité dans l’industrie du textile marocaine. Il préconise notamment de mettre en place la récupération systémique des déchets post-industriels et établir des usines modernes de collecte et de recyclage à plus grande échelle. Il recommande aussi la création d’une filière amont (fil, tissu, impression, teinture) permettant d’assurer une traçabilité pour les marques. Le Rapport incite, par ailleurs, à investir dans l’innovation et la technologie pour accompagner cette transition verte, tout en encourageant les parties prenantes à collaborer étroitement avec les représentants de l’UE au Maroc pour satisfaire aux règles d’origine et de transformation et garantir un accès préférentiel au marché européen.
Selon la Banque mondiale, l’activité textile-habillement représente au Maroc 27% des emplois du secteur industriel, 15% du PIB industriel et 25% des exportations. L’UE en est le premier marché à l’export.
