L’activité du secteur agroalimentaire a généré un chiffre d’affaires consolidé de 190,9 milliards de dirhams en 2024, en légère hausse de 0,8% par rapport à 2023. Cette progression, modeste mais significative, intervient dans un contexte de sécheresse prolongée et de contraction de certaines chaînes de valeur agricoles. L’essentiel de cette croissance repose sur la demande domestique, les exportations représentant seulement 21,6% du total.
L’agroalimentaire représente ainsi 21,3% des recettes industrielles globales, évaluées à près de 898 milliards de drihams, ce qui en fait le deuxième secteur industriel du pays derrière l’automobile.
Parmi les entreprises moteurs de cette dynamique figurent Cosumar (sucre), Centrale Danone (produits laitiers), Copag (coopérative agroalimentaire), Bel (fromages), Nestlé, Mondelez, la Compagnie Chérifienne de Chocolaterie, Cartier Saada (conserves), ou encore Driscoll’s Maroc (fruits rouges).
La valeur ajoutée du secteur s’est également renforcée de 3,9% pour atteindre 53,89 milliards de dirhams, traduisant une meilleure maîtrise des coûts et un gain global d’efficacité opérationnelle. L’agroalimentaire contribue désormais à hauteur de 22,5% à la valeur ajoutée industrielle nationale, consolidant sa place de second contributeur derrière l’industrie automobile.
Certaines régions tirent particulièrement leur épingle du jeu, à l’image de Souss-Massa (+6,4%) et Rabat-Salé-Kénitra (+7,8%), qui affichent des performances notables en termes de dynamisme territorial et de création d’emplois.
Côté productivité, l’agroalimentaire se classe cinquième au niveau national, avec une valeur ajoutée de 257.866 dirhams par emploi, derrière les secteurs de la chimie, de la pharmacie, des matériaux de construction et de l’aéronautique.
L’agroalimentaire représente ainsi 21,3% des recettes industrielles globales, évaluées à près de 898 milliards de drihams, ce qui en fait le deuxième secteur industriel du pays derrière l’automobile.
Production et valeur ajoutée en hausse
En termes de production, le secteur a généré une valeur estimée à 181,6 milliards de dirhams, en progression de 2,2% par rapport à 2023. Cette performance s’explique notamment par une hausse des investissements, qui ont atteint 10 milliards de dirhams, soit une croissance de 8% sur un an. Les industriels ont misé sur la modernisation des équipements, l’amélioration de la productivité et la compétitivité, dans un contexte de rareté des matières premières.Parmi les entreprises moteurs de cette dynamique figurent Cosumar (sucre), Centrale Danone (produits laitiers), Copag (coopérative agroalimentaire), Bel (fromages), Nestlé, Mondelez, la Compagnie Chérifienne de Chocolaterie, Cartier Saada (conserves), ou encore Driscoll’s Maroc (fruits rouges).
La valeur ajoutée du secteur s’est également renforcée de 3,9% pour atteindre 53,89 milliards de dirhams, traduisant une meilleure maîtrise des coûts et un gain global d’efficacité opérationnelle. L’agroalimentaire contribue désormais à hauteur de 22,5% à la valeur ajoutée industrielle nationale, consolidant sa place de second contributeur derrière l’industrie automobile.
Plus de 200.000 emplois directs
En matière d’emploi, le secteur représente 20,1% des postes industriels, soit près de 209.000 emplois directs, en légère hausse de 0,3% sur un an. Il se positionne ainsi comme le troisième pourvoyeur d’emplois industriels au Maroc, derrière les filières automobile et textile/cuir.Certaines régions tirent particulièrement leur épingle du jeu, à l’image de Souss-Massa (+6,4%) et Rabat-Salé-Kénitra (+7,8%), qui affichent des performances notables en termes de dynamisme territorial et de création d’emplois.
Côté productivité, l’agroalimentaire se classe cinquième au niveau national, avec une valeur ajoutée de 257.866 dirhams par emploi, derrière les secteurs de la chimie, de la pharmacie, des matériaux de construction et de l’aéronautique.
