Cash Plus avait sollicité une levée de fonds de 750 millions de dirhams par augmentation de capital. L’opération a dépassé les attentes avec un montant total souscrit de 48,8 milliards de dirhams. Le taux moyen de satisfaction de la demande s’établit à seulement 1,56%. Le titre Cash Plus ( Ticker: CAP) a d’ailleurs été réservé à la hausse dès la phase de pré-trading pour sa première séance de cotation à la Bourse de Casablanca. En raison du nombre élevé de souscripteurs et du fonctionnement du mécanisme d’itération, le nombre d’actions attribuées a été plafonné à 19 par personne. Le Succes story Cash Plus, au-delà des chiffres, marque un tournant pour la place financière casablancaise et pour l’accès du grand public au marché des capitaux.
La stratégie de développement vise trois priorités : accélération de la digitalisation, équipement massif des commerçants en solutions de paiement et modernisation du secteur national du paiement. L’ambition, selon Amar, est claire : construire « une application financière simple, accessible et qui facilite la vie de tous les Marocains ».
Pour Brahim Benjelloun Touimi, président de la Bourse de Casablanca, cette opération constitue « un signal puissant » : « Les chiffres records en montants souscrits, taux de souscription et nombre de souscripteurs témoignent de la maturité de notre place financière ».
Il met en avant l’importance de l’entrée de Cash Plus en Bourse : « Nous intégrons pleinement un secteur d’avenir, la fintech, placée au cœur des transformations de l’économie marocaine ». Il ajoute que cette IPO reflète la capacité du marché à transformer « l’inclusion financière en un thème d’investissement puissant et attractif ».
La Bourse de Casablanca n’est pas déconnectée de l’économie réelle (Younes Benjelloun)
Younes Benjelloun, directeur général de CFG Bank, partenaire de l’opération, rappelle que « nous sommes aujourd’hui à la dixième IPO depuis la reprise des introductions en bourse en 2018 ». Il souligne que ces opérations ont permis de lever près de 10 milliards de dirhams en fonds propres en sept ans, des ressources injectées directement dans l’économie réelle. « La Bourse de Casablanca n’est pas déconnectée de l’économie réelle ; elle y contribue fortement. Quand on lève 10 milliards, ces 10 milliards vont à l’investissement, à la création d’emplois », affirme-t-il. Citant l’exemple de TGCC, qui a levé 2,2 milliards pour l'acquisition de STAM/VIAS, il insiste : « Être coté, ce n’est plus une vitrine, c’est un levier pour grandir, accélérer et atteindre ses ambitions ».Une fintech résolument tournée vers l’inclusion
Fondée il y a deux décennies, Cash Plus a construit un modèle hybride, physique et digital. Aujourd’hui, elle gère plus de 5.000 agences, sert plus de 10 millions d’usagers et permet à deux millions de Marocains de disposer d’un compte avec RIB. Nabil Amar explique que l’ouverture au public a permis de « consolider notre gouvernance, accélérer nos transformations et bâtir une entreprise solide et résiliente ».La stratégie de développement vise trois priorités : accélération de la digitalisation, équipement massif des commerçants en solutions de paiement et modernisation du secteur national du paiement. L’ambition, selon Amar, est claire : construire « une application financière simple, accessible et qui facilite la vie de tous les Marocains ».
Pour Brahim Benjelloun Touimi, président de la Bourse de Casablanca, cette opération constitue « un signal puissant » : « Les chiffres records en montants souscrits, taux de souscription et nombre de souscripteurs témoignent de la maturité de notre place financière ».
Il met en avant l’importance de l’entrée de Cash Plus en Bourse : « Nous intégrons pleinement un secteur d’avenir, la fintech, placée au cœur des transformations de l’économie marocaine ». Il ajoute que cette IPO reflète la capacité du marché à transformer « l’inclusion financière en un thème d’investissement puissant et attractif ».
