L'Office des changes se prépare à une importante restructuration à travers un audit institutionnel, stratégique, organisationnel et opérationnel. Cet audit a pour objectif d'évaluer l'efficacité de l'organisation actuelle et de proposer un plan de transformation profonde en accord avec ses missions et les nouvelles orientations stratégiques du pays.
Cette initiative s’inscrit dans les orientations de la loi-cadre n° 50-21 relative à la réforme des établissements et entreprises publics, promulguée en 2021. Cette loi vise à rationaliser les structures publiques, à éliminer les chevauchements de missions et à améliorer l'efficience des institutions étatiques. L'audit permettra d'évaluer l'environnement juridique, institutionnel et organisationnel de l'Office, et de vérifier l'adéquation entre les missions de l'Office, telles que définies par les textes réglementaires, et leur mise en œuvre opérationnelle. Ce chantier doit aboutir à un schéma de restructuration de l'Office des changes en concordance avec les orientations stratégiques de la loi-cadre n° 50-21 et les politiques publiques dans le domaine de changes.
Ce chantier se veut aussi en phase avec les objectifs fixés par le nouveau modèle de développement en matière de réglementation des changes, notamment, la redynamisation du tissu productif national, le soutien de l'offre exportable marocaine, le drainage et l'encouragement des investissements directs étrangers, l'accompagnement de l'entreprise marocaine dans la réalisation de ses opérations à l'international, la création d'une forte impulsion au développement des PME, TPE et des startups et la garantie aux personnes physiques un meilleur accès aux devises étrangères.
L’audit pour la restructuration de l'Office des changes poursuit plusieurs objectifs clés. La première phase consistera à procéder à une évaluation détaillée de l’environnement juridique et institutionnel de l’Office des changes. Il s’agit notamment d’examiner si les missions actuelles de l’Office, notamment la régulation des opérations de change et la publication des statistiques des échanges extérieurs, sont en adéquation avec les textes réglementaires en vigueur. Il s’agira également d’évaluer les chevauchements ou les complémentarités entre les activités de l’Office et celles de ses partenaires publics, tels que la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) ou Bank Al-Maghrib.
Sur le plan organisationnel, cette phase vise à apprécier la pertinence du système d’organisation de l’Office en termes de structures hiérarchiques, de circuits de communication, et de gestion interne. Il sera aussi question d’évaluer la capacité de l’Office à assurer la continuité de ses activités opérationnelles, en vérifiant par exemple l’existence et l’efficacité d’un Plan de continuité des activités (PCA). Cette évaluation portera aussi sur le respect des procédures internes et leur alignement avec les lois en vigueur
La deuxième phase de l’audit sera consacrée à une analyse approfondie de la gestion opérationnelle de l’Office afin d’identifier les moyens susceptibles d'en améliorer les méthodes de gestion et d'en accroître son efficacité et son rendement. L’un des axes majeurs de cette phase sera d’examiner le cadre de gouvernance actuel de l’établissement, sachant que l'Office des changes n'est pas doté d'un organe délibérant en vertu du texte de sa création qui confie ses prérogatives au ministre chargé des Finances, notamment, en matière d'approbation des comptes annuels.
L’audit devra, ainsi, apprécier la répercussion de cette situation sur l'efficacité de la gouvernance, de la gestion et du fonctionnement de l'Office des changes notamment en matière de son pilotage, de validation de sa stratégie, de ses plans de développement, de surveillance et d'orientation de ses activités. Cette évaluation sera développée par rapport aux textes réglementaires et aux meilleures pratiques et en particulier le dispositif du code de bonnes pratiques de la gouvernance des Établissements et Entreprises publics.
De plus, cette phase portera sur l’évaluation du fonctionnement du Comité d’audit, ainsi que des systèmes d’information et de sécurité informatique de l’Office. L’objectif est d’apprécier si ces outils sont adaptés pour garantir une gestion efficace et une protection des données. S’ajoute l’examen de la politique de gestion des ressources humaines, en évaluant la qualité des recrutements, de la formation continue, et de la gestion des compétences au sein de l’Office. Et ce n’est pas tout. Cette phase portera également sur l’appréciation des performances économiques, financières et opérationnelles, notamment celles relatives à la transition digitale, à la régulation et la supervision des opérations de change ainsi que le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT).
À noter qu’en matière de digitalisation, les aboutissements de cette mission d'audit devraient s'inscrire, également, dans le cadre des orientations générales du Gouvernement à suivre pour le développement du digital, notamment la transformation et la modification en profondeur des services publics pour les rendre plus efficaces, transparents et rapides.
La troisième et dernière phase de l’audit sera axée sur l’élaboration d’un schéma de restructuration stratégique de l’Office, avec la refonte du texte instituant l'Office et la reconfiguration de sa gouvernance et de son organisation. Cette restructuration sera ainsi basée sur les différents diagnostics et évaluations ainsi qu’un benchmark au niveau des pays reconnus par une expérience avérée sur ce plan.
Cette initiative s’inscrit dans les orientations de la loi-cadre n° 50-21 relative à la réforme des établissements et entreprises publics, promulguée en 2021. Cette loi vise à rationaliser les structures publiques, à éliminer les chevauchements de missions et à améliorer l'efficience des institutions étatiques. L'audit permettra d'évaluer l'environnement juridique, institutionnel et organisationnel de l'Office, et de vérifier l'adéquation entre les missions de l'Office, telles que définies par les textes réglementaires, et leur mise en œuvre opérationnelle. Ce chantier doit aboutir à un schéma de restructuration de l'Office des changes en concordance avec les orientations stratégiques de la loi-cadre n° 50-21 et les politiques publiques dans le domaine de changes.
Ce chantier se veut aussi en phase avec les objectifs fixés par le nouveau modèle de développement en matière de réglementation des changes, notamment, la redynamisation du tissu productif national, le soutien de l'offre exportable marocaine, le drainage et l'encouragement des investissements directs étrangers, l'accompagnement de l'entreprise marocaine dans la réalisation de ses opérations à l'international, la création d'une forte impulsion au développement des PME, TPE et des startups et la garantie aux personnes physiques un meilleur accès aux devises étrangères.
L’audit pour la restructuration de l'Office des changes poursuit plusieurs objectifs clés. La première phase consistera à procéder à une évaluation détaillée de l’environnement juridique et institutionnel de l’Office des changes. Il s’agit notamment d’examiner si les missions actuelles de l’Office, notamment la régulation des opérations de change et la publication des statistiques des échanges extérieurs, sont en adéquation avec les textes réglementaires en vigueur. Il s’agira également d’évaluer les chevauchements ou les complémentarités entre les activités de l’Office et celles de ses partenaires publics, tels que la Direction du Trésor et des finances extérieures (DTFE) ou Bank Al-Maghrib.
Sur le plan organisationnel, cette phase vise à apprécier la pertinence du système d’organisation de l’Office en termes de structures hiérarchiques, de circuits de communication, et de gestion interne. Il sera aussi question d’évaluer la capacité de l’Office à assurer la continuité de ses activités opérationnelles, en vérifiant par exemple l’existence et l’efficacité d’un Plan de continuité des activités (PCA). Cette évaluation portera aussi sur le respect des procédures internes et leur alignement avec les lois en vigueur
La deuxième phase de l’audit sera consacrée à une analyse approfondie de la gestion opérationnelle de l’Office afin d’identifier les moyens susceptibles d'en améliorer les méthodes de gestion et d'en accroître son efficacité et son rendement. L’un des axes majeurs de cette phase sera d’examiner le cadre de gouvernance actuel de l’établissement, sachant que l'Office des changes n'est pas doté d'un organe délibérant en vertu du texte de sa création qui confie ses prérogatives au ministre chargé des Finances, notamment, en matière d'approbation des comptes annuels.
L’audit devra, ainsi, apprécier la répercussion de cette situation sur l'efficacité de la gouvernance, de la gestion et du fonctionnement de l'Office des changes notamment en matière de son pilotage, de validation de sa stratégie, de ses plans de développement, de surveillance et d'orientation de ses activités. Cette évaluation sera développée par rapport aux textes réglementaires et aux meilleures pratiques et en particulier le dispositif du code de bonnes pratiques de la gouvernance des Établissements et Entreprises publics.
De plus, cette phase portera sur l’évaluation du fonctionnement du Comité d’audit, ainsi que des systèmes d’information et de sécurité informatique de l’Office. L’objectif est d’apprécier si ces outils sont adaptés pour garantir une gestion efficace et une protection des données. S’ajoute l’examen de la politique de gestion des ressources humaines, en évaluant la qualité des recrutements, de la formation continue, et de la gestion des compétences au sein de l’Office. Et ce n’est pas tout. Cette phase portera également sur l’appréciation des performances économiques, financières et opérationnelles, notamment celles relatives à la transition digitale, à la régulation et la supervision des opérations de change ainsi que le dispositif de lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme (LBC-FT).
À noter qu’en matière de digitalisation, les aboutissements de cette mission d'audit devraient s'inscrire, également, dans le cadre des orientations générales du Gouvernement à suivre pour le développement du digital, notamment la transformation et la modification en profondeur des services publics pour les rendre plus efficaces, transparents et rapides.
La troisième et dernière phase de l’audit sera axée sur l’élaboration d’un schéma de restructuration stratégique de l’Office, avec la refonte du texte instituant l'Office et la reconfiguration de sa gouvernance et de son organisation. Cette restructuration sera ainsi basée sur les différents diagnostics et évaluations ainsi qu’un benchmark au niveau des pays reconnus par une expérience avérée sur ce plan.