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Mandarine Nadorcott : les exportations marocaines bondissent de 43% et ouvrent la voie à une saison prometteuse

Avec 325.000 tonnes exportées sur la saison 2024/25, la mandarine Nadorcott confirme sa place de produit phare de l’agriculture marocaine. Boostée par l’ouverture des licences aux producteurs et des conditions climatiques plus favorables, la filière entrevoit une dynamique de croissance durable.

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La campagne écoulée marque une progression remarquable pour la Nadorcott, une variété tardive particulièrement prisée pour ses qualités gustatives et agronomiques. Cultivée désormais par plus de 3.000 producteurs répartis dans les régions de Souss-Massa, Marrakech, Berkane et Gharb, cette mandarine sans pépins, facile à éplucher et équilibrée en sucre et en acidité, connaît un succès croissant sur les marchés internationaux.



Cette performance record s’explique en grande partie par la décision d’ouvrir l’accès à la licence de culture à un plus grand nombre de producteurs. « La Nadorcott est une variété emblématique, appréciée pour ses rendements. L’élargissement de son accès a logiquement entraîné une hausse de la surface cultivée et des volumes disponibles à l’export », explique Mohamed Saiidi, acteur de la filière, à la plateforme FreshPlaza.

Les conditions météorologiques ont également joué un rôle déterminant dans cette dynamique. Malgré un contexte national de sécheresse persistante, la dernière saison a bénéficié d’un retour de précipitations significatif, améliorant le rendement et la qualité des fruits. Résultat : les exportations de mandarines Nadorcott ont atteint 325.000 tonnes sur la saison 2024/25, soit une progression de 43,81% par rapport à la campagne précédente. Et les perspectives s’annoncent tout aussi favorables : les pluies récentes nourrissent l’optimisme des producteurs à l’approche de la prochaine saison. « Ces pluies sont très rassurantes. Elles influenceront positivement les décisions de plantation et les rendements à venir. Les volumes d’exportation devraient donc continuer à progresser », conclut Saiidi.
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