Le Maroc consolide son positionnement dans l’approvisionnement du marché américain en fruits frais et produits transformés. Une récente analyse produite par le département américain de l’Agriculture (USDA) met en lumière une progression notable des exportations marocaines vers le pays de l’Oncle Sam, particulièrement dans les segments des olives de table et des agrumes, où le Royaume s’impose désormais comme un fournisseur incontournable. L’évolution la plus importante concerne les olives en conserve. En effet, depuis l’imposition de droits antidumping et compensateurs sur les olives espagnoles en 2019-2020, les importations américaines ont basculé en faveur de nouveaux fournisseurs. Le Maroc fait partie des principaux bénéficiaires de cette redistribution, aux côtés de l’Égypte et du Portugal.
En 2024-2025, ces trois pays ont pesé à eux seuls près de 62% des volumes importés par les États-Unis, tandis que la part de l’Espagne est descendue à 24%. Le Maroc se distingue ainsi comme un acteur de premier plan dans ce segment stratégique, grâce à une industrie oléicole capable d’alimenter régulièrement le marché américain.
Les performances du Royaume sont tout aussi visibles sur le marché des clémentines puisque le pays figure parmi les trois premiers fournisseurs de mandarines et clémentines aux États-Unis, au même niveau que le Chili et le Pérou. En 2024-2025, le Royaume a assuré environ 30% des importations américaines, contribuant ainsi à répondre à une demande en progression constante. Précisons au passage que les États-Unis ont enregistré un volume record d’importations de clémentines, accentuant leur dépendance à l’égard des producteurs étrangers, dont le Maroc.
Dans son analyse, l’USDA mentionne également la présence du Maroc parmi les pays classés dans la catégorie «Other imports» pour les raisins de table. Bien que les volumes ne soient pas détaillés, cette inclusion confirme la place du Royaume dans la diversification des approvisionnements américains, aux côtés d’acteurs tels que l’Afrique du Sud, l’Italie, le Brésil ou la Nouvelle-Zélande. Les importations américaines de raisins ont d’ailleurs atteint des niveaux historiques, dépassant la production domestique.
L’USDA situe la montée en puissance du Maroc dans un contexte plus large d’évolution des marchés agricoles américains. La baisse de la production dans plusieurs régions des États-Unis, particulièrement en Californie et en Floride, conjuguée aux effets du changement climatique et aux pressions sanitaires, accroît la dépendance du pays aux importations. Le Maroc profite donc de cette dynamique en offrant des produits complémentaires ou de contre-saison, capables d’alimenter un marché qui exige une disponibilité continue tout au long de l’année.
Globalement, l’analyse du département américain de l’Agriculture affirme que le Maroc occupe désormais une place stratégique dans l’alimentation de la demande américaine en fruits frais et produits transformés. Le Royaume se positionne donc solidement sur les olives en conserve et les agrumes, tout en consolidant sa présence dans d’autres segments, comme les raisins de table. Cette progression découle à la fois des opportunités créées par les contraintes affectant d’autres fournisseurs et de la montée en qualité et en compétitivité de l’offre marocaine.
Dans son analyse, l’USDA mentionne également la présence du Maroc parmi les pays classés dans la catégorie «Other imports» pour les raisins de table. Bien que les volumes ne soient pas détaillés, cette inclusion confirme la place du Royaume dans la diversification des approvisionnements américains, aux côtés d’acteurs tels que l’Afrique du Sud, l’Italie, le Brésil ou la Nouvelle-Zélande. Les importations américaines de raisins ont d’ailleurs atteint des niveaux historiques, dépassant la production domestique.
L’USDA situe la montée en puissance du Maroc dans un contexte plus large d’évolution des marchés agricoles américains. La baisse de la production dans plusieurs régions des États-Unis, particulièrement en Californie et en Floride, conjuguée aux effets du changement climatique et aux pressions sanitaires, accroît la dépendance du pays aux importations. Le Maroc profite donc de cette dynamique en offrant des produits complémentaires ou de contre-saison, capables d’alimenter un marché qui exige une disponibilité continue tout au long de l’année.
Globalement, l’analyse du département américain de l’Agriculture affirme que le Maroc occupe désormais une place stratégique dans l’alimentation de la demande américaine en fruits frais et produits transformés. Le Royaume se positionne donc solidement sur les olives en conserve et les agrumes, tout en consolidant sa présence dans d’autres segments, comme les raisins de table. Cette progression découle à la fois des opportunités créées par les contraintes affectant d’autres fournisseurs et de la montée en qualité et en compétitivité de l’offre marocaine.
