Les yeux du monde entier seront braqués dès ce lundi sur la ville de Marrakech que accueille les Assemblées annuelles de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI). Ce rendez-vous annuel de la finance internationale est organisé une fois tous les trois ans hors Washington, dans un pays membre. L’événement planétaire se déroule sur une semaine pleine (du lundi au dimanche), avec un programme intense de séminaires, de rencontres et de réunions officielles. Les réunions officielles se dérouleront dans la Cité ocre du vendredi au dimanche.
Près de 12.000 participants de haut niveau sont attendus, dont 189 délégations officielles conduites par les ministres en charge de l’Économie et/ou des Finances et les gouverneurs des Banques centrales, les présidents et directeurs généraux des institutions internationales continentales ou régionales, les patrons de la finance internationale, les experts et universitaires, les représentants d’ONG internationales ou locales et les médias nationaux et internationaux. Rappelons que le Royaume a été sélectionné pour accueillir ces Assemblées annuelles au terme d’un long processus d’évaluation des candidatures déposées par 13 pays. L’organisation de cette manifestation au Maroc a été officialisée en octobre 2018 par la signature d’un mémorandum d’entente entre le Royaume et les deux institutions. Initialement prévue en 2021, cette manifestation a été reportée à 2022 puis à 2023 en raison des conséquences de la pandémie de la Covid-19. Notons que c’est la deuxième fois que le continent africain a l’honneur d’organiser cet évènement, et ce depuis 1973 (Nairobi, Kenya).
L’Assemblée annuelle rassemble des gouverneurs de Banques centrales, des ministres chargés des Finances et du Développement, des cadres du secteur privé, des représentants de la société civile, des médias ainsi que des universitaires pour débattre de questions d’intérêt général telles que les perspectives économiques mondiales, la stabilité financière dans le monde, la lutte contre la pauvreté, la croissance économique inclusive et la création d’emplois, et le changement climatique, entre autres.
Depuis 2012, les relations de coopération du Maroc avec le FMI se sont renforcées à travers la conclusion de quatre accords successifs au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL), d’un montant d’environ 3 milliards de dollars chacun. La première LPL a été approuvée le 3 août 2012 et trois autres ont été approuvées, respectivement, le 28 juillet 2014, le 22 juillet 2016 et le 17 décembre 2018. La quatrième LPL a expiré le 7 avril 2020, lorsque les autorités ont acheté toutes les ressources disponibles dans le cadre de la LPL pour limiter l’impact social et économique de la pandémie de la Covid-19 et permettre au Maroc de maintenir un niveau adéquat de réserves officielles pour atténuer les pressions sur la balance des paiements. Si les accords de la LPL ont bien servi le pays dans le passé, les très solides fondamentaux cadres institutionnels, et antécédents économiques dans la mise en œuvre de politiques économiques, ainsi que l’engagement continu à maintenir ces politiques à l’avenir, tous, ont justifié, selon le FMI, la transition vers un accord de la ligne de crédit modulable (LCM), qui est dédié à un club de pays plus restreint.
Ainsi, en avril 2023, le conseil d’administration du FMI a approuvé un accord de deux ans en faveur du Maroc au titre de la LCM pour un montant équivalant à 3,7262 milliards de DTS (environ 5 milliards de dollars, soit 417% de la quote-part). Le recours du Maroc à cette facilité s’inscrit dans le cadre d’une démarche anticipative visant à se prémunir contre les chocs externes et à contribuer à assurer les conditions propices à la poursuite de la mise en œuvre de l’agenda des réformes du pays.
Et ce n’est pas tout. En septembre dernier, le Conseil d’administration du FMI a approuvé également un accord de 18 mois pour le Maroc dans le cadre de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) pour un montant équivalent à 1 milliard de DTS (environ 1,32 milliard de dollars). Il s’agit d’un nouvel instrument du FMI qui vise à offrir un financement à long terme pour renforcer la résilience et la durabilité économiques, notamment en soutenant les réformes qui réduisent les risques liés au changement climatique et aux pandémies ayant des incidences majeures sur le plan macroéconomique.
Selon sa direction générale, le FMI demeure résolu à continuer d’aider le Maroc à faire face aux risques découlant d’une conjoncture mondiale très incertaine et de soutenir ses efforts visant à parvenir à un modèle de développement plus résilient et inclusif. La tenue de l’assemblée annuelle à Marrakech témoigne également de leur partenariat solide et étroit.
En effet, depuis 2015 jusqu’à aujourd’hui, les financements se sont élevés à 11,3 milliards de dollars, accordés via la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) qui prête aux pays à revenu intermédiaire et solvables. Pour l’année fiscale 2023, close en juin dernier, le Royaume est le 11e pays bénéficiaire des financements de cette institution à l’échelle mondiale avec 1,85 milliard de dollars approuvés. Ce montant annuel historique dépasse le précédent record de 1,83 milliard enregistré un an plus tôt.
Pour la Banque mondiale, le renforcement de son appui au Maroc ces dernières années s’inscrit dans un contexte mondial et régional compliqué avec le triple choc de la crise sanitaire, de l’impact de la guerre en Ukraine et du changement climatique qui se manifestent notamment par le problème de la sécheresse et du stress hydrique. Ce fort appui financier s’explique également par le fait que le Maroc se dote d’atouts stratégiques importants et se distingue par rapport à d’autres pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), que ce soit en raison de son cadre macroéconomique favorable, de sa stabilité économique et politique, de sa capacité institutionnelle ou encore de l’engagement du gouvernement à mener des chantiers de réformes structurantes pour une plus forte inclusion sociale.
Pour l’année fiscale 2023, les financements ont concerné 5 projets/programmes en soutien à l’éducation, la santé, l’inclusion financière et numérique, la protection sociale et la transition climatique. Un prêt de 450 millions de dollars a été accordé au Maroc pour développer l’inclusion financière et numérique. La Banque mondiale a approuvé également en faveur du pays 250 millions de dollars pour le Programme d’appui à l’éducation, 350 millions de dollars pour soutenir l’amélioration de la protection sociale, 350 millions de dollars pour la transition climatique et 450 millions de dollars pour la réforme de la santé.
Ce Campus prévoit :
• Une salle plénière pour 4.000 personnes.
• 46 salles d’une superficie allant de 250 à 1.200 m².
• 650 espaces pour bureaux (délégations officielles et équipes de la BM/FMI) .
• Un espace Lobby VIP.
• Un espace d’accréditation.
• Des espaces dédiés aux médias et aux ONG.
• Un service de restauration sur site.
• Deux centres médicaux pour les premiers soins sur site.
• Deux parkings (VIP, Participants).
• Un Pavillon Maroc sur une surface de 900 m².
• Popup Store «Artisanat marocain».
Près de 12.000 participants de haut niveau sont attendus, dont 189 délégations officielles conduites par les ministres en charge de l’Économie et/ou des Finances et les gouverneurs des Banques centrales, les présidents et directeurs généraux des institutions internationales continentales ou régionales, les patrons de la finance internationale, les experts et universitaires, les représentants d’ONG internationales ou locales et les médias nationaux et internationaux. Rappelons que le Royaume a été sélectionné pour accueillir ces Assemblées annuelles au terme d’un long processus d’évaluation des candidatures déposées par 13 pays. L’organisation de cette manifestation au Maroc a été officialisée en octobre 2018 par la signature d’un mémorandum d’entente entre le Royaume et les deux institutions. Initialement prévue en 2021, cette manifestation a été reportée à 2022 puis à 2023 en raison des conséquences de la pandémie de la Covid-19. Notons que c’est la deuxième fois que le continent africain a l’honneur d’organiser cet évènement, et ce depuis 1973 (Nairobi, Kenya).
Le Maroc, terre d’accueil
Selon la Banque mondiale, le Maroc est une terre d’accueil, de rencontres et de convergences autour de sujets et de thématiques hautement importantes. Ses infrastructures, son savoir-faire, la stabilité dont il jouit, la pertinence de ses initiatives ont fait de lui un partenaire fiable, responsable et engagé pour relever les défis planétaires. Ainsi, en 2016, le Royaume est devenu le green hub africain en accueillant la COP 22. En 2018, le pays avait accueilli la Conférence intergouvernementale des Nations Unies pour l’adoption du Pacte mondial sur les migrations. Ce qui démontre la reconnaissance des avancées réalisées par le pays sur le plan démocratique, social et économique qui ont profondément marqué les deux dernières décennies. L’Institution de Bretton Woods souligne, par ailleurs, la résilience «exemplaire» du Maroc face à l’adversité, illustrée par sa réponse au récent tremblement de terre qui a touché plusieurs régions du pays.Campagne de communication du Maroc : les 6 principales thématiques
Dans le cadre des assemblées, le Maroc focalisera sa campagne de communication autour de 6 principales thématiques. Il s’agit de l’inclusion financière et digitale, le développement durable, les réformes des institutions financières internationales, l’entrepreneuriat et l’innovation, les filets sociaux et la tolérance et le vivre ensemble. L’objectif est d’enrichir les débats autour de sujets d’actualité sur les plans régional et international. De même, ces thématiques permettront de mettre en avant les réformes engagées dans ces domaines afin de contribuer au rayonnement de l’image du Royaume à l’international. Ces thématiques feront l’objet d’évènements à organiser par le Maroc en amont et/ou en marge des Assemblées, en collaboration avec la Banque mondiale et le FMI, éventuellement à l’occasion de visites des hauts responsables de ces deux institutions dans le pays. Pour rappel, les assemblées annuelles de ces deux institutions financières internationales se tiennent généralement deux années de suite aux sièges du groupe de la Banque mondiale et du FMI à Washington, puis dans un autre pays membre la troisième année.L’Assemblée annuelle rassemble des gouverneurs de Banques centrales, des ministres chargés des Finances et du Développement, des cadres du secteur privé, des représentants de la société civile, des médias ainsi que des universitaires pour débattre de questions d’intérêt général telles que les perspectives économiques mondiales, la stabilité financière dans le monde, la lutte contre la pauvreté, la croissance économique inclusive et la création d’emplois, et le changement climatique, entre autres.
FMI-Maroc : Un partenariat solide et étroit
Le Fonds monétaire international (FMI) est un partenaire solide du Maroc dont il est membre depuis 1958. Il appuie les efforts que le pays déploie sous la forme de conseils, d’aide financière et d’assistance technique selon les besoins. Les relations de coopération avec le FMI portent principalement sur les missions de consultation. Ainsi, en vertu de l’article IV des statuts du FMI, le Maroc discute annuellement avec le Fonds l’évolution de sa situation économique et financière et les politiques mises en place. Ces missions font l’objet d’un rapport qui constitue une référence pour l’ensemble des partenaires internationaux, notamment les bailleurs de fonds, les agences de notation et les investisseurs étrangers.Depuis 2012, les relations de coopération du Maroc avec le FMI se sont renforcées à travers la conclusion de quatre accords successifs au titre de la ligne de précaution et de liquidité (LPL), d’un montant d’environ 3 milliards de dollars chacun. La première LPL a été approuvée le 3 août 2012 et trois autres ont été approuvées, respectivement, le 28 juillet 2014, le 22 juillet 2016 et le 17 décembre 2018. La quatrième LPL a expiré le 7 avril 2020, lorsque les autorités ont acheté toutes les ressources disponibles dans le cadre de la LPL pour limiter l’impact social et économique de la pandémie de la Covid-19 et permettre au Maroc de maintenir un niveau adéquat de réserves officielles pour atténuer les pressions sur la balance des paiements. Si les accords de la LPL ont bien servi le pays dans le passé, les très solides fondamentaux cadres institutionnels, et antécédents économiques dans la mise en œuvre de politiques économiques, ainsi que l’engagement continu à maintenir ces politiques à l’avenir, tous, ont justifié, selon le FMI, la transition vers un accord de la ligne de crédit modulable (LCM), qui est dédié à un club de pays plus restreint.
Ainsi, en avril 2023, le conseil d’administration du FMI a approuvé un accord de deux ans en faveur du Maroc au titre de la LCM pour un montant équivalant à 3,7262 milliards de DTS (environ 5 milliards de dollars, soit 417% de la quote-part). Le recours du Maroc à cette facilité s’inscrit dans le cadre d’une démarche anticipative visant à se prémunir contre les chocs externes et à contribuer à assurer les conditions propices à la poursuite de la mise en œuvre de l’agenda des réformes du pays.
Et ce n’est pas tout. En septembre dernier, le Conseil d’administration du FMI a approuvé également un accord de 18 mois pour le Maroc dans le cadre de la Facilité pour la résilience et la durabilité (FRD) pour un montant équivalent à 1 milliard de DTS (environ 1,32 milliard de dollars). Il s’agit d’un nouvel instrument du FMI qui vise à offrir un financement à long terme pour renforcer la résilience et la durabilité économiques, notamment en soutenant les réformes qui réduisent les risques liés au changement climatique et aux pandémies ayant des incidences majeures sur le plan macroéconomique.
Selon sa direction générale, le FMI demeure résolu à continuer d’aider le Maroc à faire face aux risques découlant d’une conjoncture mondiale très incertaine et de soutenir ses efforts visant à parvenir à un modèle de développement plus résilient et inclusif. La tenue de l’assemblée annuelle à Marrakech témoigne également de leur partenariat solide et étroit.
Banque mondiale : Un financement cumulé de 25 milliards de dollars accordés au Maroc
La Banque mondiale est un partenaire de premier plan pour le Maroc, dont il est l’un des pays membres. Elle est le premier bailleur de fonds international du Royaume ces 10 dernières années. À ce jour, les financements cumulés de la Banque mondiale en faveur du Maroc, sans compter la Société financière internationale (IFC), ont atteint plus de 25 milliards de dollars. L’appui de l’Institution de Bretton Woods au Royaume s’est renforcé, particulièrement depuis l’année fiscale 2015 (close en juin de la même année).En effet, depuis 2015 jusqu’à aujourd’hui, les financements se sont élevés à 11,3 milliards de dollars, accordés via la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD) qui prête aux pays à revenu intermédiaire et solvables. Pour l’année fiscale 2023, close en juin dernier, le Royaume est le 11e pays bénéficiaire des financements de cette institution à l’échelle mondiale avec 1,85 milliard de dollars approuvés. Ce montant annuel historique dépasse le précédent record de 1,83 milliard enregistré un an plus tôt.
Pour la Banque mondiale, le renforcement de son appui au Maroc ces dernières années s’inscrit dans un contexte mondial et régional compliqué avec le triple choc de la crise sanitaire, de l’impact de la guerre en Ukraine et du changement climatique qui se manifestent notamment par le problème de la sécheresse et du stress hydrique. Ce fort appui financier s’explique également par le fait que le Maroc se dote d’atouts stratégiques importants et se distingue par rapport à d’autres pays de la région MENA (Moyen-Orient et Afrique du Nord), que ce soit en raison de son cadre macroéconomique favorable, de sa stabilité économique et politique, de sa capacité institutionnelle ou encore de l’engagement du gouvernement à mener des chantiers de réformes structurantes pour une plus forte inclusion sociale.
Pour l’année fiscale 2023, les financements ont concerné 5 projets/programmes en soutien à l’éducation, la santé, l’inclusion financière et numérique, la protection sociale et la transition climatique. Un prêt de 450 millions de dollars a été accordé au Maroc pour développer l’inclusion financière et numérique. La Banque mondiale a approuvé également en faveur du pays 250 millions de dollars pour le Programme d’appui à l’éducation, 350 millions de dollars pour soutenir l’amélioration de la protection sociale, 350 millions de dollars pour la transition climatique et 450 millions de dollars pour la réforme de la santé.
Bab Ighli, le site d’accueil qui offre plusieurs avantages
Le site choisi pour abriter les Assemblées annuelles de la Banque mondiale (BM) et du Fonds monétaire international (FMI) est celui de Bab Ighli, le site qui a accueilli la COP 22 et le Sommet de l’immigration en 2018. Le village est conçu sous forme d’un cercle de 550 mètres de diamètre, soit une surface de 23 hectares (45 hectares en prenant en considération les espaces annexes (Parkings, voies d’accès. etc.) Le site est organisé en 4 quartiers dans lesquels sont regroupés les différents programmes de l’événement (Gharb, Atlas, Bahr, Désert). L’architecture du site favorise une circulation fluide des participants en offrant un environnement vert et des espaces de rencontres entre les participants, soulignent les organisateurs.Ce Campus prévoit :
• Une salle plénière pour 4.000 personnes.
• 46 salles d’une superficie allant de 250 à 1.200 m².
• 650 espaces pour bureaux (délégations officielles et équipes de la BM/FMI) .
• Un espace Lobby VIP.
• Un espace d’accréditation.
• Des espaces dédiés aux médias et aux ONG.
• Un service de restauration sur site.
• Deux centres médicaux pour les premiers soins sur site.
• Deux parkings (VIP, Participants).
• Un Pavillon Maroc sur une surface de 900 m².
• Popup Store «Artisanat marocain».