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Développement des zones oasiennes et de l’arganier : les trois priorités de l’ANDZOA pour 2030

L’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier va prioriser la consolidation de la résilience des territoires et des écosystèmes face au changement climatique, l’amélioration du bien-être social des populations en milieu rural et urbain et la diversification de l’économie des zones oasiennes et de l’arganier.

L’Agence nationale pour le développement des zones oasiennes et de l’arganier (ANDZOA) a dévoilé les grandes lignes de la nouvelle stratégie de développement de ces zones à l’horizon 2030. Cette feuille de route s’articule autour de trois grandes orientations. La première portera sur la consolidation de la résilience des territoires et des écosystèmes face au changement climatique. La deuxième orientation, quant à elle, consistera en l’amélioration du bien-être social des populations en milieu rural et urbain, tandis que la troisième concernera la diversification de l’économie des zones oasiennes et de l’arganier afin de les rendre plus compétitives et les orienter vers les secteurs à forte valeur ajoutée.

L’Agence, qui a tenu le 13 mars à Rabat son conseil d’administration, défend un solide bilan de son action dans les zones oasiennes et de l’arganier. Concrètement, les chiffres présentés par la directrice de l’Agence, Latifa Yaakoubi, font état d’une amélioration significative de l'ensemble des indicateurs sociaux dans les zones d'intervention. «Ces résultats prometteurs contribueront à élever le niveau de ces régions au niveau national et à les aligner sur les normes internationales, assurant ainsi un développement global et intégré de ces zones», fait valoir l’institution qui évoque une réduction notable du taux de pauvreté dans ces zones, passant de 13,4 en 2007 à 6,01% en 2022.
De même, les zones oasiennes et de l’arganier ont drainé 125 milliards de dirhams d’investissements publics sur la période 2012-2022. Résultat, le PIB des zones oasiennes et de l’arganier a atteint quelque 145 milliards de dirhams en 2021, soit une hausse de près de 49 milliards de dirhams depuis 2012. Côté emplois, l’ANDZOA relève la création de pas moins de 123.871 postes entre 2013 et 2022 dans sa zone d’action. L’accès à l’eau potable a également connu une amélioration notable puisqu’il est passé de 79,74% en 2012 à 95,87% en 2022. C’est aussi le cas du taux d’électrification rurale qui affiche une amélioration dans l’ensemble de la zone d’action, passant de 95,07 à 99,61% sur la période 2012-2022. Le taux d’accessibilité des routes ressort en amélioration, passant de 72,19% en 2012 à 87,17% en 2022.
L’ANDZOA souligne, par ailleurs, que le taux brut de scolarisation a connu une amélioration très significative entre 2012 et 2021 puisqu’il est passé de 90 à 98% pour le cycle primaire, de 65 à 92% pour le cycle secondaire collégial et de 45 à 63% pour le cycle secondaire qualifiant. S’agissant des ressources hydriques, un effort «considérable» a été déployé par les différents acteurs concernés afin d’atténuer l’impact de la sécheresse et du changement climatique, à travers la construction des barrages, des seuils de recharge des nappes et autres ouvrages. L’Agence et ses partenaires ont également mobilisé près de 3,92 milliards de dirhams, 2,14 milliards dans le cadre du partenariat, 1,19 milliard dans le cadre du programme de développement rural et 596,1 millions à travers la coopération internationale.
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