Connexion
Réservé aux abonnés
Le salon Préventica Maroc est de retour ! Après quatre années d’interruption imposée par la pandémie, l’événement professionnel de référence en matière de santé, sécurité et qualité de vie au travail se déploie à nouveau du 21 au 23 mai 2024 à l’OFEC (Office des foires et expositions de Casablanca). Et il paraît que l’attente autour de cette édition est très forte !
En effet, les organisateurs annoncent 150 exposants, nationaux et internationaux, et quelque 4.500 décideurs, en plus des 2.000 visiteurs déjà inscrits. Ce retour «Post-Covid», qui coïncide avec le dixième anniversaire du salon, est en quelque sorte un test grandeur nature qui permet de jauger si l’événement suscite toujours autant d’intérêt après quelques années d’absence. Un test concluant d’après Éric Dejean-Servières, président de Préventica International, qui peux l’affirmer sur la base des chiffres précités. Pour lui, ces dix ans de service célèbrent, en fait, la pérennité du salon.
«Nous sommes heureux d’avoir pu mettre les petits plats dans les grands pour monter le grand événement de la sécurité au Maroc, mais aussi en Afrique. Dix ans de pérennité pour un événement sur la sécurité globale, c’est très rare dans le continent !», souligne fièrement Éric Dejean-Servières. Aussi rare qu’un événement qui tient 60 conférences en 3 jours ! «Très peu de grands événements au Maroc organisent autant de conférences. C’est une particularité de Préventica, dans tous les pays, que d’avoir un très grand congrès avec un grand nombre de conférences et d’exposants à la fois», souligne-t-il.
Pour marquer cet anniversaire, l’événement élargit son spectre en appréhendant la SST dans sa dimension globale et en tant que levier de développement durable. Avec toujours en toile de fond, la volonté de renforcer la culture de la prévention des risques en milieu de travail. «La sécurité n’est pas une activité banale. C’est un moteur de croissance durable. C’est une activité support essentielle au développement économique. Car plus on garantit la sécurité, plus on permet à l’entreprise de réussir, de garder ses collaborateurs et de sécuriser son développement», explique le dirigeant qui est l’un des artisans de la genèse du salon Préventica au Maroc en 2014.
Les données de l’Organisation internationale du travail (OIT) confirment en effet que le non-respect des exigences de santé et de sécurité au travail engendrent un coût économique considérable pour les entreprises, et plus largement pour les sociétés et les économies. L’organisation onusienne dénombre pas moins de 2,3 millions de travailleurs qui perdent la vie chaque année à cause de blessures ou de maladies liées au travail. Elle fait aussi état de 160 autres millions souffrant de maladies non mortelles liées au travail et de 313 millions de blessures non mortelles. Les pertes qui en découlent sont estimées à plus de 4% du PIB annuel mondial !
«Le Maroc est un pays qui progresse, qui se développe à vitesse grand V. Et dans le cadre de ce beau développement, il faut intégrer la sécurité à tous les étages et sur tous les plans. C’est cela notre principal message», affirme de son côté Éric Dejean-Servières. «C’est pour cela que nous avons décidé d’aborder la sécurité au sens très très large tout au long de cette nouvelle édition», exlique-t-il. Bien évidemment, le volet «sécurité des travailleurs» est toujours présent car, comme le précise le responsable, sécuriser l’activité humaine dans l’entreprise est la première strate de la sécurité globale. «C’est un niveau basique mais essentiel. Sans oublier qu’une entreprise en bonne santé humaine est une entreprise en bonne santé économique», note-t-il.
La sécurité des bâtiments prend aussi une place importante dans le programme du salon. C’est l’un des sujets majeurs qui seront abordés avec l’appui et la contribution de la Fédération nationale du bâtiment et des travaux publics (FNBTP). «Tout pays qui se développe, qui progresse, qui construit, est amené à faire face à des menaces liées aux bâtiments. C’est anormal aujourd’hui de construire avec des risques de sécurité incendie par exemple», relève le président de Préventica International. «Il faut aussi se préoccuper de la sécurité au quotidien dans les bâtiments et les locaux (contrôle d’accès, vidéosurveillance...)», ajoute-t-il.
L’autre volet qui sera au centre de l’événement n’est autre que la sécurité dans le cas de risques majeurs, à savoir les risques de catastrophes industrielles et naturelles. «C’est une dimension de la sécurité importante que nous avons intégré dans ce champ large», commente le responsable. Et puisqu’on ne peut aborder les différentes dimensions de la sécurité sans parler de la sécurité des données, le salon se penche également sur les cybermenaces, un risque majeur pour toutes les entreprises et autres organismes publics. «La cybersécurité concerne aujourd’hui toutes les activités. C’est un sujet que nous prenons à bras le corps en accueillant des experts qui vont éclairer les participants et leur donner des pistes pour intégrer la cybersécurité dans leurs actions de sécurité globale», fait savoir Éric Dejean-Servières.
Dans le même sillage, Préventica 2024 s’intéresse aussi aux risques liés au développement des territoires intelligents. «Les villes intelligentes sont synonymes d’évolution rapide et de foisonnement de technologies. Et plus on progresse, plus on innove et plus on prend de risques», signale le dirigeant pour montrer tout l’intérêt de plancher sur ce volet. «C’est une large palette où on essaie de traiter les différents besoins : la sécurité des personnes, la sécurité des installations, la sécurité de l’information de manière générale, y compris la cybersécurité. Et dans l’information, on introduit également l’intelligence artificielle et l’intelligence économique, entre autres», résume Dr Tariq Essaïd, président associé de Préventica Maroc.
Dans le même sens, le Comité scientifique a veillé à impliquer de grandes entreprises dans la construction du programme de Préventica 2024. «Pour cette édition, Lydec et Bank Of Africa se sont associées à l’organisation. Non pas uniquement à travers un accompagnement de sponsoring, mais aussi en travaillent avec nous sur les sujets à retenir de par leur expérience sur le terrain», fait savoir le responsable qui arbore plusieurs casquettes, dont celle de médecin du travail.
Ce dernier indique par ailleurs que certaines conférences programmées seront montées par des partenaires. «Ce sont des partenaires qui vont endosser leur rôle institutionnel, tels que l’Institut national des conditions de vie au travail (INCVT) et la NARSA», précise-t-il. «Il y aura aussi des entreprises qui ne seront pas dans l’esprit de vente ou d’achat au niveau de notre salon. J’en cite notamment l’OCP, l’ONCF et l’ONEE... Ces organismes nous accompagnent dans le cadre de leur développement durable et leur politique de prévention et de participation. Ils s’impliquent aussi car ils ont des sous-traitants et que les défaillants parmi eux en termes de prévention constituent un risque pour ces organismes», ajoute-t-il. «Ce salon permet de montrer à toutes les entreprises, tous les acteurs, toutes les villes... que tous ces risques sont en fait maîtrisables. C’est pour cela que nous avons toujours présenté cet événement non pas comme un événement de la sécurité ou des risques, mais comme un salon de la maîtrise des risques», conclut Éric Dejean-Servières.
En effet, les organisateurs annoncent 150 exposants, nationaux et internationaux, et quelque 4.500 décideurs, en plus des 2.000 visiteurs déjà inscrits. Ce retour «Post-Covid», qui coïncide avec le dixième anniversaire du salon, est en quelque sorte un test grandeur nature qui permet de jauger si l’événement suscite toujours autant d’intérêt après quelques années d’absence. Un test concluant d’après Éric Dejean-Servières, président de Préventica International, qui peux l’affirmer sur la base des chiffres précités. Pour lui, ces dix ans de service célèbrent, en fait, la pérennité du salon.
«Nous sommes heureux d’avoir pu mettre les petits plats dans les grands pour monter le grand événement de la sécurité au Maroc, mais aussi en Afrique. Dix ans de pérennité pour un événement sur la sécurité globale, c’est très rare dans le continent !», souligne fièrement Éric Dejean-Servières. Aussi rare qu’un événement qui tient 60 conférences en 3 jours ! «Très peu de grands événements au Maroc organisent autant de conférences. C’est une particularité de Préventica, dans tous les pays, que d’avoir un très grand congrès avec un grand nombre de conférences et d’exposants à la fois», souligne-t-il.
Pour marquer cet anniversaire, l’événement élargit son spectre en appréhendant la SST dans sa dimension globale et en tant que levier de développement durable. Avec toujours en toile de fond, la volonté de renforcer la culture de la prévention des risques en milieu de travail. «La sécurité n’est pas une activité banale. C’est un moteur de croissance durable. C’est une activité support essentielle au développement économique. Car plus on garantit la sécurité, plus on permet à l’entreprise de réussir, de garder ses collaborateurs et de sécuriser son développement», explique le dirigeant qui est l’un des artisans de la genèse du salon Préventica au Maroc en 2014.
Les données de l’Organisation internationale du travail (OIT) confirment en effet que le non-respect des exigences de santé et de sécurité au travail engendrent un coût économique considérable pour les entreprises, et plus largement pour les sociétés et les économies. L’organisation onusienne dénombre pas moins de 2,3 millions de travailleurs qui perdent la vie chaque année à cause de blessures ou de maladies liées au travail. Elle fait aussi état de 160 autres millions souffrant de maladies non mortelles liées au travail et de 313 millions de blessures non mortelles. Les pertes qui en découlent sont estimées à plus de 4% du PIB annuel mondial !
Sécurité globale : la SST en format XXL
L’édition de cette année s’est fixé comme objectif d’orienter les entreprises vers un système de management global des risques qui intègre toutes les dimensions de la sécurité. Toute la programmation a été pensée dans ce sens. «Cette année, le contenu s’accorde avec la transversalité du sujet. On aborde la santé de la personne et, par extrapolation, on se penche sur le contenant et sa sécurité globale. Et au-delà, on va vers le territoire», explique Dr Tariq Essaïd, président associé de Préventica Maroc, qui préside aussi le Comité éditorial du salon.«Le Maroc est un pays qui progresse, qui se développe à vitesse grand V. Et dans le cadre de ce beau développement, il faut intégrer la sécurité à tous les étages et sur tous les plans. C’est cela notre principal message», affirme de son côté Éric Dejean-Servières. «C’est pour cela que nous avons décidé d’aborder la sécurité au sens très très large tout au long de cette nouvelle édition», exlique-t-il. Bien évidemment, le volet «sécurité des travailleurs» est toujours présent car, comme le précise le responsable, sécuriser l’activité humaine dans l’entreprise est la première strate de la sécurité globale. «C’est un niveau basique mais essentiel. Sans oublier qu’une entreprise en bonne santé humaine est une entreprise en bonne santé économique», note-t-il.
La sécurité des bâtiments prend aussi une place importante dans le programme du salon. C’est l’un des sujets majeurs qui seront abordés avec l’appui et la contribution de la Fédération nationale du bâtiment et des travaux publics (FNBTP). «Tout pays qui se développe, qui progresse, qui construit, est amené à faire face à des menaces liées aux bâtiments. C’est anormal aujourd’hui de construire avec des risques de sécurité incendie par exemple», relève le président de Préventica International. «Il faut aussi se préoccuper de la sécurité au quotidien dans les bâtiments et les locaux (contrôle d’accès, vidéosurveillance...)», ajoute-t-il.
L’autre volet qui sera au centre de l’événement n’est autre que la sécurité dans le cas de risques majeurs, à savoir les risques de catastrophes industrielles et naturelles. «C’est une dimension de la sécurité importante que nous avons intégré dans ce champ large», commente le responsable. Et puisqu’on ne peut aborder les différentes dimensions de la sécurité sans parler de la sécurité des données, le salon se penche également sur les cybermenaces, un risque majeur pour toutes les entreprises et autres organismes publics. «La cybersécurité concerne aujourd’hui toutes les activités. C’est un sujet que nous prenons à bras le corps en accueillant des experts qui vont éclairer les participants et leur donner des pistes pour intégrer la cybersécurité dans leurs actions de sécurité globale», fait savoir Éric Dejean-Servières.
Dans le même sillage, Préventica 2024 s’intéresse aussi aux risques liés au développement des territoires intelligents. «Les villes intelligentes sont synonymes d’évolution rapide et de foisonnement de technologies. Et plus on progresse, plus on innove et plus on prend de risques», signale le dirigeant pour montrer tout l’intérêt de plancher sur ce volet. «C’est une large palette où on essaie de traiter les différents besoins : la sécurité des personnes, la sécurité des installations, la sécurité de l’information de manière générale, y compris la cybersécurité. Et dans l’information, on introduit également l’intelligence artificielle et l’intelligence économique, entre autres», résume Dr Tariq Essaïd, président associé de Préventica Maroc.
Tous les secteurs sont concernés par la SST
Pour Dr Tariq Essaïd, ce salon a pour principale vocation de prêcher la bonne parole de la prévention auprès de différentes cibles, notamment les acteurs économiques du pays qui sont tous concernés par les grands enjeux de sécurité, surtout dans le cadre de ce souci de développement durable. À ce titre, le salon a ratissé large en visant non seulement les différents risques, mais aussi les différents secteurs, que ce soit dans la partie congrès ou exposition, allant de l’industrie au transport & logistique, en passant par les activités portuaires, chimiques, pétrolières et gazières, sans oublier les BTP, les services, le commerce & distribution, la santé, les services publics, ou encore les administrations et les collectivités locales et territoriales.Dans le même sens, le Comité scientifique a veillé à impliquer de grandes entreprises dans la construction du programme de Préventica 2024. «Pour cette édition, Lydec et Bank Of Africa se sont associées à l’organisation. Non pas uniquement à travers un accompagnement de sponsoring, mais aussi en travaillent avec nous sur les sujets à retenir de par leur expérience sur le terrain», fait savoir le responsable qui arbore plusieurs casquettes, dont celle de médecin du travail.
Ce dernier indique par ailleurs que certaines conférences programmées seront montées par des partenaires. «Ce sont des partenaires qui vont endosser leur rôle institutionnel, tels que l’Institut national des conditions de vie au travail (INCVT) et la NARSA», précise-t-il. «Il y aura aussi des entreprises qui ne seront pas dans l’esprit de vente ou d’achat au niveau de notre salon. J’en cite notamment l’OCP, l’ONCF et l’ONEE... Ces organismes nous accompagnent dans le cadre de leur développement durable et leur politique de prévention et de participation. Ils s’impliquent aussi car ils ont des sous-traitants et que les défaillants parmi eux en termes de prévention constituent un risque pour ces organismes», ajoute-t-il. «Ce salon permet de montrer à toutes les entreprises, tous les acteurs, toutes les villes... que tous ces risques sont en fait maîtrisables. C’est pour cela que nous avons toujours présenté cet événement non pas comme un événement de la sécurité ou des risques, mais comme un salon de la maîtrise des risques», conclut Éric Dejean-Servières.
