Selon les données officielles communiquées par le ministère, le cheptel national atteint désormais un effectif total de 32.832.573 têtes. Cette population est composée de 23.158.248 ovins, dont 16 348 449 femelles, de 7.474.172 caprins (5.293.805 femelles), de 2.094.109 bovins (1.556.842 femelles) et de 106.044 camelins (91.432 femelles).
Si la tendance globale est à la hausse, les résultats du recensement révèlent toutefois une baisse d’environ 30% des effectifs bovins et camelins par rapport aux moyennes habituelles. Pour les bovins, qui oscillent généralement entre 3 et 3,2 millions de têtes, la contraction est notamment attribuée à la baisse des troupeaux laitiers, pénalisés par les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 et par l’arrêt de l’irrigation dans certaines zones. Du côté des camelins, dont la moyenne nationale tourne habituellement autour de 150.000 têtes, la sécheresse persistante a lourdement affecté les effectifs.
À ce titre, à compter de la fin septembre 2025, le gouvernement procèdera à l’annulation de la suspension des droits de douane et de la TVA sur l’importation des ovins, des caprins et du lait en poudre. En revanche, les exonérations fiscales sur les bovins seront maintenues afin de soutenir leur reconstitution progressive.
L’aide sera attribuée sur la base du cheptel effectivement recensé par les commissions locales. Chaque animal sera identifié par une boucle numérotée, garantissant une traçabilité optimale des aides publiques.
Si la tendance globale est à la hausse, les résultats du recensement révèlent toutefois une baisse d’environ 30% des effectifs bovins et camelins par rapport aux moyennes habituelles. Pour les bovins, qui oscillent généralement entre 3 et 3,2 millions de têtes, la contraction est notamment attribuée à la baisse des troupeaux laitiers, pénalisés par les restrictions liées à la pandémie de Covid-19 et par l’arrêt de l’irrigation dans certaines zones. Du côté des camelins, dont la moyenne nationale tourne habituellement autour de 150.000 têtes, la sécheresse persistante a lourdement affecté les effectifs.
Un levier stratégique pour la politique agricole
Le recensement visait à établir une base de données exhaustive et actualisée du cheptel pour orienter les interventions publiques. Il constitue désormais un outil déterminant pour accompagner la politique de relance de l’élevage, en renforçant la planification, la traçabilité et le ciblage des aides.À ce titre, à compter de la fin septembre 2025, le gouvernement procèdera à l’annulation de la suspension des droits de douane et de la TVA sur l’importation des ovins, des caprins et du lait en poudre. En revanche, les exonérations fiscales sur les bovins seront maintenues afin de soutenir leur reconstitution progressive.
Un plan d’appui massif de 11 milliards de dirhams
Conformément aux Hautes Directives Royales, le gouvernement a alloué une enveloppe de près de 11 milliards de dirhams pour soutenir les éleveurs et accélérer la reconstitution durable du cheptel. Cette somme financera l’acquisition de l’aliment de bétail, la préservation des femelles reproductrices, le désendettement des éleveurs, ainsi que des campagnes de vaccination et d’encadrement technique.L’aide sera attribuée sur la base du cheptel effectivement recensé par les commissions locales. Chaque animal sera identifié par une boucle numérotée, garantissant une traçabilité optimale des aides publiques.
