Le département de l’Agriculture poursuit le processus d’agrégation des données régionales pour la constitution du Registre national agricole (RNA). Cette fois-ci, c’est au tour de la région de Tanger-Tétouan-Al Hoceïma. Le ministère mobilisera, le 7 mars prochain, une assistance technique afin de l’accompagner dans le processus de collecte, saisie et vérification des données dans le cadre du projet d’opérationnalisation du RNA dans la région. Le prestataire retenu assurera ainsi un soutien technique pour l’alimentation de ce Registre avec des données actualisées. Il rassemblera les données fournies par les agriculteurs dans le cadre de leurs demandes d’enregistrement ainsi que celles mises à disposition par le maître d’ouvrage, les structures sous tutelle, les partenaires institutionnels du département de l’Agriculture, ainsi que toute autre entité pertinente liée au projet.
Ces données seront ensuite analysées en fonction des besoins spécifiques du projet. Le consultant fera la distinction entre les données déjà disponibles et celles à collecter. Une démarche détaillée de collecte des données manquantes sera proposée en conséquence. Pour rappel, le RNA, instauré dans le cadre de la stratégie Génération Green 2020-2030, est considéré par le ministère comme un outil institutionnel clé pour la modernisation du secteur agricole au Maroc. Il constitue un mécanisme majeur pour fournir une base de données «structurée» sur les exploitations agricoles. Aux yeux des services d’Ahmed El Bouari, ce registre s’impose comme un outil stratégique d’aide à la décision puisqu’il contribue à la conception et à la mise à jour des stratégies agricoles, tout en optimisant la mise en œuvre et le suivi des projets dans des conditions efficaces. Par ailleurs, il constitue un élément structurant pour le paysage agricole marocain, offrant une vision globale et détaillée des exploitations agricoles en servant à améliorer le ciblage des aides et subventions accordées par l’État, dans ce sens où il favorise l’élaboration de politiques et de programmes plus adaptés aux besoins des exploitants et aux exigences du secteur.
De même, l’État ambitionne à travers le RNA d’accélérer la bancarisation du secteur à travers la mise en œuvre en partenariat avec le réseau bancaire de mesures facilitant l’accès au financement. Il s’agit également de normaliser la production agricole à travers l’accès aux programmes de traçabilités des produits végétaux et évaluer ainsi la qualité des produits en fonction des normes en vigueur. Ce qui permettra de garantir la valorisation optimale des produits et facilitera l’accès aux marchés en particulier à l’export. n
Ces données seront ensuite analysées en fonction des besoins spécifiques du projet. Le consultant fera la distinction entre les données déjà disponibles et celles à collecter. Une démarche détaillée de collecte des données manquantes sera proposée en conséquence. Pour rappel, le RNA, instauré dans le cadre de la stratégie Génération Green 2020-2030, est considéré par le ministère comme un outil institutionnel clé pour la modernisation du secteur agricole au Maroc. Il constitue un mécanisme majeur pour fournir une base de données «structurée» sur les exploitations agricoles. Aux yeux des services d’Ahmed El Bouari, ce registre s’impose comme un outil stratégique d’aide à la décision puisqu’il contribue à la conception et à la mise à jour des stratégies agricoles, tout en optimisant la mise en œuvre et le suivi des projets dans des conditions efficaces. Par ailleurs, il constitue un élément structurant pour le paysage agricole marocain, offrant une vision globale et détaillée des exploitations agricoles en servant à améliorer le ciblage des aides et subventions accordées par l’État, dans ce sens où il favorise l’élaboration de politiques et de programmes plus adaptés aux besoins des exploitants et aux exigences du secteur.
De même, l’État ambitionne à travers le RNA d’accélérer la bancarisation du secteur à travers la mise en œuvre en partenariat avec le réseau bancaire de mesures facilitant l’accès au financement. Il s’agit également de normaliser la production agricole à travers l’accès aux programmes de traçabilités des produits végétaux et évaluer ainsi la qualité des produits en fonction des normes en vigueur. Ce qui permettra de garantir la valorisation optimale des produits et facilitera l’accès aux marchés en particulier à l’export. n
