Salle comble au cinéma Mégarama de Casablanca, ce mercredi 5 février dernier, pour la première édition du «The Challenge Leadership Show». Organisé par le magazine «Challenge», l’événement a attiré un large public d’amateurs du management et de leadership, mais aussi de cadres et de dirigeants friands de success-stories. Et pour cause un invité d’exception devait intervenir lors d’une soirée marquée de beaucoup d’enthousiasme et de fortes émotions : Arsène Wenger, l’ancien entraîneur légendaire d’Arsenal, surnommé «Le Professeur», venu partager sa vision du leadership, une vision où l’innovation, la gestion de l’humain et l’esprit de performance font bon ménage.
Cette culture de la performance se traduit également par un climat de cohésion, où les membres se soutiennent et se motivent mutuellement pour atteindre les objectifs communs et, à cet égard, le rôle du chef est primordial. «Un leader doit savoir créer un environnement dans lequel chacun cherche à se dépasser, tout en cultivant une atmosphère de confiance et de solidarité», souligne l’expert qui évoque également l’importance de savoir gérer les crises, où le leader doit réduire le temps de turbulences en se basant sur ce qu’il perçoit directement, plutôt que sur ce qui lui est dit par des tiers. Pour lui, cela suppose un travail collectif, car il est «essentiel de consulter les autres leaders de l’équipe pour prendre des décisions éclairées».
La place du leader : un impératif pour la réussite
Dans son intervention, Arsène Wenger a souligné l’importance centrale du rôle de leader au sein d’un groupe. Pour lui, l’homme est avant tout un imitateur : il s’inspire de son environnement avant de devenir lui-même un modèle à suivre. Le leader, selon Wenger, n’est donc pas seulement celui qui possède des compétences naturelles en management, mais celui qui fait en sorte que les autres le suivent en prenant modèle sur lui. Il en distingue trois types : le leader inné, celui qui a une vision et des aptitudes naturelles à guider les autres ; le leader de circonstance, qui émerge au moment où son équipe a besoin de lui ; et enfin le leader d’expertise, celui dont la compétence dans un domaine particulier suscite le respect et l’adhésion spontanée de l’équipe. Mais peu importe le type de leader, ce dernier «se distingue avant tout par la force de ses convictions et sa capacité à les communiquer avec clarté et conviction», explique Arsène Wenger devant une assistance pendue à ses lèvres. Et d’ajouter qu’un leader est aussi celui qui sait identifier les besoins des autres, leur offrir confiance et les pousser à se dépasser. Pour lui, un leader ne cherche pas seulement à accomplir des objectifs, mais à créer un environnement où chaque membre de l’équipe trouve sa place et peut s’épanouir. D’ailleurs, une équipe devient performante lorsque ses membres sont motivés et travaillent en harmonie, un aspect du management que Wenger défend avec force. «90% des personnes qui réussissent le font grâce à leurs relations et à la manière dont elles interagissent avec les autres, essentiellement le chef d’équipe» précise-t-il.Curiosité et culture de la performance
Autre message clé livré par Arsène Wenger dans son intervention : la nécessité d’entretenir la «culture de la performance». Dans un monde de plus en plus compétitif, où la pression est constante, l’excellence doit être une quête de chaque instant, insiste-t-il. Mais pour lui, la performance ne doit pas se limiter à la recherche du résultat, elle doit impliquer avant tout une curiosité insatiable pour les choses, un désir permanent d’apprendre et de s’adapter. «La curiosité est la science qui nous permet de comprendre le monde qui évolue constamment», affirme-t-il. À ses yeux, une équipe performante ne peut exister que si chacun de ses membres est prêt à s’améliorer et à se remettre en question.Cette culture de la performance se traduit également par un climat de cohésion, où les membres se soutiennent et se motivent mutuellement pour atteindre les objectifs communs et, à cet égard, le rôle du chef est primordial. «Un leader doit savoir créer un environnement dans lequel chacun cherche à se dépasser, tout en cultivant une atmosphère de confiance et de solidarité», souligne l’expert qui évoque également l’importance de savoir gérer les crises, où le leader doit réduire le temps de turbulences en se basant sur ce qu’il perçoit directement, plutôt que sur ce qui lui est dit par des tiers. Pour lui, cela suppose un travail collectif, car il est «essentiel de consulter les autres leaders de l’équipe pour prendre des décisions éclairées».