Quelle attractivité exercent nos startups sur les investisseurs ? Le classement 2024 que vient de publier Partech Africa répond partiellement à cette question : l’année dernière, le Maroc a occupé le 6e rang des pays africains en matière de levées de fonds réalisées par les startups (en valeur), avec 82 millions de dollars. Il perd ainsi une place par rapport au classement de 2023.
Le top 5 du classement de 2024 est constitué du Nigéria (520 millions de dollars pour 103 deals), d’Afrique du Sud (459 millions de dollars – 67 deals), d’Egypte (297 millions de dollars – 89 deals), du Kenya (221 millions de dollars – 59 deals) et du Ghana (102 millions de dollars – 17 deals). En nombre de deals (transactions), le Maroc occupe le 5e rang sur le continent, avec 25 transactions.
>> Lire aussi : Décollage de l’écosystème startups : que donne le modèle du Maroc ?
Quant à la moyenne de levées de fonds par deal, l’Afrique du Sud arrive première avec 6,85 millions de dollars en moyenne par levée. Le Ghana, pour sa part, malgré son classement au 6e rang en valeur totale, le Ghana arrive deuxième avec une levée moyenne de 6 millions de dollars par transaction. Le Nigéria, quant à lui, occupe la troisième place avec une moyenne de 5,05 millions de dollars par deal. Il est suivi par le Kenya (3,75 millions de dollars) et l’Égypte (3,34 millions de dollars). Le Maroc, bien qu’en progression, ferme ce top 6, avec une moyenne de 3,28 millions de dollars par transaction.
Globalement, les levées de fonds réalisées par les startups au Maroc ont baissé de 11%, soit un rythme une fois et demi plus rapide que celui enregistré au niveau continental (-7%). Ce repli à l’échelle continentale a ramené les levées enregistrées en 2024 à 3,2 milliards de dollars pour un total de 534 deals. En nombre de transactions, le Royaume enregistre une hausse de plus de 40% contre une baisse continentale moyenne 2% sur un an !
Le financement n’est pas le seul levier de développement de l’écosystème
Si le financement des startups est un bon indicateur sur le développement de l’écosystème et de son attractivité, il n’est pas le seul. Le cadre réglementaire est également important. C’est pourquoi, fin décembre dernier, le «Digital Space Accelerators 2024», organisé à Casablanca, a été l’occasion pour l’Organisation de la coopération numérique, dont le Maroc est membre, de présenter une proposition de modèle réglementaire pour les startups. Un cadre de ce genre donnerait plus d’élan à l’écosystème et permettrait de mieux canaliser les aides et programmes d’accompagnement destinés à cette population d’entreprises. Et justement, l’année 2024 a permis d’adresser ce besoin, notamment avec le lancement du programme d’accompagnement «R&D Maroc 60 startups», en partenariat avec Tamwilcom.
Le top 5 du classement de 2024 est constitué du Nigéria (520 millions de dollars pour 103 deals), d’Afrique du Sud (459 millions de dollars – 67 deals), d’Egypte (297 millions de dollars – 89 deals), du Kenya (221 millions de dollars – 59 deals) et du Ghana (102 millions de dollars – 17 deals). En nombre de deals (transactions), le Maroc occupe le 5e rang sur le continent, avec 25 transactions.
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Quant à la moyenne de levées de fonds par deal, l’Afrique du Sud arrive première avec 6,85 millions de dollars en moyenne par levée. Le Ghana, pour sa part, malgré son classement au 6e rang en valeur totale, le Ghana arrive deuxième avec une levée moyenne de 6 millions de dollars par transaction. Le Nigéria, quant à lui, occupe la troisième place avec une moyenne de 5,05 millions de dollars par deal. Il est suivi par le Kenya (3,75 millions de dollars) et l’Égypte (3,34 millions de dollars). Le Maroc, bien qu’en progression, ferme ce top 6, avec une moyenne de 3,28 millions de dollars par transaction.
Globalement, les levées de fonds réalisées par les startups au Maroc ont baissé de 11%, soit un rythme une fois et demi plus rapide que celui enregistré au niveau continental (-7%). Ce repli à l’échelle continentale a ramené les levées enregistrées en 2024 à 3,2 milliards de dollars pour un total de 534 deals. En nombre de transactions, le Royaume enregistre une hausse de plus de 40% contre une baisse continentale moyenne 2% sur un an !
Le financement n’est pas le seul levier de développement de l’écosystème
Si le financement des startups est un bon indicateur sur le développement de l’écosystème et de son attractivité, il n’est pas le seul. Le cadre réglementaire est également important. C’est pourquoi, fin décembre dernier, le «Digital Space Accelerators 2024», organisé à Casablanca, a été l’occasion pour l’Organisation de la coopération numérique, dont le Maroc est membre, de présenter une proposition de modèle réglementaire pour les startups. Un cadre de ce genre donnerait plus d’élan à l’écosystème et permettrait de mieux canaliser les aides et programmes d’accompagnement destinés à cette population d’entreprises. Et justement, l’année 2024 a permis d’adresser ce besoin, notamment avec le lancement du programme d’accompagnement «R&D Maroc 60 startups», en partenariat avec Tamwilcom.