Dans un communiqué diffusé mardi, le ministère de l’Agriculture, de la Pêche maritime, du Développement rural et des Eaux et Forêts précise que l’opération, étalée sur les années 2023 et 2024, a mobilisé 437 millions de dirhams de subventions publiques, permettant l’importation de près de 875.000 têtes d’ovins : 386.000 en 2023 et 489.000 en 2024. L’objectif déclaré : préserver le pouvoir d’achat des ménages et éviter une flambée des prix en période de forte demande.
Le ministère justifie cette opération exceptionnelle par un contexte climatique et économique tendu : succession d’années de sécheresse, raréfaction du fourrage, contraction du cheptel national, et envolée des prix des viandes rouges. La suspension des droits de douane et de la TVA, bien que maintenue, n’aurait pas suffi à dynamiser les importations.
C’est donc dans ce cadre qu’a été instaurée une prime directe de 500 dirhams par tête importée et destinée à l’abattage pour l’Aïd Al Adha. Une mesure qui, selon le ministère, a permis de soulager les marchés, d’atténuer la pression sur les éleveurs nationaux et de répondre à une forte demande sociale.
Le ministère souligne également que l’absence de recettes fiscales liées à ces importations n’a pas grevé le budget de l’État, ces taxes étant historiquement dissuasives (200 %) pour protéger la production locale sans rapporter de revenus significatifs.
Le gouvernement met en avant l’impact tangible de ces mesures sur la stabilisation des prix, la disponibilité des viandes rouges et la sécurité de l’offre à l’approche de l’Aïd. En toile de fond, une volonté de préserver l’équilibre entre soutien à la consommation et sauvegarde du cheptel national, mis à rude épreuve.
Le communiqué rappelle que cette opération s’inscrit dans une stratégie plus globale de soutien au pouvoir d’achat. Exonérations sur les produits de base, sur le blé tendre ou le matériel agricole... autant d’initiatives visant à contenir les effets de l’inflation importée. Dans un climat où les critiques se multiplient sur la nature et la portée de ces aides, l’exécutif insiste sur le caractère temporaire, ciblé et proportionné de la subvention aux importations ovines, qui vise avant tout à protéger les consommateurs à un moment crucial de l’année.
Le ministère justifie cette opération exceptionnelle par un contexte climatique et économique tendu : succession d’années de sécheresse, raréfaction du fourrage, contraction du cheptel national, et envolée des prix des viandes rouges. La suspension des droits de douane et de la TVA, bien que maintenue, n’aurait pas suffi à dynamiser les importations.
C’est donc dans ce cadre qu’a été instaurée une prime directe de 500 dirhams par tête importée et destinée à l’abattage pour l’Aïd Al Adha. Une mesure qui, selon le ministère, a permis de soulager les marchés, d’atténuer la pression sur les éleveurs nationaux et de répondre à une forte demande sociale.
Un dispositif élargi, encadré et toujours actif
Ouverte à tout opérateur remplissant les conditions réglementaires, l’opération a permis à 156 importateurs (61 en 2023 et 95 en 2024) de participer au processus. L’exonération des taxes à l’import reste en vigueur, et l’appel est maintenu à de nouveaux opérateurs pour assurer la fluidité de l’offre.Le ministère souligne également que l’absence de recettes fiscales liées à ces importations n’a pas grevé le budget de l’État, ces taxes étant historiquement dissuasives (200 %) pour protéger la production locale sans rapporter de revenus significatifs.
Le gouvernement met en avant l’impact tangible de ces mesures sur la stabilisation des prix, la disponibilité des viandes rouges et la sécurité de l’offre à l’approche de l’Aïd. En toile de fond, une volonté de préserver l’équilibre entre soutien à la consommation et sauvegarde du cheptel national, mis à rude épreuve.
Le communiqué rappelle que cette opération s’inscrit dans une stratégie plus globale de soutien au pouvoir d’achat. Exonérations sur les produits de base, sur le blé tendre ou le matériel agricole... autant d’initiatives visant à contenir les effets de l’inflation importée. Dans un climat où les critiques se multiplient sur la nature et la portée de ces aides, l’exécutif insiste sur le caractère temporaire, ciblé et proportionné de la subvention aux importations ovines, qui vise avant tout à protéger les consommateurs à un moment crucial de l’année.