Maroc In Mode (MIM) 2024 réunit, cette année, plus de 400 exposants, locaux et internationaux, venus présenter une vaste gamme de produits, allant du prêt-à-porter à la haute couture en passant par les textiles pour la maison, le denim et les dernières technologies textiles. L’objectif du Salon est double : promouvoir l’excellence de l’industrie textile marocaine et ouvrir la voie à de nouvelles collaborations commerciales. «Ce Salon est bien plus qu’une simple vitrine de nos produits, c’est un véritable catalyseur de développement, un espace d’échange et de collaboration qui nous permet de renforcer notre position sur les marchés internationaux», a souligné Anas Ansari.
Le secteur textile marocain, avec ses 1.600 entreprises et 235.000 salariés, représente aujourd’hui 24% de l’emploi industriel national, générant un chiffre d’affaires de 66 milliards de dirhams en 2023. Pour répondre aux défis de compétitivité et de durabilité, l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH) a également signé plusieurs accords stratégiques lors de cette édition. Le premier avec Euratex pour renforcer la coopération industrielle entre l’Union européenne (UE) et les secteurs textiles marocains et le deuxième avec Casa Moda Academy (CMA) pour promouvoir la création et le développement des synergies académiques et industrielles dans l’objectif de contribuer à l’attractivité du secteur du textile et de l’habillement auprès des futurs créateurs. Quant au troisième protocole d’accord, il a été conclu avec le Centre technique du textile et de l’habillement (CTTH) pour promouvoir et valoriser les marques marocaines sur les marchés nationaux et internationaux, à travers des actions ciblées de communication, de branding et de BtoB.
Omar Hejira a, quant à lui, mis en avant l’importance économique du secteur textile, le qualifiant de «grande puissance industrielle» qui génère 235.000 emplois, représentant 27% de la production nationale de tissus et vêtements. Il a souligné l’ambition marocaine de développer les exportations textiles, estimant que celles-ci pourraient atteindre 80 milliards de dirhams dans les prochaines années. «Notre pays a besoin d’emplois aujourd’hui», a déclaré Hejira, ajoutant qu’un programme industriel d’exportation sera lancé pour soutenir cette croissance. Ce programme sera discuté lors de prochaines réunions tenues dans les semaines à venir, a indiqué le responsable.
Younes Sekkouri a, pour sa part, rappelé que 80% des entreprises du textile sont des petites et moyennes entreprises (PME) et a évoqué l’Article 19 de la Charte de l’investissement, qui prévoit des aides spécifiques pour les investissements de moins de 50 millions de dirhams. «C’est quelque chose qui va voir le jour d’ici la fin de l’année, avec un budget conséquent mobilisé dans le cadre de la loi de finances pour soutenir ces entreprises», a-t-il précisé. Pour cette édition, la thématique «Dayem», incarnant la vision de l’AMITH pour le développement de l’industrie, met l’accent sur l’ouverture vers de nouveaux marchés en attirant de nouveaux investisseurs (comme c’est actuellement le cas avec la Chine), ainsi que sur la durabilité, la digitalisation et la valorisation de la marque marocaine et du Made in Morocco.
Les retombées attendues de ce Salon sont d’envergure pour le secteur textile marocain, qui entend s’imposer comme un acteur compétitif à l’international, notamment grâce à la proximité géographique et aux délais de livraison réduits vers l’Europe et l’Amérique du Nord. L’édition 2024 de Maroc In Mode s’inscrit dans la dynamique de modernisation et d’innovation qui permettra au Maroc de conforter son rôle de leader régional du textile.
Le secteur textile marocain, avec ses 1.600 entreprises et 235.000 salariés, représente aujourd’hui 24% de l’emploi industriel national, générant un chiffre d’affaires de 66 milliards de dirhams en 2023. Pour répondre aux défis de compétitivité et de durabilité, l’Association marocaine des industries du textile et de l’habillement (AMITH) a également signé plusieurs accords stratégiques lors de cette édition. Le premier avec Euratex pour renforcer la coopération industrielle entre l’Union européenne (UE) et les secteurs textiles marocains et le deuxième avec Casa Moda Academy (CMA) pour promouvoir la création et le développement des synergies académiques et industrielles dans l’objectif de contribuer à l’attractivité du secteur du textile et de l’habillement auprès des futurs créateurs. Quant au troisième protocole d’accord, il a été conclu avec le Centre technique du textile et de l’habillement (CTTH) pour promouvoir et valoriser les marques marocaines sur les marchés nationaux et internationaux, à travers des actions ciblées de communication, de branding et de BtoB.
Omar Hejira a, quant à lui, mis en avant l’importance économique du secteur textile, le qualifiant de «grande puissance industrielle» qui génère 235.000 emplois, représentant 27% de la production nationale de tissus et vêtements. Il a souligné l’ambition marocaine de développer les exportations textiles, estimant que celles-ci pourraient atteindre 80 milliards de dirhams dans les prochaines années. «Notre pays a besoin d’emplois aujourd’hui», a déclaré Hejira, ajoutant qu’un programme industriel d’exportation sera lancé pour soutenir cette croissance. Ce programme sera discuté lors de prochaines réunions tenues dans les semaines à venir, a indiqué le responsable.
Younes Sekkouri a, pour sa part, rappelé que 80% des entreprises du textile sont des petites et moyennes entreprises (PME) et a évoqué l’Article 19 de la Charte de l’investissement, qui prévoit des aides spécifiques pour les investissements de moins de 50 millions de dirhams. «C’est quelque chose qui va voir le jour d’ici la fin de l’année, avec un budget conséquent mobilisé dans le cadre de la loi de finances pour soutenir ces entreprises», a-t-il précisé. Pour cette édition, la thématique «Dayem», incarnant la vision de l’AMITH pour le développement de l’industrie, met l’accent sur l’ouverture vers de nouveaux marchés en attirant de nouveaux investisseurs (comme c’est actuellement le cas avec la Chine), ainsi que sur la durabilité, la digitalisation et la valorisation de la marque marocaine et du Made in Morocco.
Les retombées attendues de ce Salon sont d’envergure pour le secteur textile marocain, qui entend s’imposer comme un acteur compétitif à l’international, notamment grâce à la proximité géographique et aux délais de livraison réduits vers l’Europe et l’Amérique du Nord. L’édition 2024 de Maroc In Mode s’inscrit dans la dynamique de modernisation et d’innovation qui permettra au Maroc de conforter son rôle de leader régional du textile.