En 2023, le secteur touristique au Maroc a rebondi avec vigueur, malgré les chocs successifs enregistrés au niveau mondial depuis 2020. Cette forte reprise a même permis de dépasser les niveaux pré-pandémiques de 2019, en termes d’arrivées touristiques. Dans un contexte économique difficile, le tourisme émerge ainsi comme un levier important pour l’économie marocaine et qui devra être renforcé par des événements majeurs à venir, tels que la Coupe d’Afrique des nations en 2025 et la Coupe du monde en 2030. Le secteur touristique marocain se prépare ainsi à bénéficier d’un fort engouement en termes d’investissement et de développement, à condition de savoir tirer profit de la prochaine croissance des arrivées. C’est ce qui ressort d’une nouvelle étude publiée par Valoris Securities.
Face à la chute drastique du tourisme en 2020, le Maroc a mis en œuvre des initiatives stratégiques pour revitaliser le secteur, notamment en améliorant l’accessibilité aérienne et en stimulant l’investissement privé dans les infrastructures touristiques. Ces efforts ont porté leurs fruits, avec une croissance remarquable des arrivées touristiques en 2023, atteignant 14,5 millions de voyageurs, dépassant ainsi les chiffres de 2019.
Cette croissance spectaculaire s’est traduite par une augmentation significative des recettes touristiques, atteignant 104,6 milliards de dirhams en 2023, soit une hausse de 32,8% par rapport à 2019. La France demeure le principal contributeur à ces recettes, suivie par l’Espagne et le Royaume-Uni. Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont également joué un rôle crucial dans la relance du secteur, contribuant à une augmentation des recettes de 115 milliards de dirhams. La levée des restrictions de voyage et la baisse des tensions inflationnistes ont attiré plus de 3 millions de MRE vers le Maroc, stimulant ainsi l’activité touristique.
Cela étant, la Société marocaine d’ingénierie touristique prévoit l’ajout de 40.000 lits supplémentaires afin d’atteindre une capacité d’accueil de 330.000 lits d’ici 2026. Dans ce contexte, le secteur touristique marocain devrait bénéficier d’un fort engouement en termes d’investissement et de développement, à condition de capitaliser sur la prochaine croissance des arrivées. Les investissements dans l’infrastructure et les initiatives visant à transformer les recettes des MRE en projets d’investissements créateurs d’emplois joueront un rôle crucial dans la réalisation de cet objectif. Dans le même sillage, le Maroc renforce actuellement ses relations avec plusieurs partenaires stratégiques dans le but de contribuer à un cadre de gain mutuel pour les deux parties (par exemple, la récente visite du Souverain aux Émirats arabes unis).
En conclusion, l’étude estime que le tourisme représente un pilier stratégique pour l’économie marocaine, offrant des opportunités de croissance et de développement à long terme. En exploitant pleinement ses atouts et en mettant en œuvre des projets de développement crédibles, le Maroc peut renforcer sa position en tant que destination touristique de premier plan et catalyser la croissance économique nationale.
Face à la chute drastique du tourisme en 2020, le Maroc a mis en œuvre des initiatives stratégiques pour revitaliser le secteur, notamment en améliorant l’accessibilité aérienne et en stimulant l’investissement privé dans les infrastructures touristiques. Ces efforts ont porté leurs fruits, avec une croissance remarquable des arrivées touristiques en 2023, atteignant 14,5 millions de voyageurs, dépassant ainsi les chiffres de 2019.
Cette croissance spectaculaire s’est traduite par une augmentation significative des recettes touristiques, atteignant 104,6 milliards de dirhams en 2023, soit une hausse de 32,8% par rapport à 2019. La France demeure le principal contributeur à ces recettes, suivie par l’Espagne et le Royaume-Uni. Les Marocains résidant à l’étranger (MRE) ont également joué un rôle crucial dans la relance du secteur, contribuant à une augmentation des recettes de 115 milliards de dirhams. La levée des restrictions de voyage et la baisse des tensions inflationnistes ont attiré plus de 3 millions de MRE vers le Maroc, stimulant ainsi l’activité touristique.
La perspective de la Coupe du monde 2030 représente une opportunité majeure pour le tourisme
Par ailleurs, l’étude rappelle que dans le cadre de la relance du secteur, le gouvernement marocain s’est engagé à atteindre plusieurs objectifs ambitieux, notamment accueillir 17,5 millions de touristes, générer 120 milliards de recettes en devises et créer 80.000 emplois directs et 120.000 indirects d’ici 2026. Il a dans ce cadre activé une feuille de route avec un budget de 6,1 milliards de DH. Cette stratégie joue un rôle crucial en guidant la dynamique touristique qui devrait être influencée par deux principaux faits. D’abord, Valoris Securities constate un renforcement des arrivées touristiques au sud de la Méditerranée, plus rapide que celle du Nord, depuis la crise de la Covid-19, motivées par des considérations de coût et de changement de préférence. Ensuite, la perspective de la Coupe du monde 2030 représente une opportunité majeure pour le Maroc, avec des estimations suggérant un impact positif sur le PIB du pays. Selon une étude récente du FMI (Fonds monétaire international), la Coupe du monde 2022 a permis de générer des revenus touristiques d’une valeur entre 2,3 et 4,1 milliards de dollars pour le Qatar, et l’impact sur son PIB a été estimé entre 0,7 et 1% du PIB du pays. Extrapolant ces données pour le Maroc, avec près d’un tiers des 104 matchs prévus organisés dans le pays, l’impact sur le PIB pourrait atteindre entre 850 et 1.275 millions de dollars. Ceci devrait se traduire par un impact positif minimum sur le PIB du Maroc entre 0,6 et 0,9%, ce qui stimulerait l’essor du secteur entre 2024 et 2030. En parallèle, le maintien des arrivées et des recettes des MRE serait un élément déterminant quant à la réussite de la stratégie définie par le Maroc pour le secteur. En outre, le tourisme national devrait profiter de plusieurs opportunités, d’autant plus que le tourisme mondial s’achemine vers une poursuite de la reprise jusqu’à dépasser ses niveaux pré-pandémiques d’ici fin de 2024. Les partenariats stratégiques avec des acteurs internationaux, tels que des tour-opérateurs et des compagnies aériennes, ainsi que la participation aux salons internationaux, renforcent encore la position du Maroc en tant que destination touristique attractive.Cela étant, la Société marocaine d’ingénierie touristique prévoit l’ajout de 40.000 lits supplémentaires afin d’atteindre une capacité d’accueil de 330.000 lits d’ici 2026. Dans ce contexte, le secteur touristique marocain devrait bénéficier d’un fort engouement en termes d’investissement et de développement, à condition de capitaliser sur la prochaine croissance des arrivées. Les investissements dans l’infrastructure et les initiatives visant à transformer les recettes des MRE en projets d’investissements créateurs d’emplois joueront un rôle crucial dans la réalisation de cet objectif. Dans le même sillage, le Maroc renforce actuellement ses relations avec plusieurs partenaires stratégiques dans le but de contribuer à un cadre de gain mutuel pour les deux parties (par exemple, la récente visite du Souverain aux Émirats arabes unis).
En conclusion, l’étude estime que le tourisme représente un pilier stratégique pour l’économie marocaine, offrant des opportunités de croissance et de développement à long terme. En exploitant pleinement ses atouts et en mettant en œuvre des projets de développement crédibles, le Maroc peut renforcer sa position en tant que destination touristique de premier plan et catalyser la croissance économique nationale.