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Voici à quoi servira l’emprunt obligataire de 2 milliards de DH envisagé par le FEC

Le Fonds d’équipement communal poursuit l’exécution de son programme d’emprunts obligataires de 9 milliards de dirhams. La Banque spécialisée dans le financement des collectivités territoriales a décroché le visa de l’AMMC pour l’émission obligataire de 2 milliards de dirhams, structurée en deux tranches à taux révisable et d’une maturité de 15 ans. Objectif : sécuriser des financements stables, consolider l’adossement actif-passif et soutenir la montée en puissance des projets territoriaux dans un contexte de forte demande d’investissement local.

L’emprunt obligataire du FEC permettra de diversifier sa ressource, de renforcer la visibilité financière de la banque et de soutenir un portefeuille de prêts dont la qualité reste élevée avec un taux de recouvrement proche de 97%.
L’emprunt obligataire du FEC permettra de diversifier sa ressource, de renforcer la visibilité financière de la banque et de soutenir un portefeuille de prêts dont la qualité reste élevée avec un taux de recouvrement proche de 97%.
Le Fonds d’équipement communal (FEC) engage une nouvelle étape dans son programme de financement. La Banque, spécialisée dans le financement des collectivités territoriales, a décroché le visa de l’Autorité marocaine du marché des capitaux (AMMC) pour lancer l’émission d’un emprunt obligataire ordinaire de 2 milliards de dirhams.



L’opération marque un moment stratégique pour le FEC. Elle répond à un besoin clair : poursuivre le renforcement des capacités de financement des projets locaux et assurer une offre stable et durable en ressources longues, en plus de consolider un modèle qui soutient la dynamique d’investissement territoriale.

L’opération est structurée en deux tranches, toutes deux à taux révisable et d’une maturité de 15 ans et 45 jours. L’objectif est simple : Offrir au FEC des ressources adaptées à la structure de ses crédits et à son rôle d’acteur public de développement.

La période de souscription s’étend du 10 au 12 décembre courant. Les titres sont destinés aux investisseurs qualifiés. Le choix d’un placement de gré à gré confirme la volonté de cibler un marché professionnel et stable.

Cette nouvelle sortie sur le marché obligataire accompagne une trajectoire déjà engagée. En effet, le Conseil d’administration de l’institution avait autorisé un programme global de 9 milliards de dirhams. Trois émissions ont déjà été réalisées. Celle-ci poursuit la même logique : répondre à la croissance des demandes de financement des collectivités, assurer un adossement actif-passif solide et optimiser le coût de la ressource.

Le FEC cherche ainsi à garantir une continuité dans sa mission. L’institution finance des projets structurants, soutient les programmes urbains, accompagne le désenclavement rural et contribue aux politiques d’eau, d’assainissement et de mobilité. Ses engagements de prêts ont progressé et se concentrent sur les infrastructures routières et les aménagements urbains. L’analyse des indicateurs de la Banque montre que ses décaissements suivent le même mouvement, illustrant une demande soutenue et une capacité réelle d’exécution des projets territoriaux.

L’emprunt obligataire envisagé vise à répondre à cette dynamique. Il permettra de diversifier la ressource, de renforcer la visibilité financière de la Banque et de soutenir un portefeuille de prêts dont la qualité reste élevée, avec un taux de recouvrement proche de 97%.

Le plan stratégique de l’établissement repose sur plusieurs axes. Il s’articule autour de la consolidation de son modèle bancaire et met en avant la maîtrise des équilibres financiers. Il renforce le pilotage des risques et porte sur le développement de solutions de financement adaptées aux besoins des territoires. Il diversifie également les ressources et intensifie son ouverture vers les financements internationaux. Au premier semestre 2025, les emprunts extérieurs représentaient près du quart de la dette totale, contre 17% un an plus tôt.

Cette stratégie inclut également une montée en gamme en matière de gouvernance. Le FEC a, en effet, mis en place un comité de nomination, de rémunération et de gouvernance. Il a renforcé son comité ALCO et améliore la gestion actif-passif ainsi que la maîtrise du risque de taux.

Ces évolutions accompagnent l’ambition de l’institution : devenir un acteur financier de référence, garantir un fonctionnement exemplaire et soutenir des choix d’investissement alignés avec les priorités nationales.
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